Derrière ses airs de casque de réalité virtuelle, le « Personal 3D Viewer » de Sony promet en fait de recréer la sensation d'une salle de cinéma.
Sa paire de panneaux OLED de 0,7 pouces (18 mm) de diagonale, et de lentilles au champ de vision de 45°, offriraient un rapport taille/distance équivalent à celui d'un écran de cinéma de 750 pouces de diagonale (19 m) vu d'une distance de 20 m.
Avec un viseur électronique par œil, il n'y a ni chevauchement (crosstalk), ni perte de luminosité, ni définition réduite, comme en entrainent des lunettes. Si la profondeur de couleurs sur 14 bits promet des dégradés sans aplats, la définition plafonne en revanche à 1280 x 720 pixels, et non à la Full HD.
Il n'est en revanche pas question d'emmener son écran de cinéma virtuel en vadrouille, comme on le pouvait dans les années 1990, puisque le casque est indissociable d'une unité de traitement non mobile. Celle-ci est munie d'une entrée HDMI (et d'une sortie en pass through) et est chargée de restituer du son 5.1 virtuel sur la paire d'oreillettes du casque. PCM linéaire, Dolby Digital et DTS sont acceptés à l'entrée.
Sony met quoi qu'il en soit en garde les acheteurs potentiels contre l'utilisation de ce produit en déplacement (voiture, avion) et/ou par des jeunes de 15 ans ou moins.
Le casque vidéo « Sony HMZ-T1 », ou « Sony Personal 3D Viewer », accuse enfin 420 g sur la balance, ou sur le cou en l'occurrence. Il sera lancé le 11 novembre au Japon, dont il pourrait ne jamais sortir, au prix public de 60 000 yens, soit l'équivalent de 650 euros TTC.
Mise à jour : Sony vient de confirmer la sortie du « Sony Personal 3D Viewer » en France en automne prochain, à un prix néanmoins plus élevé qu'au Japon puisqu'il sera commercialisé 800 euros dans nos contrées.
Publication initiale : 31 août 2011, 12h07