Le plus séduisant des deux sera sans conteste le GS-TD1, un caméscope grand public haut de gamme, disposant de deux lentilles et de deux capteurs, chacun d'entre eux permettant d'enregistrer une image haute définition (1920 x 1080 pixels). La partie optique propose quant à elle une ouverture maximale de f1.2, associée à un zoom optique dont la portée sera limitée à 5x lors d'une capture « 3D ». Pour l'affichage des contenus, JVC propose un écran de 3,5 pouces, affichant 920 000 pixels, capable de restituer une image en relief sans qu'il soit nécessaire de porter des lunettes stéréoscopiques.
Sur la face arrière du caméscope, un gros bouton rétroéclairé de bleu permettra de passer d'un enregistrement 2D au mode relief. L'affichage sur l'écran sera alors immédiatement adapté. Première déception : si l'écran se révèle particulièrement agréable en mode 2D, il perd considérablement en netteté et en contraste lors de l'activation du mode 3D. Quand ce dernier est lancé, l'autofocus se charge instantanément ou presque d'effectuer la mise au point et de détecter les zones situées au premier plan qu'il faudra faire ressortir en relief.
Rapidement pris en main sur le stand de JVC, l'Everio GS-TD1 permet bel et bien de ressentir une impression de relief, mais l'écran embarqué offre une restitution assez décevante. Il faudra donc attendre d'être rentré chez soi et d'avoir transféré ses contenus vers un téléviseur compatible pour profiter pleinement de l'effet 3D. A noter : dans certaines conditions : zoom avancé sur une surface manquant de relief par exemple, le caméscope indique que l'enregistrement en 3D n'est plus possible et suggère le retour à la 2D.
Assez imposant, doté de 64 Go de mémoire Flash dédiés au stockage et lancé aux Etats-Unis en mars prochain, le GS-TD1 sera facturé quelque 2000 dollars.
A défaut de 3D optique, une 3D logicielle
Pour ceux qui souhaiteraient profiter de la 3D sans investir dans un appareil à l'optique adaptée, JVC propose également un second appareil dans sa gamme Everio, le GZ-HM960, qui se contente d'un enregistrement standard, via une unique lentille, mais embarque l'électronique et les algorithmes nécessaires à la recréation d'une image en relief. Le fabricant assure que le rendu n'a pas à rougir de cette 3D « virtuelle », et qu'il saura contenter les amateurs. Reste que ces derniers se verront aussi proposer dans les semaines et mois à venir de « vraies » caméras 3D peut-être inférieurs en qualité, mais nettement moins onéreuses. Le GZ-HM960 est en effet annoncé à un prix d'environ 950 dollars.