OPay, la start-up de paiement mobile fondée par Opera, lève 50 millions de dollars

Grégoire Huvelin
Publié le 11 juillet 2019 à 17h13
OPay

Fondée par Opera Software, à l'origine du navigateur web Opera, la start-up de paiement mobile OPay s'offre un nouveau souffle grâce à une levée de fonds lucrative de 50 millions de dollars. De quoi continuer à développer ses activités en Afrique, et tout particulièrement au Nigéria.

Moteur de recherche en quête d'utilisateurs et de popularité auprès des internautes du monde entier, Opera, développé par l'entreprise norvégienne Opera Software, n'en reste pas moins un navigateur de plus en plus utilisé en Afrique. Second au classement entre juin 2018 et 2019, bien que Chrome domine encore largement les débats, le logiciel de l'entreprise consolide doucement mais sûrement sa place.


Focus sur le Nigéria

Déterminé à renforcer sa position sur le continent susmentionné, le groupe nordique a élargi ses domaines d'activité en fondant en 2018 une start-up de paiement mobile - OPay - dont les activités se concentrent tout particulièrement en Afrique. Une jeune pousse, dont la dernière levée de fonds s'est soldée par un succès : 50 millions de dollars récoltés, notamment auprès de Sequoia China, IDG Capital et Source Code Capital, comme nous l'apprend TechCrunch.

La manne financière acquise grâce à ce tour de table servira notamment à développer les activités de la société au Nigéria, pays le plus peuplé d'Afrique. Au cours des dix derniers mois, OPay a par exemple enregistré un volume de transactions de cinq millions de dollars. Des chiffres prometteurs qui poussent donc les fondateurs de la compagnie a intensifier leurs efforts sur ce territoire précis.

Une concurrence de plus en plus féroce

Comme le précise TechCrunch, ce nouveau pécule permettra également à OPay de concurrencer toujours plus Paga, principale société de paiement numérique du Nigéria, qui est, elle aussi, parvenue à amasser plusieurs millions de dollars - dix au total - lors d'une levée de fonds en 2018. Plus globalement, la filiale d'Opera cherchera à l'avenir à pénétrer d'autres marchés au juteux potentiel.

Source : Techcrunch
Grégoire Huvelin
Par Grégoire Huvelin

Amoureux des mots, couvreur poker à mes heures perdues et inlassablement animé par les nouvelles technologies qui façonneront notre avenir.

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Commentaires (2)
7R3NT

Opera n’est PAS un moteur de recherche :pensive:

stratos

opera n’est plus norvégien mais appartient au chinois il me semble d’ou certainement le financement de sequoia china

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