Début 2012, Google décidait de revoir en profondeur les règles de confidentialité de ses services. La firme avait alors demandé à ses utilisateurs d'accepter cette simplification drastique des règles de gestion des données, ces dernières permettant notamment à Google d'exploiter plus directement les informations partagées sur un autre service. Par exemple, un utilisateur est identifié comme une seule et même personne pour l'ensemble des outils Google (Gmail, Google Search, YouTube, Google Agenda...).
Ces changements ont par la suite reçu un accueil plutôt frais, le Congrès américain allant jusqu'à se pencher sur la situation. Il est reproché à la société de partager les données des clients entre les différents outils maison mais également de transmettre ces informations à des tierces parties. Les plaignants estiment ainsi que cette transmission a des conséquences sur la consommation en bande passante et sur la batterie.
Désormais, la justice entre dans la danse et vient d'accepter que des plaignants puissent former une action collective à l'encontre de Google. Elle autorise toutefois uniquement les griefs portés à l'encontre d'Android, le système d'exploitation mobile de Google. La justice autorise donc les personnes qui ont acquis un terminal sous Android depuis août 2004 et ont téléchargé au moins une application depuis la boutique officielle Android Market ou Google Play à rejoindre la class action.
Google pourrait donc faire face à un nombre conséquent de plaignants qui considèrent ne pas avoir été suffisamment avertis des modifications des règles d'utilisation des services du groupe.