Le fabricant de puces se félicite d'avoir bouclé un premier trimestre synonyme de records, tant en volume qu'en valeur. Une croissance « tirée par la demande globale de l'industrie du smartphone (qui a crû de 36% sur la période selon IDC, NDLR), mais aussi par le portefeuille de chipsets 3G et LTE », explique le Dr. Paul E. Jacobs, p-dg de Qualcomm. « Le groupe est la seule option à ce jour pour les opérateurs qui veulent adopter technologie LTE », commente par ailleurs l'analyste chez MKM Partners, Daniel Berenbaum, auprès de Reuters.
Le nombre total d'appareils embarquant la technologie brevetée par Qualcomm sur le trimestre a représenté plus de 53 milliards de dollars de ventes, en hausse de 29% sur un an, indique la société, soit 235 millions de terminaux environ. Cela a notamment contribué à tirer les bénéfices de la société vers le haut. Lesquels ont bondi de 36% comparé à la même période un an plus tôt, pour se situer à 1,9 milliard de dollars.
Le deuxième trimestre devrait confirmer cette bonne forme de l'américain. Celui-ci prévoit entre 5,8 et 6,3 milliards de dollars de chiffre d'affaires. Et de livrer entre 163 et 173 millions de ses Snapdragon. Pour l'ensemble de l'année fiscale, il livre des anticipations revues à la hausse : 23,4 à 24,4 milliards de dollars de recettes, et un bénéfice par action entre 4,25 et 4,45 dollars - contre 1,09 dollar ce trimestre.
Livraisons de puces MSM depuis 2009 (prévisions pour 2013, chiffre réel : 182 millions) - Qualcomm.
À lire également :
