Après SanDisk, le groupe nippon Toshiba attaque devant les tribunaux un troisième groupe spécialisé dans les mémoires flash. La société sud-coréenne SK Hynix est accusée d'avoir dérobé plusieurs informations industrielles portant ce sur moyen de stocker des données.
Selon Reuters, Toshiba estime que ce vol lui a causé une perte de plus de 700 millions d'euros. Pour rappel, ce procès intenté par Toshiba est la conséquence de l'arrestation d'un ex-ingénieur de SanDisk. Des soupçons pèsent sur cette personne, laquelle aurait livré des informations critiques à son nouvel employeur, SK Hynix.
Dans une autre plainte, SanDisk estime également que ce mouvement lui a causé un préjudice important dans le secteur de la mémoire flash. L'américain a donc attaqué son concurrent devant le Tribunal supérieur de Santa Clara et devant le Département de la Police métropolitaine de Tokyo.
Le groupe cherche également à obtenir le paiement de dommages sur le motif de « l'appropriation frauduleuse de secrets industriels ». L'ex-ingénieur devrait être rapidement entendu par les autorités japonaises.