Les experts estiment que ces imperfections uniques peuvent être présentes dans les accéléromètres dès leur construction. Ils ont ainsi étudié 80 capteurs installés ainsi que 25 smartphones sous Android et deux tablettes. Ils ont alors noté des variations dans les signatures qu'émettaient ces éléments.
Ils considèrent qu'en utilisant ces empreintes et en les couplant avec une application qui les attribue à un appareil en particulier, il serait possible de suivre un utilisateur. Les accéléromètres contenus dans les smartphones mais également les gyroscopes, microphones ou même les capteurs CMOS des caméras sont également concernés.
Pour l'instant, les chercheurs précisent qu'ils sont en mesure d'identifier un accéléromètre, et donc un appareil en particulier, avec une précision de 96%. Ils expliquent enfin que ce type d'empreinte peut être difficile à masquer et devraient mener de nouveaux tests à plus grande échelle pour vérifier leurs propos.