Toute l'idée, « c'est d'essayer de prendre le contrôle de cette chose complexe appelée IT. Nous arrivons à un moment où c'est possible à la fois pour l'industrie et pour la stratégie d'Oracle », estime le Président du groupe Charles Phillips. Avec ses fonctionnalités de management de « toute la pile », Oracle - en s'adressant directement à ses clients - souhaite atténuer « les difficultés que vous avez tous rencontrées pendant des années. Vous n'avez pas besoin d'un outil de management séparé pour chaque couche. » Oracle se place ainsi directement en concurrence avec ses quatre gros concurrents : IBM, Hewlett-Packard (HP), CA et BMC.
Oracle a par ailleurs annoncé des partenariats pour la conception de plugins additionnels pour EM, y compris pour la gestion des produits de stockage d'HP, d'IBM et de NEC. Le nombre de plugins est désormais de 45. Un dirigeant d'Oracle a toutefois pris la peine de préciser que bien sûr, EM fonctionnerait mieux avec ses propres produits.
La mise à jour d'EM apporte quelques innovations : management intégré, donc, mais aussi un meilleur temps de réponse, et une analyse en temps réel pour envoyer des recommandations permettant de prendre « les meilleures dispositions possibles. » Pour Oracle, EM 11G est un suite qui doit contrôler tous les infrastructures IT et permettre aux consommateurs d'appliquer des correctifs rapidement. Elle doit donc permettre de garder un oeil sur le fonctionnement des applications chez les utilisatuers finaux, et de scruter les transactions individuelles. A un autre niveau, EM prend en charge les technologies d'Oracle, comme Fusion Middleware, les serveurs applicatifs, les bases de données, Oracle VM, et les systèmes Solaris et Linux. La suite intègre également le portail d'assistance d'Oracle, qui permet aux utilisateurs de résoudre leurs problèmes rapidement.