La France veut éditer une norme censée rendre plus aisée l'utilisation d'un clavier afin de rédiger un texte en langue française. Le ministère de la Culture estime qu'à l'heure actuelle « il est impossible d'écrire en français correctement avec un clavier commercialisé en France ». Le gouvernement vise le remplacement de la disposition des lettres sur les claviers classiques disponibles en Europe (appelés azerty).
Le ministère de la Culture rappelle quels sont les problèmes les plus récurrents. Il estime que le clavier azerty « entraîne des difficultés dactylographiques telles que l'usage des caractères accentués, en particulier des caractères accentués en majuscule, l'usage des « doubles chevrons », ainsi que l'usage des deux ligatures du français que sont les « æ » (e dans l'a) et « œ » (e dans l'o) ».
Une norme décrivant l'ordre des touches va donc être éditée en partenariat avec l'Afnor. Elle devra prendre en compte les particularismes de la langue de Molière mais également les idiomes régionaux et leurs caractères spécifiques (par exemple le tilde pour le breton).
Le projet sera présenté au public dès cet été. Il passera par une enquête publique afin de recueillir les avis et contributions de tous. L'objectif est ensuite de permettre aux fabricants de construire ce type de clavier, si toutefois la demande est suffisante. En attendant une éventuelle adoption du public, l'administration pourrait utiliser en premier lieu ces claviers.
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