Les écrans de smartphones ne cessent d'afficher des définitions toujours supérieures. La 4K n'est plus très loin et pourrait même devenir réalité sur le prochain Galaxy S6 de Samsung. ARM met donc au goût du jour son processeur graphique, le Mali, afin que ce dernier puisse satisfaire ces surfaces d'affichage toujours plus gourmandes.
Ce ne sera toutefois pas le cas des trois puces présentées par ARM : le Mali-T820 n'est en effet pas assez performant pour assurer une telle prestation, et son intérêt principal reste un fonctionnement économique en énergie. Il devrait prendre place dans des smartphones d'entrée de gamme.
Le Mali-T830 remplace avantageusement le Mali-T622, puisqu'il est, d'après ARM, 55% plus rapide que ce dernier. Il équipera les modèles de milieu de gamme.
C'est le Mali-T860 qui constitue finalement le fer de lance de ARM et dont seront munis les smartphones les plus performants. Doté de 16 cœurs cadencés à 695 MHz (contre 650 MHz pour les Mali-T820 et 830), ce processeur graphique dispose d'un cache de niveau 2 allant de 256 Ko à 2 Mo, là où celui des T820 et T830 ne dépasse pas les 256 Ko.
Ces nouveaux membres de la famille Mali, qui inaugurent la quatrième génération de l'architecture Midgard, sont tous compatibles OpenGL ES 3.1, DirectX 11, OpenCL 1.2 et RenderScript et proposent un support YUV 10 bits.
Ces processeurs graphiques devraient intégrer les smartphones et tablettes utilisant des SoC ARM d'ici la fin de l'année prochaine, voire le début de l'année suivante.
