Le groupe TERA se présente comme le « leader français de l'approche globale de la mesure et du suivi de la qualité de l'air ». Plus concrètement, il est constitué d'une cinquantaine de personnes qui travaillent depuis 15 ans dans des domaines scientifiques autour de problématiques environnementales. L'idée de Breathe Up, c'est de mesurer la qualité de l'air ambiant mais surtout de comprendre l'impact de cette qualité, bonne ou mauvaise, sur l'organisme de l'utilisateur concerné, en fonction de son profil (femme, homme, jeune, senior, sportif, sédentaire, etc) et de son contexte (sommeil, déplacement en voiture, à pieds, à vélo, pratique sportive, etc.). Autrement dit, l'application vous dit à quels polluants vous vous exposez, quelles conséquences vous risquez et comment améliorer les choses.
Pour fonctionner, Breathe Up s'appuie sur un écosystème numérique fait d'un capteur personnel à porter sur soi, d'un capteur fixe à mettre dans sa pièce de vie principale et du cloud (pour la remontée et la descente des informations). Les capteurs vont détecter les particules nocives à la santé présentes dans l'air ou encore surveiller le taux de CO2 ambiant, mais aussi mesurer l'activité du porteur. Ces données seront recoupées avec les informations personnelles ou encore la géolocalisation de l'utilisateur.
Pascal Kaluzny, fondateur du Groupe TERA précise qu'on ventile entre 5 et 200 litres l'air par minute, selon notre activité. D'où l'importance de savoir ce qu'on respire. Notamment dans les villes, très peuplées et polluées. Pour aller plus loin, le Groupe TERA veut équiper les collectivités de capteur urbains, afin de disposer de données publiques permettant un quadrillage géographique plus précis pour le recoupement des informations.
On ne sait pas encore quand ni à combien sera commercialisée cette solution mais nous suivrons son évolution de près.