2/10, c'est l'indice de réparabilité attribué par le site spécialisé américain iFixit à l'iPad de 7ème génération. Une note malheureusement commune sur un produit de ce type, que la conception rend difficilement réparable.
Annoncé début septembre, lors de la dernière keynote d'Apple, l'iPad de septième génération arbore un écran Retina de 10,2 pouces et une puce A10 Fusion pour un tarif de départ fixé à 389 euros en France. Une nouvelle ardoise intéressante à bien des égards et intégralement désossée par iFixit. L'occasion pour le site d'en dévoiler les faiblesses de conception, tout en pointant un potentiel de réparabilité des plus limités.
Beaucoup d'adhésif... et port Lightning impossible à remplacer seul
Principal problème mis en évidence par iFixit concerne la colle et les adhésifs employés en masse au sein du nouvel iPad. Le site rapporte notamment qu'une « solide barrière d'adhésifs entrave toutes les réparations ». Ils servent notamment à maintenir en place certains composants clés, comme la batterie ou la carte mère, dans le châssis.Leur remplacement s'en trouve donc largement compromis. iFixit indique aussi que le port Lightning (souvent sujet à des pannes et donc à un éventuel remplacement) est soudé à la carte-mère. En cas de problème avec le port Lightning, c'est donc l'ensemble de la carte-mère qu'il faudra changer.
L'écran LCD et sa vitre : deux pièces distinctes faciles à changer
Quelques points positifs sont heureusement à relever. On découvre par exemple que la dalle LCD et la vitre qui la recouvre ne sont pas fusionnées. En clair, il est possible de remplacer facilement la vitre si cette dernière est cassée... Sans avoir à changer l'écran placé dessous. Une bonne nouvelle, puisque le prix de la réparation s'en trouvera nettement réduit.iFixit indique enfin que l'écran LCD de l'iPad 7 est facile à enlever une fois que la vitre est retirée. Pas de quoi rehausser la note finale, qui relègue la nouvelle tablette d'Apple au rang des appareils les plus difficiles à réparer soi-même.
Source : iFixit