Des chercheurs coréens sont parvenus à augmenter encore l'intérêt du graphène dans le cadre d'une utilisation pour les batteries. La méthode est simple : une bonne friture.
Une batterie, c'est avant tout deux électrodes qui ont d'autant plus d'intérêt que leur capacité à conduire l'électricité est importante. Dans cette optique, le graphène (un enchevêtrement particulier d'atomes de carbone) dispose d'arguments sérieux qui en font un candidat convoité : il est très stable et extrêmement conducteur. C'est pourquoi de si nombreuses recherches sont menées sur cette structure, qui n'a pourtant pas encore révélé tous ses secrets.
Des chercheurs de l'université de Yonsei et de l'Institute of Ceramic and Technology en Corée du Sud ont ainsi découvert qu'ils pouvaient augmenter la surface d'échange (essentielle pour produire une batterie de grande capacité) d'une électrode en graphène, en agrégeant « simplement » les molécules à la manière d'une éponge sphérique.
La découverte ne se situe pas dans cette structure particulière, mais plutôt dans la technique mise en œuvre pour l'obtenir. Deux étapes sont nécessaires : casser une suspension aqueuse de molécules de graphène en micro-gouttes par des ultrasons, puis passer ces petits agrégats dans un bain à 160°C constitué d'un solvant organique et d'acide ascorbique.
Ce traitement, relativement simple à appliquer à grande échelle, serait selon les chercheurs une étape majeure dans la production de batterie à l'endurance plus conséquente.
Une friture de graphène pour des batteries plus endurantes
Publié le 19 janvier 2015 à 10h03
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