Après nous être entretenu avec Jen-Hsun Huang et Chris Malachowsky, les co-fondateurs historiques de NVIDIA, nous avons pu discuter avec Jeff Fisher, vice-président de l'unité GPU et MCP de la firme de Santa-Clara. L'occasion de faire le point sur l'avenir des chipsets nForce pour processeurs Intel mais aussi d'évoquer le passage en 55nm des puces graphiques haut de gamme :
Alors que tout allait bien ces dernières années pour la firme au caméléon, la situation s'est subitement dégradée, et ce en l'espace de quelques semaines, avec d'une part le retour sur le devant de la scène d'un concurrent de poids, AMD, d'autre part l'accentuation de la pression mise par Intel, et surtout la publication de comptes trimestriels plombés par une charge exceptionnelle de 200 millions de dollars. Charge qui trouve son origine dans la découverte d'un grave problème affectant la fiabilité des puces graphiques GeForce 8400 et 8600M utilisées dans nombre d'ordinateurs portables. Bien que NVIDIA ait admis publiquement le problème, en provisionnant une charge censée couvrir le coût généré par l'échange ou la réparation des ordinateurs portables défectueux, la firme s'est toujours refusé à communiquer les modèles de puces exactement incriminés par ce problème, un problème qui trouverait ses origines dans l'un des matériaux utilisés lors de la fabrication et qui se traduit pour l'utilisateur par un affichage corrompu.
Alors que la précédente édition de l'IDF avait été particulièrement riche en matière d'annonces autour du processeur Atom et des MID (Mobile Internet Device) ou Netbooks qui l'accompagne, la cuvée de ce mois d'août réserve une place plus réduite à cette nouvelle plate-forme.
Changement de discours chez Intel. Il y a quelques années le fondeur tentait de nous rassurer sur l'avenir du CMOS, la technologie qui désigne les circuits intégrés qui animent nos micro-processeurs. Or aujourd'hui, Justin Rattner, actuel CTO ou Chief Technology Officer d'Intel, admettait tout de même qu'à force de miniaturiser les transistors la chaleur générée et la consommation électrique avaient tendance à augmenter. Et si le passage au 32nm pour la fabrication des processeurs est déjà assuré chez Intel, l'avenir reste encore incertain sur les futures technologies de gravure, les choix n'étant pas clairement arrêté vis à vis notamment du type de transistor à utiliser avec le procédé en 22nm par exemple. Sans apporter de réponse à ses problématiques, Justin Rattner a fait le point sur l'avancée du développement de la technologie laser dans les semi-conducteurs. Après avoir réussi à générer un faisceau laser depuis un circuit en silicium, les chercheurs d'Intel ont maintenant réussi à intégrer dans le circuit des miroirs.
Alors que la précédente édition de l'IDF avait été particulièrement riche en matière d'annonces autour du processeur Atom et des MID (Mobile Internet Device) ou Netbooks qui l'accompagnent, la cuvée de ce mois d'août réserve une place plus réduite à cette nouvelle plate-forme. Anand Chandrasekher, l'un des pères de la mobilité chez Intel, a ainsi ouvert son keynote avec quelques observations assez inspirées sur la progression de l'Internet, avant de rebondir sur le fait que les solutions de type Atom répondent réellement aux besoins d'accès à Internet depuis des terminaux compacts sans dégrader l'expérience du Web (comprenez que la consultation d'un site Web sur une plate-forme de ce type donnera le même rendu que sur un ordinateur personnel). Et Anand d'enchaîner sur une présentation des nouveaux MID, ou encore du nouvel UMPC de Panasonic, un modèle rigidifié pour plus de solidité et qui a fait quelques tours dans les airs avant de choir sur le sol.
L'IDF est l'occasion pour les partenaires d'Intel d'exposer leurs nouveaux produits à commencer par LucidLogix, une firme jusqu'à présent inconnue il faut bien l'avouer. A l'instar d'ATI ou de NVIDIA, LucidLogix est une compagnie fabless qui ne dispose donc pas d'usine. Du reste, pour terminer cette rapide présentation de Lucid Technology, il nous faut préciser qu'Intel Capital a notamment investi dans cette société. Mais revenons à l'Hydra Engine, le produit présenté par Lucid à l'occasion de cet IDF. Il s'agit d'un contrôleur PCI-Express, de première génération, d'un genre un peu particulier puisqu'il vise à permettre l'utilisation simultanée de deux cartes graphiques sans passer par les technologies propriétaires comme le SLI ou le CrossFire. Pour cela, Lucid a donc du développer un pilote qui s'insère entre le pilote graphique et l'API graphique. Du reste, la technologie de Lucid fonctionne parfaitement avec les derniers titres DirectX 10, nous dit-on.
Intel profite de l'IDF 2008 pour faire le point sur sa feuille de route pour l'année en cours et celle à venir. On y apprend, sans surprise, que les processeurs Core i7 Extreme et Core i7, premiers représentant de l'architecture Nehalem sortiront en fin d'année 2008 avec la plate-forme X58. Début 2009, Intel devrait démarrer les déclinaisons de son architecture Nehalem avec la sortie de Lynnfield, un processeur avec quatre coeurs et 8 threads. Face aux premiers Core i7, nom de code Bloomfield, le Lynnfield se présente comme un processeur plus abordable : il sera dépourvu de bus QPI, pour utiliser un lien DMI, utilisera un socket différent et son contrôleur mémoire ne supportera que deux canaux de DDR3.
La fin de l'année s'approche et alors que nous entrons dans la dernière ligne droite, Intel fourbit ses armes pour préparer au mieux le lancement de sa nouvelle micro-architecture Nehalem avec les futurs processeurs Core i7. Pour accueillir ces nouveaux processeurs, il faudra changer de carte mère et s'équiper, dans un premier temps, d'un système avec chipset X58. Intel présentait à cet effet sa première carte mère X58 pour le grand public, la SmackOver ou DX58S0.
Bien que la future solution graphique d'Intel, nom de code Larrabee, soit encore nimbée d'un voile de mystère, ses caractéristiques se dévoilent peu à peu. Lors de cet IDF, Pat Gelsinger, Vice président de la division entreprise d'Intel, a pu se laisser aller à quelques indiscrétions notamment au sujet du positionnement des premiers produits basées sur l'architecture multi-coeurs Larrabee. Ainsi, lors d'une table ronde à laquelle nous participions, Pat Gelsinger a indiqué que l'objectif avec Larrabee était d'obtenir des performances supérieures aux solutions AMD et NVIDIA et ce qu'importe l'API utilisée par le jeu (Direct 3D ou OpenGL).
Parallèlement aux annonces de produits et de technologies, Pat Gelsinger a profité de son keynote pour partager ses vues sur l'évolution de l'Internet. Selon Pat Gelsinger, l'Internet vient d'entrer dans sa quatrième phase, une phase où l'aspect technologique s'efface au profit d'une présence massive dans tous les appareils de la vie quotidienne, ce qu'Intel baptise l'ère de l'Embedded Internet ou Internet embarqué.
Parallèlement à l'annonce de son nouveau processeur SOC dédié aux téléviseurs et autres décodeurs, voir IDF 2008 : Intel annonce ses quadri-coeurs mobiles, Intel annonce un partenariat avec Yahoo ! pour amener aux téléviseurs ainsi équipés l'expérience de l'Internet. Exit Viiv, exit Windows Media Center, Intel veut proposer, avec Yahoo ! Widget Channel, une application conçue pour la télévision s'intégrant parfaitement aux programmes TV. Conçu autour du Yahoo ! Widget Engine, le Yahoo ! Widget Channel permet via quelques pressions sur votre télécommande de consulter la météo, de suivre l'évolution des cours de la bourse ou encore de télécharger des bandes annonces. D'autres services sont bien sûr disponibles comme un accès à eBay, ou bien un résumé des événements sportifs de la journée ou encore l'accès à Flickr.
Cette seconde journée de l'IDF aura vue une bonne partie du keynote matinal consacré à la télévision en général et aux loisirs qui s'y rattachent. Alors que l'expérience WebTV n'a eu qu'un succès d'estime aux Etats-Unis, Intel profitait de l'IDF pour annoncer le lancement d'un tout nouveau processeur destiné aux téléviseurs et set-top boxes afin de mettre l'Internet au coeur de la télévision. Connu sous le nom de code Canmore le processeur Intel CE 3100 est un SOC ou System on a Chip qui réunit sur une même puce un processeur, un circuit graphique, un décodeur vidéo ainsi qu'un chipset.
Alors qu'Intel lançait hier ses premiers processeurs quadri-coeurs pour ordinateurs portables, voir IDF 2008 : Intel annonce ses quadri-coeurs mobiles, le fondeur en profitait également pour annoncer de nouveaux processeurs mobiles un peu plus conventionnels. Nous avons d'abord droit aux Core 2 Duo SP9300, SP9400, SL9400, SU9300 et SU9400, des processeurs double-coeurs, gravés en 45nm, dont la particularité est à chercher du côté du form factor. Alors que le MacBook Air d'Apple inaugurait un nouveau format de processeurs Core 2, un format plus petit pour mieux s'intégrer dans les ordinateurs de taille compacte, Intel commercialise dorénavant toute une gamme de processeurs mobile de petite taille et en 45nm s'il vous plait alors que le MacBook Air et le X300 de LeNovo se contentent d'une puce gravée en 65nm. Physiquement la puce est constitué d'un carré de 22mm de côté et non de 35mm comme précédemment.
Parallèlement aux annonces de produits et de technologies, Pat Gelsinger a profité de son keynote pour partager ses vues sur l'évolution de l'Internet. Selon Pat Gelsinger, l'Internet vient d'entrer dans sa quatrième phase, une phase où l'aspect technologique s'efface au profit d'une présence massive dans tous les appareils de la vie quotidienne, ce qu'Intel baptise l'ère de l'Embedded Internet ou Internet embarqué. Pour Pat Gelsinger, les périphériques intégrant un accès à Internet seront de plus en plus nombreux et le vice président de la division entreprise d'Intel de présenter un téléphone IP de nouvelle génération, utilisant l'architecture Intel (IA) et doté d'une interface tactile à la iPhone pour remplacer votre vieux téléphone filaire. Intel pense que l'Internet embarqué devrait profiter aux systèmes de divertissement pour véhicules tout comme aux systèmes de domotique ou encore au secteur de la santé. Et en matière de divertissement pour automobile, un véhicule BMW était présent sur scène pour nous montrer ce qu'il était possible de faire avec un système IA embarqué.
Intel a profité de l'IDF pour évoquer rapidement la prochaine évolution liée à son processeur faible consommation étudié pour les ordinateurs économiques et compacts : l'Atom. La firme de Santa-Clara a effectivement précisé que la version bi-coeur de l'Atom, le 330, devrait être dévoilé au mois de septembre prochain.
Les prévisions récemment dévoilées par l'institut d'analyse IDC pour le deuxième trimestre 2008 font état d'une légère progression d'Intel sur le marché des processeurs x86, avec des parts de marché qui progressent de 0,9% sur trois mois pour atteindre 79,7%. Son principal concurrent, AMD, aurait quant à lui livré 19,7% des processeurs sur ce trimestre, un résultat en baisse de 1,2%.
Après Pat Gelsinger, c'est au tour de Dadi Perlmutter de profiter de l'espace médiatique offert par l'IDF pour annoncer des nouveautés dans la gamme de produits Intel et plus particulièrement dans le segment mobile. C'est ainsi que Perlmutter a officialisé l'arrivée des processeurs quadri-coeurs pour ordinateurs portables. Intel devrait donc proposer le Core 2 Extreme QX9300 et le Core 2 Quad Q9100, deux processeurs quadri-coeurs gravés en 45nm et utilisant l'architecture Penryn.
Après la politique, place aux annonces produits. Dans son keynote, Pat Gelsinger, actuel vice président entreprise d'Intel, a consacré une bonne partie de son temps à Nehalem, la nouvelle architecture d'Intel qui fera ses premiers pas avec les processeurs Core i7 (voir Le successeur du Core 2 Duo sera le Core i7). Pat Gelsinger a tout d'abord indiqué que les premiers processeurs Core i7 arriveront bien sur le marché en fin d'année. Alors que les caractéristiques de l'architecture Nehalem ont déjà été largement discutées, avec pour démarrer quatre coeurs sur un design monolithique profitant chacun de la technologie HyperThreading, l'intégration d'un contrôleur mémoire DDR3 sur trois canaux, l'utilisation d'un nouveau bus système, le QPI, ou encore l'ajout des instructions SSE 4.2.
C'est aujourd'hui que s'ouvre l'IDF, le salon des technologies Intel, à San Francisco. Alors que l'on attend de cette première journée diverses annonces, la journée de pré-ouverture de l'IDF, alias Day Zero fut l'occasion pour Intel de présenter quelques-uns de ses travaux en matière de recherche. Nous vous parlions ainsi hier des avancées en matière de technologies pour les écrans sans fil (voir Des progrès pour l'affichage sans fil chez Intel), mais il nous faut également revenir sur ce qu'Intel baptise le Mobile Wellness Management dans le cadre de ses recherches Carry Small, Live Large. Il s'agit ici de développer tous azimuts les capteurs pour fournir toujours plus d'informations sur l'état de l'individu à la machine avec pour ambition de rendre les périphériques qui nous entourent capables, à terme, de nous identifier : une télécommande pourrait ainsi vous reconnaître à la façon dont vous appuyez sur les touches.
Un processeur AMD Athlon 64 2000+ cadencé à 1 GHz testé par Tom's Hardware prouve qu'AMD dispose d'une arme intéressante pour concurrencer l'Atom d'Intel. D'après les tests réalisés par Tom's Hardware, le dernier né de chez Intel aurait effectivement du soucis à se faire. En effet, la plateforme Athlon 64 2000+ associé à un chipset AMD780G consommerait moins d'énergie qu'une plateforme Atom 1,6GHz + 945G, même si l'Athlon 64 2000+ reste plus gourmand qu'un Atom avec une consommation de 8 watts.
En ce jour de pré-ouverture de l'IDF, le salon tri-annuel des technologies Intel, le géant de Santa-Clara présentait quelques-uns de ses travaux de recherche notamment en matière d'échange de données avec des écrans sans fil. Le sujet avait déjà été abordé en avril dernier lors de l'IDF Shanghai (voir Intel évoque les écrans sans fil) et cette fois-ci Intel développe un peu plus les technologies à mettre en place au niveau de l'écosystème, plutôt que les technologies de transmission pures et dures. Ainsi Intel faisait la démonstration d'une technologie logicielle permettant de détecter automatiquement les écrans présents sur le réseau sans fil afin d'envoyer le signal vidéo sur l'écran en question. La démonstration était assez complexe puisqu'on avait d'un côté un UMPC Sony avec une carte Wi-Fi tournant sous Ubuntu et envoyant le signal vidéo non pas directement au téléviseur (aucun téléviseur avec récepteur sans fil n'existant pour le moment) mais à un ordinateur portable. L'ordinateur portable était connecté au téléviseur et retransmettait ainsi le signal vidéo. L'objectif de la démonstration était de mettre en avant la découverte automatique par le logiciel de la présence de l'écran sans fil sur le réseau et d'activer la sortie vidéo vers ce moniteur tout en sécurisant la transmission.
Spécialiste de l'audio, Creative Labs s'est initialement fait connaître du grand public par l'entremise de ses cartes son de la série Sound Blaster, avant de se diversifier largement pour proposer des webcams ou même des baladeurs MP3. Alors que la carte son constitue le cœur de métier historique de Creative Labs, l'évolution du marché des PC a lourdement pesé sur cette activité, la dite carte son étant passée en quelques années du statut d'accessoire indispensable à celui d'accessoire franchement superfétatoire. Il faut dire que l'intégration d'un circuit audio directement sur les cartes mères a brusquement limité tout l'intérêt de la carte son dédiée et ce bien souvent au mépris des problématiques de qualité audio.
Il y'a encore quelques années, l'idée de faire tourner Windows nativement sur un Mac était complètement farfelue, tout comme l'était le passage à des processeurs x86, le PowerPC étant considéré comme la grande force de la plate-forme. Il était évidemment possible de faire tourner Windows en émulation, grâce à Virtual PC de Connectix, racheté depuis par Microsoft, mais les besoins en ressource de l'émulation d'un processeur x86 sur une architecture PowerPC étaient tellement importants que les performances très limitées interdisaient tout usage autre qu'occasionnel. La donne a changé avec la sortie des premiers Mac équipés de processeurs Intel en janvier 2006, quelques mois après une annonce choc qui avait pris tout le monde de cours. Très vite, quelques courageux développeurs se sont lancé le défi de faire tourner une version de Windows sur un Mac.
Intel remet ça ! Le célèbre fabricant de microprocesseur a organisé sa « Intel Demo Competition 2008 » pendant le mois de juillet et août. Le principe est identique à celui de l'année dernière, à savoir créer des démos avancées en tirant profit des dernières technologies processeurs (nouvelles instructions, architecture multicoeurs...).
En marge du futur lancement de la plateforme Core i7 dont nous parlions hier, Intel met à jour le catalogue de la famille Core 2. Quatre nouveaux processeurs gravés en 45 nm font leur apparition, tandis que le prix d'un ancien modèle baisse.
Le fondeur Intel devrait lancer en toute fin d'année ses nouveaux processeurs de bureau dont l'architecture est connue sous le nom de code Nehalem. Celle-ci a déjà fait l'objet de nombreuses actualités dans nos colonnes, l'architecture ayant été largement dévoilée par Intel. Le site Expreview a dévoilé en fin de semaine dernière le nom officiel de ces prochains processeurs. Exit les Core 2 Duo et place donc aux processeurs Core i7. Intel choisit donc de conserver la marque Core en agrandissant la famille Core avec l'arrivée des Core i7. Histoire de vous faire patienter, voici les premiers logos :
Asus n'en finit plus de décliner le concept de l'Eee PC, et ne cesse de multiplier les références. Au sommet de la pyramide formée par la marque Eee PC, on devrait trouver dès le mois de septembre un modèle haut de gamme, aujourd'hui référencé comme le S101 : un ordinateur de 10,2 pouces, plus fin que les actuels Eee PC, et doté d'un disque SSD de 32 Go. L'ensemble serait animé par le processeur Atom N270 cadencé à 1,6 GHz d'Intel, et accompagné de 1 ou 2 Go de mémoire vive.
Alors qu'Intel vient de lancer officiellement Centrino 2, le fondeur aurait déjà en ligne de mire la prochaine évolution de sa plateforme pour ordinateurs portables, articulée autour des processeurs de génération Nehalem. D'après le magazine Digitimes, cette nouvelle plateforme porterait le nom de code Calpella, et pourrait voir le jour dans le courant du troisième trimestre 2009.
Evoqué depuis le mois d'octobre 2006, lors de l'acquisition d'ATI, le projet Fusion d'AMD se fait depuis largement désirer : aucune nouvelle concrète n'a été donnée par le fondeur, ce qui laisse place à tout type de conjectures. La dernière en date nous vient du site TGDaily, qui tiendrait ses informations de sources industrielles proches d'AMD : le projet Fusion devrait être concrétisé par une première puce tout en un baptisée « Shrike », qui réunirait au sein d'une même enveloppe un processeur double coeur de type Phenom et un processeur graphique de type DirectX 10.1, dont le nom de code serait RV800. La production de cet ensemble irait à la firme taïwanaise TSMC, qui mettrait à profit ses lignes de gravure en 40 nanomètres, inaugurées en mars dernier.
