Une clause contractuelle signée Tesla empêche la revente du Cybertruck, sans une autorisation explicite du constructeur.
Attendu pour la fin du mois, le Cybertruck de Tesla livrait quelques ultimes secrets il y a quelques jours encore, concernant notamment les dimensions (et le poids) de la bête. Aujourd'hui, on apprend qu'une clause contractuelle va empêcher les premiers acheteurs du pick-up électrique de le revendre. La première année, ces derniers devront impérativement passer par Tesla s'ils souhaitent se débarrasser de leur véhicule.
Tesla Cybertruck : pas de revente possible la première année
C'est officiel depuis quelques semaines déjà, les premiers exemplaires de Cybertruck seront livrés à leurs acheteurs à la fin du mois de novembre. Une bonne nouvelle pour ce pick-up électrique officialisé en 2019, même si Elon Musk a d'ores et déjà prévenu que le rythme de production sera encore très limité. Rappelons d'ailleurs que lors de son arrivée en France, le véhicule nécessitera un permis poids lourd (C) pour être conduit.
Décidément hors norme, le pick-up électrique du constructeur américain bénéficie également d'une clause bien spécifique, concernant sa revente. Ainsi, selon les clauses spécifiées par Tesla, la société indique pouvoir « exiger des dommages et intérêts d'un montant de 50 000 dollars ou de la valeur reçue en contrepartie de la vente ou du transfert, le montant le plus élevé étant retenu ».
Plus d'un million de clients auraient manifesté un intérêt pour le véhicule, mais le rythme de production sera limité dans un premier temps à 125 000 unités par an, avant de grimper à 250 000 véhicules produits par an à compter de 2025. Certains intéressés pourraient donc être contraints de patienter quelques années avant de pouvoir enfin se glisser à bord de leur bolide. Une situation à même de faire exploser les tarifs du bolide.
Tesla ne veut pas de spéculation
La décision du géant américain serait donc motivée par la volonté d'éviter toute forme de spéculation concernant le Cybertruck. Ainsi, les propriétaires qui souhaiteront revendre dans la première année leur véhicule devront tout d'abord en informer le constructeur américain.
Tesla sera en effet prioritaire sur le rachat du véhicule, sous certaines conditions, en déduisant notamment 0,25 dollar (0,23 euro) par kilomètre parcouru, sans compter l'usure et le coût des éventuelles réparations. Si jamais le groupe américain refuse de racheter le véhicule, le propriétaire sera alors autorisé à revendre son Cybertruck à un tiers, mais il faudra pour cela recevoir un consentement officiel, par écrit, de la marque.
Du côté de chez Tesla, on souhaite éviter autant que possible que les premiers acheteurs se livrent à une forme de spéculation, en revendant leur Cybertruck fraichement acquis à un tarif supérieur, en jouant sur la rareté du modèle.
Source : Engadget