« Direct to Cell », c'est le nom du service de liaison par satellite que SpaceX prévoit de lancer plus tard cette année. Actuellement en test, il fonctionnerait mieux que prévu sur les smartphones Android, mais aussi sur iPhone, selon une lettre adressée par l'entreprise aux régulateurs américains de la FCC.
Animé par la flotte de satellites du réseau Starlink, « Direct to Cell » doit arriver plus tard cette année sur une poignée de marchés, et il pourrait être plus efficace que prévu. C'est du moins ce que l'on apprend d'Android Authority, qui rapporte que SpaceX (derrière le projet) a adressé à la FCC une lettre dans laquelle sont évoqués les bons résultats obtenus par le service lors de sa phase de test initiale.
Objectifs remplis, voire même dépassés ?
On apprend ainsi que Direct to Cell aurait réussi à « atteindre voire dépasser les objectifs des tests ». Ces derniers ont été conduits sur « plusieurs modèles d'appareils Samsung, Apple et Google, non modifiés ,utilisant le spectre PCS G Block », lit-on, et consistaient principalement à envoyer des messages par SMS, mais aussi par l'intermédiaire de la messagerie intégrée à X.com (ex-Twitter) et de WhatsApp.
D'après SpaceX, le service n'a rencontré aucun problème pour l'envoi et la réception de messages, et ce quel que soit l'environnement testé. L'entreprise évoque notamment des essais conduits dans la ville américaine de Redmond (État de Washington), mais aussi à Mountain View (Californie) et à Kansas City (Missouri) dans des « zones urbaines et rurales, en intérieur et à l'extérieur, avec un ciel dégagé et sous de la végétation ».
Précision est également faite par SpaceX que les smartphones testés ont été en mesure de communiquer via Direct to Cell sans « interférences nuisibles provenant d'appareils à bande adjacente ».
« Direct to Cell » pour bientôt, mais pas tout de suite en France
Comme le rappelle Android Authority, SpaceX s'est associé à l'opérateur américain T-Mobile pour lancer Direct to Cell auprès de ses abonnés outre-Atlantique. Lors de son lancement, le service doit assurer une couverture aux États-Unis, mais aussi à Hawaï, dans certaines parties de l'Alaska, à Porto Rico et au sein des eaux territoriales américaines.
Direct to Cell doit également se concrétiser chez d'autres opérateurs à travers le globe, comme Rogers (au Canada), Entel (au Chili et au Pérou) Optus (en Australie), One NZ (en Nouvelle-Zélande), Salt (en Suisse) et KDDI (au Japon).
À ce stade, aucun opérateur français n’est toutefois présent sur la liste des partenaires de SpaceX.
- Internet haut débit (presque) partout
- Facilité d'installation
- Débits excellents
- Latence faible
- App intuitive et complète
- Possibilité de location du matériel
- Le coût du kit à l'achat
- L'installation nécessite un minimum de planification pour faire passer le câble de l'antenne
Source : Android Authority / FCC