© kovop / Shutterstock.com
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Selon l'Union européenne, Twitter devrait recruter plus de personnes, et ce afin d'améliorer sa modération.

Twitter est à nouveau rappelé à l'ordre par l'Union européenne, qui lui demande d'employer plus de personnes pour réguler les échanges. Un problème quand on sait que depuis sa reprise, Elon Musk a plutôt passé son temps à licencier du personnel.

Une meilleure modération, et vite !

L'Union européenne continue d'observer à la loupe les géants des réseaux sociaux, qu'elle va contrôler plus directement avec la mise en place du Digital Service Act. Et parmi eux, un réseau social a particulièrement retenu son attention : Twitter.

L'oiseau bleu a en effet déjà été l'objet d'un rappel de Thierry Breton, qui avait demandé à Elon Musk de mieux réguler son réseau. Et selon le Financial Times, Bruxelles serait revenue à la charge sur cette question, en demandant plus spécifiquement à l'entreprise californienne de recruter du monde.

Elle souhaite ainsi que Twitter embauche plus de modérateurs humains, mais aussi de fact-checkers, pour réduire les nuisances qu'elle a pu observer ces derniers mois. Et pour que l'entreprise détenue par l'homme le plus riche du monde puisse se conformer à ses nouvelles règles

Les employés, ça coûte

Pour le moment, Twitter n'emploie pas de fact-checkers, contrairement par exemple à son rival Meta. Et pour ce qui est de la modération, elle passe surtout par des solutions automatisées.

Ce rappel à l'ordre pourrait être gênant pour l'entreprise, qui a encore très récemment mis 10 % de ses effectifs à la porte. En effet, les problèmes financiers de la firme fondée par Jack Dorsey, qui persistent malgré les efforts de la direction, font que le personnel est maintenant devenu la « variable d'ajustement » de la gestion de l'entreprise.

Pour le moment, il s'agit simplement de conseils et d'appels, effectués durant des échanges entre les dirigeants de la société américaine et le régulateur européen. Mais qu'adviendra-t-il le jour où les admonitions se transformeront en obligations légales ?

Source : Reuters