La technique utilisée, qui se rapproche plus du Lifi que du wifi en réalité, ne risque toutefois pas d'avoir d'application commerciale sous peu : mais les vitesses de transfert de données qu'elle promet pourrait intéresser de nombreux groupes.
Une connexion sans fil à 42,8 Gbps ?
Actuellement, tout le monde le sait, le Wifi est la technique de connexion sans fil la plus utilisée : que ce soit en entreprise, en extérieur ou à la maison, le wifi est partout. Seul souci : il ne permet pas des débits supérieurs à 300 Mbps et, surtout, il est soumis aux divers désagréments que sont la structure des murs, les interférences d'autres réseaux voisins...Utile, le wifi présente donc divers problèmes que les chercheurs de l'université d'Eindhoven, aux Pays-Bas, ont voulu résoudre. Pour ce faire, ils se sont tournés vers une autre technologie : le Lifi. Il s'agit d'une technologie permettant un transfert de données via des pulsations dans la lumière. Avec la différence que cette fois ce sont les rayons infrarouges qui transmettent les données. Joanne Oh, à la tête de l'équipe de recherche, estime qu'il serait possible d'avoir des débits de 42,8 Gbps.
Aucune perte de données et pas de saturation du réseau ?
L'utilisation des infrarouges, inoffensifs pour l'homme, permet plusieurs choses : le débit est largement amélioré puisque les chercheurs ont atteint un transfert de données à 42,8 Gbps ; mais, surtout, il n'y a pas de saturation : l'utilisation d'antennes et de récepteurs spécifiques, facilement installables, permet d'attribuer à chaque appareil une longueur d'onde spécifique. De fait, tous les appareils connectés au réseau peuvent avoir le débit maximum (contrairement au wifi où le débit est partagé).Seul souci : l'utilisation des infrarouges empêche le réseau de traverser les murs. Les chercheurs ont pallié ce problème en faisant en sorte que lorsque le récepteur n'est plus à portée d'une antenne ce soit une autre antenne qui prenne directement le relai sans perte de réseau ou de débit.
Toutefois, selon les chercheurs et notamment le directeur du programme BROWSE, le professeur Ton Koonen, au sein duquel cette recherche a été menée, il faudra attendre au minimum cinq ans avant qu'une version commercialisable de cette nouvelle technologie ne voit le jour. En attendant, on va continuer de pester sur notre réseau.
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