Fitbit est de retour une année de plus avec une nouvelle version de sa célèbre Versa. Faisant table rase des défauts du passé, la nouvelle venue se veut plus complète que jamais. Sera-t-elle toutefois à la hauteur de la concurrence plus féroce que jamais ?
- Design soigné
- Fitbit OS en amélioration
- Enfin le GPS et le SpO2 !
- Écran AMOLED très sexy
- Nombreux exercices de méditation et coaching (avec Fitbit Premium)
- Programme Premium discutable...
- Précision du GPS
- Bouton tactile peu précis
- Autonomie perfectible
- Encore quelques bugs de connexion
Bien qu’étant maintenant sous la férule de Google, Fitbit n’en conserve pas moins une certaine indépendance. La marque américaine est d’ailleurs en pleine forme cette année puisqu’elle sort non pas une, mais deux montres connectées sport : la Sense et la Versa 3.
Les précédents modèles de la gamme Versa souffraient à leur époque de certains défauts gênants comme l’absence de GPS ou un OS relativement bogué. Jamais deux sans trois ? Ou cette année sera-t-elle l’époque du renouveau ? Nous avons testé la Versa 3 pendant plusieurs jours, il est temps de vous livrer nos impressions.
Pour ce test, nous avons obtenu un exemplaire bleu nuit/or pâle de la smartwatch. Celle-ci est commercialisée officiellement à 229.95€, soit 30€ de plus que la Versa 2 à son époque. Deux autres coloris sont disponibles à la vente au même prix.
Maintenant que les présentations sont faites, rentrons dans le vif du sujet et vérifions si la Fitbit Versa 3 fait le poids face à ses nombreuses concurrentes !
Fitbit Versa 3 : fiche technique
Rien ne ressemble plus à une Versa qu’une autre Versa. Fitbit fait néanmoins quelques efforts pour rattraper son retard par rapport à la concurrence en ajoutant par exemple le sacrosaint GPS à sa montre connectée.
La fiche technique semble d’ailleurs plutôt sympathique :
Boitier rectangulaire 40 mm avec bracelets propriétaires
Écran tactile 1.58” AMOLED – 336 x 336 px
Musique via Spotify et Deezer
Bluetooth 5, Wi-Fi b/g/n
GPS + Glonass
Capteur de rythme cardiaque + SPO2
Microphone + haut-parleur
Étanche 50 m
NFC avec Fitbit Pay
40.48 x 40.48 x 12.35 mm
Poids : 43 grammes (avec le bracelet)
Autonomie : 6 jours en mode connecté / 12h en mode GPS
Système Fitbit OS
Si on reste sur un look rectangulaire avec des bords arrondis, les composants internes de la smartwatch font un joli bond en avant. L’écran est plus grand, mieux défini. On a maintenant un suivi du SpO2 fonctionnel. On peut même profiter de l’assistant vocal Alexa, encore peu répandu sur les montres connectées.
L’orientation de la Versa 3 reste la même que sur les précédentes générations : coaching santé et fitness. Ici, point de suivi multisport ou même d’outils de navigation poussés. Fitbit suit une approche bien-être similaire à celle de Withings. Les sportifs adeptes de métriques et de performances s’orienteront donc plutôt vers la Garmin Venu Sq, plus austère mais ô combien efficace dans sa partie.
Design : une smartwatch moderne et diablement élégante !
L’appréciation du design d’une montre est toujours une affaire de goûts personnels. Mais quand on voit la Versa 3, il est difficile de ne pas être attiré par son apparence.
Le boitier de 40 mm conserve son format rectangulaire typique de la gamme Versa, tout en s’arrondissant un peu. Il en ressort une montre moderne, discrète mais pas trop austère. En bref, le juste mélange dans un boitier unisexe tout en aluminium !
On constate aussi la disparition du bouton physique latéral, remplacé par une zone tactile. Un choix qui permet de donner à la tocante un aspect lissé du plus bel effet. Mais alors quelle galère à l’utilisation... Ce “bouton” tactile est d’une imprécision frustrante, mélangeant appuis simples et doubles, ne réagissant parfois pas du tout à nos sollicitations... Heureusement qu’on peut s’en passer dans la plupart des cas !
Au dos de la montre, on découvre le nouveau capteur de rythme cardiaque nommé Pure Pulse 2.0. Fitbit nous promet une bien meilleure capture du rythme cardiaque, ainsi qu’un suivi du taux d’oxygénation dans le sang.
Pour l’anecdote, le suivi du SpO2 est apparu pour la première fois sur la Fitbit Ionic. Enfin, il aurait dû être embarqué sur cette montre lors de sa sortie officielle, mais ce ne fut jamais le cas. Il aura fallu attendre la sortie de la Versa 3 plusieurs années après pour que l’ensemble de la gamme Versa profite du suivi SpO2. Presque trois ans d’attente, ça fait long !
Il y a un autre petit point gênant sur la Versa 3 : le bracelet. Il est malheureusement propriétaire. L’avantage, c’est que la fixation est très simple et tient bien en place. Tout en silicone sur notre modèle de test, il se révèle très doux et léger. La montre ne pèse d’ailleurs que 43 grammes, se faisant vite oublier une fois au poignet.
La Versa 3 marque donc pas mal de points en termes de look, mais se perd un peu à vouloir trop en faire.
Écran : la magnificence de l'AMOLED
Ce n'est pas la première fois que Fitbit s'essaie à la technologie AMOLED. La seconde génération de Versa profitait déjà d'une dalle de ce type avec un excellent rendu des couleurs.
La Versa 3 suit la même voie, avec cette année une dalle un peu plus grande que précédemment. Elle est entourée de bordures un peu trop larges, mais on s'y habitue vite. Il faut dire que cet écran flatte particulièrement la rétine tant il est bien maîtrisé.
Les couleurs sont vives mais n'en font pas trop comme c'était le cas sur la Galaxy Watch 3 de Samsung. La Versa 3 est plus douce, tout en sachant conserver une bonne luminosité dans la plupart des cas, ainsi que les fameux contrastes infinis propres à l'AMOLED. En un mot comme en cent : l'écran de la Versa 3 est diablement séduisant !
Son seul défaut réside dans des reflets trop présents. Sa forme bombée n'aide pas à améliorer les choses. En plein jour, il faut souvent jouer avec l'inclinaison pour bien discerner les données. Rien de bien méchant, heureusement.
Système d’exploitation : Fitbit OS enfin au top de sa forme
Fitbit OS, c’est une sacrée histoire. Les possesseurs de Ionic et Versa sauront probablement de quoi je parle. Problèmes de connexion, bugs à répétition, manque de réactivité : le système mobile américain est loin d’être le plus optimisé de tous les temps. L’arrivée de la Versa 2 a pas mal amélioré les choses, mais il restait encore du boulot pour rendre l’ensemble plus cohérent. C’est ici qu’entre en scène la Versa 3.
Avec la dernière mouture de sa montre phare, le constructeur américain nous livre enfin un logiciel optimisé comme il faut. Le fonctionnement et l’apparence restent les mêmes qu’auparavant, du moins dans 90% des cas. Suivez le guide pour en savoir plus sur Fitbit OS !
Comme toute montre connectée qui se respecte, on trouve le cadran principal au centre du système. La Versa 3 peut maintenant stocker cinq watchfaces dans sa mémoire, chose impossible avant.
Avec un glissement vers la gauche, on accède aux applications. Il y en 13 qui sont préinstallées, libre à vous d’en ajouter ou d’en retirer depuis l’application Android/iOS de votre smartphone. Le magasin Fitbit est malheureusement assez pauvre, ne vous attendez pas à faire des folies...
D’un swipe vers la droite, on arrive aux paramètres rapides. D’ici, vous pourrez activer en un clic le mode Always On, gérer la luminosité de l’écran ou encore lancer le mode Ne Pas Déranger. Vous aurez en prime l’indicateur de charge, histoire de garder un œil sur la batterie.
Toujours depuis le cadran principal, un glissement vers le bas vous donnera accès à vos notifications d’applications, mails, SMS ou appels manqués.
Pour terminer, vous pourrez jeter un œil à vos statistiques de la journée avec l’écran Aujourd'hui, accessible par un swipe vers le haut sur l’écran principal. Les champs affichés sont personnalisables depuis la montre. L’affichage est le même que sur l’application mobile, ce qui permet de conserver une certaine cohérence esthétique.
Vous en voulez plus ? Dans ce cas, il ne vous reste qu’à utiliser le bouton tactile. Un appui long réveille l’assistant vocal Alexa, lancé l’an dernier sur la Versa 2. La belle IA reprend du service sur la troisième génération de Versa. Elle devrait être rejointe par Google Assistant au début de l’année 2021 si Fitbit tient ses promesses. Une récente mise à jour permet aussi à l’assistant virtuel de vous parler avec le haut-parleur de la montre. L’implémentation devrait s’améliorer dans les prochaines semaines, IA de Google en tête.
Pour terminer, un double appui sur le bouton tactile à la gauche du boitier ouvre quatre raccourcis personnalisables. Vous pouvez ainsi paramétrer une activité, le paiement sans contact ou toute autre fonction de la montre. Dommage que le bouton soit aussi capricieux, le double appui perd vite de son intérêt...
Malgré ce petit point sombre, Fitbit OS fait un sacré bond en avant. La montre est bien plus réactive que ses aînées, plus complète aussi. C’est un vrai plaisir que d’utiliser la Versa 3 au quotidien et de ne plus avoir à subir tous les bugs présents sur les anciens modèles !
Fonctions sport : le fitness et le bien-être en ligne de mire
Dans le grand monde des smartwatches dédiées au sport, deux écoles s’affrontent. On a d’un côté les montres centrées sur les performances, bourrées de métriques telles que la Suunto 5, la Polar Vantage V2 ou encore la Forerunner 745 de Garmin. Ces modèles sont souvent complexes et destinés aux sportifs qui aiment avoir un maximum de données sous la main.
De l’autre côté du marché, on trouve les montres Withings ScanWatch, Huawei Watch Fit et autres modèles de chez Amazfit. Ici, on sent bien l’orientation plus grand public, avec des systèmes plus simples à appréhender mais avec moins de données. Ces smartwatches ont souvent une visée plus axée sur la santé et le bien-être, à base d’exercices guidés et de méditations. Devinez à quelle catégorie appartient la nouvelle Versa ?
Indéniablement, la seconde. Fitbit continue sa lancée dans la course au bien-être physique et mental. La Versa 3 nous propose ainsi l’accès à une vingtaine de profils sportifs, mais aussi de nombreux exercices de fitness, ainsi que de la méditation. Comme sur les précédentes montres connectées de la gamme, l’écran peut afficher des animations via Fitbit Coach pour vous guider. La qualité de ces dernières laisse d’ailleurs un peu à désirer avec un découpage image par image assez pauvre...
Le suivi des sports classiques est de son côté assez bien réalisé. On peut personnaliser l’affichage des champs de données, il est juste dommage de ne pouvoir en caser que trois sur la dalle. Fitbit fait d’ailleurs intervenir une nouvelle métrique avec les “minutes intensives”. Le but est d’en accumuler 150 en une semaine afin d’atteindre les recommandations de l’OMS. Dans l’absolu, il n’y a rien de nouveau dans ce système, la concurrence l’utilise depuis déjà pas mal de temps. Fitbit se met juste à la page, ce qui n’est déjà pas si mal !
Notez que cette belle montre connectée est capable de réaliser des activités fractionnées, ce qui est plutôt rare à ce niveau de prix. Par contre, elle ne pousse pas le vice jusqu’à proposer du multisport genre triathlon. Elle s’adresse avant tout aux personnes qui veulent entretenir leur corps de façon modérée, à coups d’exercices légers et d’entrainements guidés. Dans ce domaine, la Versa 3 est une championne.
En conditions d’exercice, le relevé du rythme cardiaque est de bonne qualité. Comme toujours, il faut éviter les variations trop brusques, la technologie optique n’est pas taillée pour les sports à fortes variations cardiaques. Ce capteur conviendra toutefois à la plupart des utilisateurs compte tenu de l’orientation fitness de la Versa 3.
Mais jetons plutôt un coup d’œil au GPS. C’est LA grosse nouveauté de cette montre, c’est même une grande première pour Fitbit qui accusait un gros retard à ce niveau. On sent d’ailleurs que la marque manque d’expérience : le suivi est loin d’être précis, la courbe faisant des dents de scie sur les trajets les plus rectilignes. On se servira du GPS uniquement pour avoir un aperçu empirique du trajet parcouru pendant une session, ça n’ira pas plus loin... La Versa 3 n’a d’ailleurs aucune fonction de navigation comme le fil d'Ariane ou l’enregistrement de points de navigation. La belle est une petite smartwatch urbaine, pas une randonneuse !
Je tiens aussi à préciser que je suis toujours aussi fan du suivi du sommeil. Fitbit est certainement la marque qui, avec Polar, maitrise le mieux ce type de relevé. La montre est aussi précise que ses ainées, voire plus. Elle se débrouille particulièrement bien pour détecter les heures d’endormissement et de réveil, mais aussi les nuits agitées et les réveils nocturnes. La belle est d’ailleurs équipée d’un “réveil intelligent” qui permet de la faire vibrer le matin lors d’une phase de sommeil léger. Ça fonctionne au top !
Comme vous pouvez le constater, la Fitbit Versa 3 se débrouille plutôt bien dans sa partie. Elle a cependant un inconvénient majeur : Fitbit Premium. Késako ? Tout simplement un abonnement payant nécessaire pour accéder à toutes les fonctionnalités et relevés récupérés par la tocante. Sans lui, vous perdez l’accès à tous les exercices de coaching, les méditations et les relevés de nombreuses données comme votre fréquence respiratoire, le SpO2 et le score de sommeil avec les données afférentes. Si vous retirez cet accès Premium facturé un peu moins de 10€/mois, toute la partie coaching et méditation se résume à deux ou trois exercices seulement. Quant au suivi du SpO2, il se cantonne à un simple cadran. D’un autre côté, vous ne perdez pas forcément grand-chose, puisque tous les programmes sont en anglais...
Il est vraiment dommage de voir Fitbit s’entêter avec ce programme Premium. La concurrence offre la plupart de ces fonctionnalités de base, souvent en français qui plus est. Histoire de faire passer la pilule, la société américaine offre gratuitement trois mois d’accès à son programme aux acheteurs de la Versa 3. Vous pouvez ainsi vous faire une idée de son utilité avant de le continuer... ou l’interrompre pour de bon !
Fonctions connectées : comme le vin, la Versa 3 se bonifie avec l’âge
Comme je l’expliquais en début de test, la gamme Versa a eu pas mal de difficultés à se dépêtrer de problèmes logiciels à ses débuts. Entre un OS poussif et de gros soucis de connexion, il était assez difficile d’utiliser les fonctions utilitaires des montres américaines. Heureusement, le troisième coup était le bon !
Attention quand même, j’ai été confronté durant mes essais à quelques soucis de connexion avec le Wi-Fi. Mais en dehors de ça, le reste s’est parfaitement déroulé, ce qui m’a permis de profiter des nouveautés proposées par la Versa 3. Il y a d’ailleurs un paquet de changements sur cette smartwatch qui devient ainsi bien plus complète que ses ancêtres.
Si on retrouve le paiement sans contact via Fitbit Pay – et le peu de banques supportées en France … - on profite maintenant des appels vocaux directement au poignet. Il est même possible de faire des réponses vocales aux SMS ou envoyer des messages pré-enregistrés. De même, les interactions avec les notifications d’applications sont plus poussées.
Je serais presque tenté de dire qu’on se rapproche de systèmes tels que Wear OS ou Tizen en termes de fonctions connectées. L’emport d’Alexa et prochainement de Google Assistant fera de la Versa 3 l’une des montres les plus complètes du marché.
Il manque juste quelques petits ajouts pour atteindre la perfection. Ainsi, on ne peut pas encore appeler un contact précis avec Alexa, la fonction n’est pas encore supportée. De même, la gestion de la musique n’est pas aussi complète qu’on pourrait l’espérer : la montre ne permet pas de stocker de morceaux sur sa mémoire interne, il faut passer par Spotify ou Deezer avec des abonnements payants. Garmin reste donc encore la référence en termes de lecture musicale, la Versa 3 n’étant pas aussi complète. Il suffirait cependant de quelques mises à jour pour changer la donne.
En l’état, la dernière-née de Fitbit reste une excellente compagne connectée. La marque américaine a fait un énorme bond en avant. Il ne manque plus qu’un magasin d’applications plus complet pour parfaire le tout, ainsi que quelques ajustements à droite et à gauche.
Autonomie : Fitbit reste sur ses acquis
Pour le moment, la Versa 3 a marqué pas mal de points, montrant la volonté de Fitbit d’améliorer sa recette sur un maximum d’aspects. Dommage, l’autonomie n’en fait pas partie. La Versa 3 reste ainsi dans les clous des précédentes générations, soit environ 6 jours d’usage d’après le constructeur.
En conditions réelles, on s’éloigne bien évidemment de ces données. Si vous n’utilisez pas le GPS et que vous n’êtes pas trop gourmand sur l’usage des notifications ou de l’assistant vocal, vous pourrez tenir le temps donné. Par contre, en mode GPS la batterie fond bien plus vite. En moyenne, mon modèle de test aura tenu entre 4 et 5 jours d’utilisation avec plusieurs sessions assez courtes de sport.
En mode GPS, la durée de vie est variable. Comptez environ 10h de suivi, beaucoup moins si vous décidez d’écouter de la musique via un casque Bluetooth. Dans l’ensemble, l’autonomie de la Versa 3 se rapproche fortement de celle de la Garmin Venu Sq. Mon constat sera donc le même : c’est assez limité de nos jours, sans pour autant être catastrophique. Face à des monstres d’endurance comme la Honor Watch GS Pro et ses trois semaines d’autonomie, la Versa 3 fait pâle figure !
Pour la recharge, Fitbit abandonne le dock des Versa 1 et 2 au profit d’un simple socle magnétique. La montre connectée américaine est capable de récupérer une petite journée d’utilisation en à peine 15 minutes. Pour faire le plein complet de la batterie, il faudra compter un peu plus d’une heure. Là encore, on reste dans la moyenne, sans plus.
Fitbit Versa 3 : le verdict de Clubic
La Versa 3 est sans conteste la meilleure montre Versa jamais commercialisée. Fitbit a non seulement réglé les défauts des précédentes générations, mais a aussi ajouté au passage de nombreuses fonctionnalités, tout ça dans un boitier plus élégant que jamais.
Pourtant, cette montre connectée a encore du mal à atteindre les sommets. La marque américaine fait le choix de miser gros sur son programme Premium, mais ce dernier – presque intégralement en anglais – n'apporte rien de plus que ce qu’on trouve gratuitement chez la concurrence. Sans lui, on perd l’accès à des données précises sur le long terme ainsi que de nombreux exercices de fitness et méditation. On pourra aussi reprocher au GPS sont manque de précision flagrant et quelques soucis de connexion avec le Wi-Fi.
Malgré tout, la Versa 3 sera une agréable compagne pour les sportifs débutants et les personnes intéressées par la santé d’un point de vue bien-être. Les plus exigeants se tourneront probablement vers la Venu Sq, bien plus précise pour le sport intensif. Fitbit est néanmoins sur la bonne voie, on ne peut qu’espérer de nouvelles productions toujours plus matures et qualitatives pour les prochaines années !
La troisième cuvée de la célèbre Fitbit Versa marque l’âge de la maturité. La marque américaine arrive ainsi à rattraper son gros retard sur la concurrence et à tenir - enfin ! - ses promesses de longue date.
On profite ainsi d’une smartwach orientée fitness et santé pour le moins efficace, très sexy et complète sur tous les points. De plus, elle est relativement abordable.
Malgré tout, il reste quelques éléments à améliorer comme la précision du GPS et de petits soucis de connexion avec le WiFi. On peut aussi s’interroger sur la pertinence du programme Fitbit Premium…
Toutefois, si vous cherchez une belle montre connectée orientée vers le bien-être plutôt que le sport intensif, vous devriez trouver votre bonheur avec la Versa 3 !
- Design soigné
- Fitbit OS en amélioration
- Enfin le GPS et le SpO2 !
- Écran AMOLED très sexy
- Nombreux exercices de méditation et coaching (avec Fitbit Premium)
- Programme Premium discutable...
- Précision du GPS
- Bouton tactile peu précis
- Autonomie perfectible
- Encore quelques bugs de connexion
15 octobre 2024 à 11h45