À l’heure où les constructeurs de PC portables gaming ne doutent plus de rien sur le plan tarifaire, l’allemand Medion opte pour une approche raisonnée en cherchant (pour de vrai) le meilleur rapport équipement / prix avec sa gamme Erazer. Nous avons testé son nouveau Erazer Major X20, un latpop méchamment équipé et pourtant relativement « accessible », voici nos impressions.
- Rapport équipement-prix impressionnant
- Les solides performances en jeu
- Système de dissipation pas trop bruyant
- Le clavier mécanique low profile
- Reconnaissance faciale, lecteur SD, éclairage RGB…
- Un produit pas forcément facile à trouver
- Design peu inspiré, finitions basiques
- Écran honnête, mais peu lumineux et mal contrasté
- Autonomie à la ramasse (2 à 3 heures maximum)
Constructeur allemand basé à Essen et racheté par Lenovo en 2011, Medion a longtemps été connu en France pour sa diffusion fréquente dans certaines enseignes hard discount. De retour sur le marché français après une période d’absence, la marque teutonne reste encore distribuée de manière assez marginale sous nos latitudes, et c’est bien dommage, car l’appareil qui nous intéresse aujourd’hui a tout ce qu’il faut pour retenir l’attention — notamment en cette période d’insolante flambée des prix.
Mais, avant d’entrer dans la revue détaillée du Medion Erazer Major X20, voici la fiche technique complète du modèle que le constructeur nous a fait parvenir en prêt :
Fiche technique Medion Erazer Major X20
Processeur | Intel Core i9 |
Taille de la mémoire | 32Go |
Carte graphique | Nvidia GeForce RTX 4070 |
Mémoire vidéo | 8Go |
Taille de l'écran | 16 pouces |
Taux de rafraîchissement | 240Hz |
Système d'exploitation | Windows 11 |
Processeur | Intel Core i9 |
Type de processeur | Intel Core i9-13900HX (24 coeurs / 32 threads) |
Fréquence du processeur | 2.2GHz |
Finesse de gravure | 10nm |
Taille de la mémoire | 32Go |
Type de mémoire | DDR5 |
Fréquence(s) Mémoire | 4,800MHz |
Nombre de barrettes | 2 |
Carte graphique | Nvidia GeForce RTX 4070 |
Max-Q | Oui |
Mémoire vidéo | 8Go |
VR Ready (réalité virtuelle) | Oui |
Type mémoire vidéo | GDDR6 |
Taille de l'écran | 16 pouces |
Taux de rafraîchissement | 240Hz |
Type de dalle | Dalle IPS |
Type d'écran | LED |
Résolution d'écran | QHD+ |
Format de l'écran | 16/10 |
Dalle mate / antireflet | Oui |
NVIDIA G-SYNC | Oui |
Écran tactile | Non |
Configuration disque(s) | SSD |
Disque principal | 1 To |
Disque secondaire | 1 slot M.2 NVMe |
Lecteur optique | Aucun |
Emplacement mSATA/M.2 | M.2 (libre), M.2 (occupé) |
Lecteur de carte mémoire | Carte SD |
Connectiques disponibles | Ethernet - RJ45 Femelle, Thunderbolt 4/USB-C, USB 3.2, Jack 3,5mm Femelle Stéréo, HDMI 2.1, Micro (Jack 3.5mm Femelle) |
Wi-Fi | Oui |
Version Wi-Fi | 6 |
Bluetooth | Oui |
Version Bluetooth | 5.1 |
Webcam | Oui |
Haut-parleurs | Intégrés |
Clavier | Azerty |
Clavier rétroéclairé | Oui - RGB |
Pavé numérique | Oui |
Lecteur d'empreinte digitale | Non |
Épaisseur | 3.3cm |
Longueur | 35.7cm |
Largeur | 26.9cm |
Poids | 2.35kg |
Avantage de ce Medion Erazer Major X20 : il n’est pas décliné en une tripotée de configurations différentes. En France, le modèle i9 / 32 Go que nous avons reçu en prêt est ainsi distribué à 2 499 euros, aux côtés d’une mouture équipée cette fois d’un Core i7 13700H et de 16 Go de RAM, lancée pour sa part à 2 350 euros.
Design : un appareil peu inspiré… mais joliment équipé
Ce n’est pas avec son design ou sa qualité d’assemblage que le Major X20 marquera les esprits. S’il parvient à le faire, c’est plutôt par son niveau d’équipement.
L’appareil s’offre, en effet, des finitions basiques et un châssis tout en plastique qui n’impressionne ni par sa conception, ni par ses lignes. Seule la partie supérieure du capot, recouverte d’une plaque d’aluminum, donne un peu de cachet à l’ensemble. Les reposes-poignet et la partie clavier sont pour leur part drapés d’une texture soyeuse, qui pourrait s’avérer fragile sur le long terme, mais qui a au moins le mérite d’éviter les traces de doigts (contrairement à ce que l’on observe sur le capot).
Comprenez globalement que le look du Major X20 est très banal. Tout de noir vêtu, le laptop gaming de Medion est d’une sobriété qui confine à l’ennui… et le constructeur semble en être conscient, au point d’avoir tenu à ajouter quelques fioritures RGB pour donner le change. Un logo scintille donc sur capot lorsque l’appareil est allumé, et deux bandes de LEDs éclairent les grilles de ventilations installées à l’arrière du châssis. De quoi nous rappeler que nous sommes bien sur un produit dédié avant tout aux gamers, aux vrais.
Des LEDs RGB, on en retrouve aussi sur le clavier, mais ce n’est pas son principal atout. Car oui, Medion a réussi à installer des touches mécaniques low-profile signées Cherry sur son X20. Un partenariat que nous trouvons d’ordinaire plutôt sur le très haut de gamme, et sur des appareils comme l’Alienware m15 ou le tout nouveau MSI GT77 Titan.
C’est donc une belle surprise que nous avons eue au déballage de ce Major X20, décidément bien équipé pour son prix. Ces touches mécaniques offrent une expérience de frappe idyllique, avec une course profonde, un cliquetis délicieux et un retour très sec. La précision en jeu comme en bureautique est redoutable et le plaisir d’utilisation inégalable par les claviers chiclets conventionnels. Un coup de maître, mais qui ne concerne pas les touches de fonction ou le pavé numérique qui sont équipées d’un système à ciseau beaucoup plus classique.
Sous ce très bon clavier, est logé un tout petit trackpad. Trop réduite pour être réellement plaisante, sa surface de glisse suffit néanmoins à dépanner au quotidien. On apprécie par ailleurs la précision globale de ce pavé tactile, qui « fait le job » sans pour autant s’avérer inoubliable. Peu importe : une souris externe sera de toute façon quasiment requise pour jouer.
Côté connectiques, pas de surprise : Medion exploite les mensurations généreuses (35,7 × 26,9 × 3,3 cm pour 2,35 kg) de son produit pour y ajouter tout le nécessaire, avec deux ports USB 3.2 Gen 1 Type A, un port USB 3.2 Gen 2 Type A, un port Thunderbolt 4 Type C, une sortie HDMI 2.1, un port LAN (RJ-45), un lecteur de carte SD, une prise casque Jack 3,5 mm, une prise micro et un connecteur d’alimentation. On regrette toutefois que les connectiques soient assez mal réparties. Par exemple, le port USB-C est installé à l’arrière alors qu’il aurait été bien plus utile sur un flanc droit, qui est pour sa part globalement vide, à l’exception de prises Jack et d’un port USB-A.
Le Major X20 nous réserve une bonne surprise supplémentaire au-dessus de l’écran. On y trouve, en effet, une webcam Full HD compatible avec la reconnaissance faciale via Windows Hello. À défaut d’offrir une bonne qualité d’image lors d’échanges vidéos (le rendu est assez brouillon et les couleurs très foncées), ce capteur permet une identification instantanée à l’ouverture de session. Une excellente chose, et un avantage non négligeable pour le X20 alors que beaucoup de ses concurrents font l’impasse sur les moyens d’identification biométriques.
Dernier point avant de passer à la suite : l’accès aux composants. La chose se fait simplement puisqu’il suffit de retirer 12 petites vis cruciformes à l’aide d’un tournevis de précision pour pouvoir enlever la plaque inférieure du châssis. On peut alors remplacer en quelques minutes la batterie, changer le SSD (voire en ajouter un, grâce à l’emplacement M.2 laissé vacant), le modem Wi-Fi ou encore la RAM… comme sur la plupart des PC portables gaming du marché.
Écran : une dalle IPS honnête et efficace ?
L’Erazer Major X20 est équipé d’une dalle IPS QHD+ (2560 par 1600 pixels) de 16 pouces au format 16:10, capable de monter à 165 Hz. Medion indique que cet écran est compatible Nvidia G-Sync et dispose d’une couverture intégrale du spectre sRGB. Nous avons utilisé nos outils de mesure et le logiciel Calman Ultimate pour avoir une idée précise des capacités de cette dalle LCD, fabriquée par le chinois BOE.
On relève en premier lieu une luminance maximale typique de 310,9 cd/m² et un pic lumineux s’élevant à 358 cd/m². L’écran, qui profite d’un traitement mat appliqué en surface, est donc lumineux juste ce qu’il faut pour une utilisation courante en intérieur, mais sa lisibilité se réduit comme peau de chagrin lorsque la lumière ambiante est trop forte, ou quand on veut utiliser l’ordinateur en extérieur.
Par défaut, le calibrage de l’écran est en outre assez perfectible. On mesure en effet un DeltaE à 6 et 6 780 kelvins. Pour rappel, le DeltaE est censé être égal ou inférieur à 3 pour garantir une fidélité parfaite des couleurs, tandis que la température de l’écran doit idéalement approcher les 6 500 kelvins du standard vidéo. Sans intervention de l’utilisateur, nous en sommes assez loin.
En passant par les réglages proposés via l’utilitaire Medion Erazer Control Center il est toutefois possible de corriger le tir… du moins en partie. En activant le « Vibrant mode » proposé sur le logiciel, on passe effectivement sur un DeltaE à 5,8 et 6 478 kelvins. L’écart entre les couleurs reste donc trop important, mais leur température est alors parfaite. On notera par également la possibilité de régler finement d’autres paramètres d’affichage (gamma, température et couleurs, luminosité…) depuis ces mêmes réglages. Un bon point pour les utilisateurs avancés disposant d’une sonde.
La couverture des principaux espaces colorimétriques est autrement de bon niveau pour une dalle de ce calibre : le spectre sRGB est supporté à 95,9 % tandis que le gamut DCI-P3 est pris en charge à 72,8 % d’après nos outils. Des résultats honnêtes, même si les créatifs resteront surement sur leur faim pour certains usages (étalonnage, retouche photo…). Satisfaisant dans l’ensemble, en tout cas pour l’utilisation gaming principalement visée, l’écran choisi par Medion se prend par contre les pieds dans le tapis côté contraste avec un ratio faiblard mesuré à 964:1 seulement.
Performances : un excellent rapport performances/prix
Les composants embarqués sont l’un des gros points fort du Major X20. À 2 500 euros, l’appareil parvient à s’équiper d’un des meilleurs processeurs d’Intel, le Core i9-13900HX, que l’on trouve habituellement sur des machines bien plus coûteuses. Ce dernier comprend pour rappel quelques 24 cœurs et 32 threads, cadencés entre 3,90 et 5,50 GHz, mais aussi 36 Mo de cache, et profite d’un TDP fixé à 55 W. À ce gros processeur mobile s’ajoute une GeForce RTX 4070, capable de monter à 140 de TGP, et 32 Go de mémoire vive. Cette dernière est par contre assez lente pour de la DDR5 : 4 800 MHz « seulement ».
Sans égaler la puissance monumentale que nous observions récemment sur le MSI GT77 Titan et sa RTX 4090 (175 W), tout ce beau monde délivre un niveau de performance plus que suffisant pour jouer en QHD+ dans de très bonnes conditions et avec la meilleure qualité graphique possible. Preuve en est sur Cyberpunk 2077 et Dying Light 2.
En benchmark, avec le préréglage « Ray tracing Ultra », en 2560 par 1600 pixels, et sans DLSS 3.0, nous obtenions une moyenne de 41 FPS sur Cyberpunk 2077. Avec la génération d’image par IA permise par le DLSS 3.0, nous passions cette fois à environ 70 images par secondes — sans perdre en qualité d’image et sans toucher aux autres paramètres graphiques. Sur le benchmark proposé par Dying Light 2, dans la même définition et peu ou prou avec les mêmes réglages, nous obtenions cette fois un peu plus de 90 FPS en moyenne, sans DLSS 3.0. Une fois ce paramètre activé dans les réglages, nous passions à une moyenne de 111 FPS.
Retenez qu’avec ou sans DLSS 3.0, il est possible de profiter des derniers AAA dans les meilleures conditions (ou presque) sur le Major X20, et sans faire de compromis particuliers sur la qualité d’affichage. Ces solides performances se confirment sur 3D Mark et Cinebench R23 où les composants choisis par Medion se classent bien.
Sur Cinebench R23, nous relevons ainsi 25 808 points en calcul multi-core et 2061 points en single-core. Pour comparaison, le Core i9-13950HX du MSI GT77 Titan glanait pour sa part 29 930 points en calcul multi-core, contre 2086 points en single-core… sur une machine valant presque trois fois plus cher.
Sur 3D Mark Time Spy Extreme, la RTX 4070 140 W de notre Major X20 récoltait de son côté un score de 6 260 points globaux, et un indice graphique de 5 902 points. Cela nous place légèrement derrière une RTX 3080 mobile (165 W). Sur l’Alienware x17 R1, cette dernière était en effet capable d’obtenir un score graphique de 6 230 points sur le même benchmark, mais là aussi sur une machine nettement plus coûteuse à son lancement.
Enchaînons avec les performances du SSD M.2 PCIe 4.0 de 1 To installé à bord de l’appareil. Ce dernier affiche des vitesses de transferts convaincantes : 7031,65 Mo/s en lecture et 4993,06 Mo en écriture. Nous avons déjà connu plus rapide, mais pour l’utilisation visée ici, tout va très bien.
Dernier point, et pas des moindres : la prestation du système de dissipation. Et de ce point de vue, Medion fait également du bon travail, même si l’on sent que le constructeur mise plus sur le silence que sur les performances de refroidissement brutes. En stress test sous AIDA 64, avec le mode turbo activé, les températures montent ainsi très vite à plus de 90 degrés pour y rester (sans toutefois être trop gênantes au toucher, à l’exception peut être de la zone au-dessus du clavier), et le thermal throttling s’avère notable.
Les fréquences, elles, se maintiennent au bout du compte entre 3,80 et 3,90 GHz durant cette charge CPU à 100 % sur l’ensemble des cœurs. Quant au bruit des ventilateurs, il s’avère très supportable… y compris en jeu. Dans l’ensemble, nous sommes donc convaincus, même si, dans le cas présent, le « confort acoustique » prime tout de même sur le reste.
Autonomie : une batterie qui fait acte de présence
L’Erazer Major X20 est équipé d’une batterie de capacité très modeste compte tenu des composants embarqués : 62,3 Wh seulement. Il s’agit d’une capacité utilisée le plus souvent sur des PC ultraportables, comme le récent ASUS Zenbook S13 OLED 2023, dotés d’un processeur à basse consommation et dépourvus de cartes graphiques dédiées. Autant dire que sur le gros PC gaming de Medion, cette petite batterie ne nous autorise rien d’intéressant. En résumé, elle ne permettra jamais de se passer du chargeur plus de quelques heures… grand maximum.
Démonstration sévère et douloureuse de ces lacunes dans le cadre de notre test d’autonomie habituel. En lecture vidéo sur YouTube, avec le rétroéclairage du clavier désactivé, la luminosité de l’écran à 100 %, un casque branché et les paramètres d’alimentation réglés sur la meilleure efficacité énergétique, nous avons réussi à tenir très précisément 1 heure 38 minutes sur batterie avant de voir le PC s’éteindre.
Dans le cadre d’une utilisation courante mêlant bureautique, navigation web et lecture multimédia, nous tenions cette fois 2 à 3 heures suivant les cas, mais jamais beaucoup plus. La recharge complète, elle, se fait en environ 2 heures 15 minutes sur secteur à l’aide du gros chargeur 330 W fourni.
Audio : des haut-parleurs valables ?
Nous n’attendions rien de particulier des deux petits haut-parleurs installés sous le châssis du Major X20… et effectivement, ils n'ont pas grand-chose à offrir. Comme souvent sur ce type de produit, le volume maximal est relativement important (pour couvrir correctement le bruit des ventilateurs durant une partie), mais la qualité audio est loin d’être grisante. Les aigus manquent de précision et les médiums prennent à peu près toute la place. Les graves, quant à eux, sont largement oubliés.
La prise casque est pour sa part de bonne facture, permettant une sortie audio puissante et précise. Avec un bon casque gaming, l’immersion sera au rendez-vous.
Medion Erazer Major X20, l’avis de Clubic :
À défaut d'être irréprochable, l'Erazer Major X20 sait parfaitement faire les concessions qui affecteront le moins possible l'expérience finale du joueur. Rudement bien équipé pour son prix, l'appareil a tout d'un tueur face à une concurrence de plus en plus hardie sur le plan tarifaire.
Il offre en effet le meilleur rapport équipement-prix du moment, avec des composants puissants, et même quelques atouts que nous ne sommes pas habitués à trouver sur un laptop gaming proposé entre 2 350 et 2 500 euros. Parmi eux, nous pouvons citer l'identification faciale et le clavier mécanique. Ce sont là deux excellentes surprises pour un produit que nous pouvons chaudement vous recommander… en dépit de ses quelques lacunes et d'une disponibilité trop limitée en France.
- Rapport équipement-prix impressionnant
- Les solides performances en jeu
- Système de dissipation pas trop bruyant
- Le clavier mécanique low profile
- Reconnaissance faciale, lecteur SD, éclairage RGB…
- Un produit pas forcément facile à trouver
- Design peu inspiré, finitions basiques
- Écran honnête, mais peu lumineux et mal contrasté
- Autonomie à la ramasse (2 à 3 heures maximum)
Concurrence : quelles alternatives au Medion Erazer Major X20 ?
- Performances satisfaisantes pour jouer aux AAA en Full HD+
- Le nouveau format 16:10
- Le nouveau coloris "Sandstorm" et les finitions sérieuses
- Dissipation efficace et raisonnable côté décibels
- Un Ryzen 7 7735HS puissant mais dépassé
- Répartition étrange des connectiques
- Faible luminosité de l'écran
- Pas de lecteur d’empreinte, webcam 720p, clavier non RGB
- Performances en jeu excellentes
- Écran mat aux contrastes prononcés
- Clavier réactif et rétroéclairé
- Connectique fournie
- Son des haut-parleurs médiocre
- Pavé tactile désagréable au toucher
- Ventilateurs bruyants en charge