Si le GF1 n'était rien d'autre qu'une variante dépourvue de viseur du G1, premier Micro Four Thirds du marché, l'écart s'est depuis creusé entre le récent G3 et ce « GF3 ». Pour séduire encore un peu plus les possesseurs de compacts, le successeur du GF2 met plus que jamais l'accent sur la compacité et la simplicité d'utilisation, au détriment de certaines spécificités.
Une approche en pleine mutation
Avec des dimensions de 108 x 67 x 33 mm et un poids de 222 g, le « GF3 » nu est en contrepartie à peine plus encombrant qu'un compact haut de gamme. Il faut en revanche lui adjoindre un objectif dont les dimensions sont devenues incompressibles.
Le GF3 est en outre à peine plus complexe qu'un compact, en adoptant le mode auto-intelligent « IA+ » et en vulgarisant à son tour les notions de profondeur de champ, de balance des blancs et d'exposition, en simplifiant leur accès au travers de son interface tactile.
Une fiche technique en berne
Le GF3 hérite par ailleurs de la puce de traitement du G3, à défaut du capteur, préférant celui du GF2, l'éternel Live MOS à 12 millions de pixels. Celui-ci photographie jusqu'à 3,8 im/sec et jusqu'à 6400 ISO, et filme en Full HD 1080i au format AVCHD. On retrouve également l'écran tactile de 3 pouces affichant 460 000 points. Il perd donc dans la manœuvre la griffe porte-accessoire, qui pouvait tout particulièrement accueillir un viseur électronique cher aux photographes expérimentés, et le micro stéréo.
Le « Panasonic Lumix DMC-GF3 » sera lancé fin juillet en France. Il y sera accompagné d'un zoom 14-42 mm pour un prix public de 550 euros, d'une focale fixe 14 mm extraplate pour 600 euros et de ces deux objectifs pour 700 euros. Il concurrence donc directement le Sony NEX-C3, dont il se distingue principalement par le capteur un peu plus petit, au profit d'un flash intégré.