© Dainis Graveris / Unsplash
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Un sextoy qui fonctionne sans les mains, ça vous tente ? L’idée semble plutôt farfelue de prime abord. Et pourtant…

Ce n’est pas une blague, mais l’invention un brin révolutionnaire, franchement surprenante et carrément absurde d’un certain Brian Sloan, véritable « Docteur Frankenstein » des masturbateurs, qui entend permettre à ces messieurs de se faire plaisir par le simple pouvoir de la pensée.

Des films porno jusqu’à l’Autoblow

Brian Sloan n’en est pas à sa première invention dans le domaine. En 2008, il est déjà le créateur du premier « Autoblow », une gaine de masturbation mécanique au nom aussi évocateur que poétique (nous vous laissons utiliser Google Traduction si besoin). Depuis ce premier prototype, aussi étonnant dans son concept que dans son exécution, Brian Sloan n’a cessé d’innover.

Parmi ses inventions, citons l’Automoblow, un masturbateur à utiliser au volant, qui s’accroche… Au porte-gobelet de la voiture. Il faut dire que l’inventeur prend le sujet très au sérieux : en 2018, il a commandé l’étude de 108 heures de contenus pornographiques, afin d’établir des statistiques précises quant à la durée et à l’intensité d’une fellation. Quel dévouement. 

Du cerveau jusqu’au petit oiseau

Pour développer cette dernière version en date de l’Autoblow, Brian Sloan a rassemblé une équipe de chercheurs. Pendant 3 mois, ces derniers ont mis au point une interface cerveau-ordinateur, s’appuyant sur la capture des ondes cérébrales de l’utilisateur à l’aide d’un électroencéphalogramme (EEG). 

La machine est ainsi conditionnée à reconnaître les signaux liés aux mouvements des bras et des jambes, et à les traduire en commandes pour le sextoy, permettant ainsi à l’heureux utilisateur de le contrôler par la pensée. À ce stade, le processus est particulièrement fastidieux, puisque le machine learning doit quasiment repartir de zéro pour chaque nouvel utilisateur.

© Shutterstock.com
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Du prototype jusqu’à la réalité

Alors messieurs, cela vous fait rêver ? Vous allez devoir prendre votre mal en patience ! À l’heure actuelle, l’inconfort de l'appareil, ainsi que le coût élevé des casques EEG représentent des obstacles majeurs à sa commercialisation. S’installer des électrodes sur le crâne semble tout de même un brin chronophage et encombrant pour une séance de masturbation (pas que) intellectuelle.

Mais Brian Sloan envisage l’avenir avec optimisme : il compte notamment sur la démocratisation d’implants compacts, comme le Neuralink d’Elon Musk, qui a récemment reçu l’autorisation pour un test sur l’Homme. Ce dernier devrait être employé à des fins médicales, mais qui sait ce que l’avenir nous réserve ? On a hâte de savoir qui, parmi la rédaction de Clubic, se dévouera pour vous livrer son test (comme ici pour les vibromasseurs à stimulation du point G) de la version finale de l’Autoblow !

Source : Vice