Ripple est la dernière trouvaille de ByteDance, l'entreprise chinoise derrière TikTok. L'application s'oriente vers la création musicale simplifiée pour ses utilisateurs. Pour l'instant en test aux États-Unis en bêta fermée, elle permet de générer des morceaux mixés avec des airs de musique chantonnés devant votre téléphone.
L'idée de Ripple est d'aider les créateurs de contenus et les influenceurs en leur offrant une nouvelle façon de toucher à la composition de manière light et à l'édition de musique. Bien sûr, Ripple est basée sur l'IA, qui génère des partitions instrumentales à partir d'éléments vocaux amateurs, donc qui ne présenteront que très rarement un rendu final professionnel.
Une approche neuve de la création musicale
L'approche de Ripple (en anglais, un mot à la fois synonyme d'ondulation et de murmure) est une approche réellement nouvelle et qu'aucune autre application ne proposait. Elle promet une multitude d'instruments différents qui se généreront à partir de votre voix selon ce que vous allez sélectionner : basses, clavier ou guitare et tant d'autres. L'application est pensée pour être facile, voir très abordable dans son utilisation. D'un autre côté, lorsqu'on voit la facilité d'usage de TikTok, on ne pouvait pas s'attendre à autre chose de la part de leur maison-mère !
Une fois les instruments créés, les créateurs auront tout le loisir de composer avec leurs propres paroles et leur interprétation vocale personnelle. Ripple est conviviale et forcément très simple d'accès. L'entreprise ByteDance a indiqué également que les bandes-son ainsi créées pourront être exportables sur d'autres plateformes.
Les implications pour le respect des droits d'auteur
Ripple est entraînée uniquement sur des bases de données comportant des morceaux sous licence ou appartenant à la société. L'entreprise assure qu'elle respectera son engagement auprès du droit d'auteur et de la propriété intellectuelle avec leurs partenaires. Il s'agit de montrer patte blanche, surtout dans des temps où l'IA questionne gravement l'éthique.
Un fait intéressant (ou amusant selon le point de vue adopté) est que ByteDance a intentée une action contre l'entreprise OpenAI en accusant celle-ci de « violation de droit d'auteur et de confidentialité par le biais de l'utilisation de données provenant du Web » afin d'entraîner le modèle d'IA. Chacun tirera ses propres conclusions de cette histoire.
Le principe de ByteDance est bien pensé sur le papier, et pourrait être un compagnon solide pour les créateurs de contenus. À voir ce qu'il advient dans les faits. Peut-être faudra-t-il un jour se pencher plus profondément sur le respect des droits d'auteur que l'entreprise met si bien en avant.
Sources : Engadget, Digital Music News
