Si au premier abord ces nouvelles dénominations semblent complexifier la donne, elles apportent en fait une clarification bienvenue. Leur objectif est de faciliter le repérage d'appareils compatibles entre eux et d'éviter les déconvenues.
Avec l'inauguration du mode low energy, le Bluetooth 4.0 est effectivement le premier pouvant entrainer des incompatibilités. Ce mode, principal apport de la nouvelle norme, ouvre la voie à de nouveaux champs d'application en permettant pour rappel la conception d'appareils communicants offrant des mois d'autonomie avec une pile bouton.
Ces appareils, tels que des cardio-fréquencemètres, podomètres ou montres Bluetooth, ne prennent en charge que le mode low energy au travers d'une antenne single-mode. Ils ne sont par conséquent compatibles qu'avec des appareils prenant en charge ce mode, tels que des smartphones ou ordinateurs munis de Bluetooth 4.0, qui prennent également en charge le mode habituel, qui lui est rétro-compatible, au travers d'une antenne dual-mode.
C'est pourquoi il convient de leur attribuer de nouvelles dénominations. Les appareils exclusivement low energy seront donc baptisés « Bluetooth Smart ». Ils ne pourront donc communiquer avec les appareils « Bluetooth » tout court exploitant une norme précédente. Les appareils dual-mode, estampillés « Bluetooth Smart Ready », pourront quant à eux communiquer indifféremment avec les deux.