L'installation de ces systèmes de vidéosurveillance embarquée, composés de trois à quatre caméras, d'un micro d'ambiance et d'un enregistreur numérique, avait débuté en 2004 sur des lignes de bus « sensibles » de la société. Les trajets qui sont ici concernés sont les lignes scolaires de trois départements: les lignes Allobus de Sarcelles, Villiers-le-Bel, Goussainville (95) et de Tremblay (93). Seront aussi équipés les itinéraires L12, L14, R4, L9501 dans le Val d'Oise, les L16, L19, L20, L39, L349 en Seine-Saint-Denis, et la ligne L714 en Seine-et-Marne.
« Protégées par les lois sur le respect de la vie privée, les vidéos ne seront consultables que dans le cas d'une instruction judiciaire », précise le Conseil régional. Reste qu'en avril la Commission nationale informatique et libertés (CNIL) s'exprimait sur la nécessité d'assurer un « contrôle indépendant » des systèmes de vidéosurveillance.
