[Article publié le 30 janvier 2025 à 12h19, mis à jour le 4 février 2025 à 00h13] L'enseigne française Conforama aurait été victime d'une cyberattaque ayant entraîné la mise en vente, sur le dark web, d'une soi-disant base de données touchant 9,3 millions de clients. Mais la réalité est bien différente.

Conforama n'a en réalité pas été piratée © Alexandre Boero / Clubic
Conforama n'a en réalité pas été piratée © Alexandre Boero / Clubic

Le géant du meuble, de l'électroménager et de la décoration Conforama aurait été victime d'une cyberattaque le 28 janvier 2025, aboutissant à la mise en vente d'une base de données. Cette dernière contiendrait de nombreuses informations personnelles sur 9,3 millions de clients de l'enseigne française. Fort heureusement, cette soi-disant attaque informatique repose sur… une arnaque du hacker, qui a menti.

Diverses données personnelles de clients de Conforama en fuite sur le dark web ?

Sur le dak web, le pirate informatique qui se fait connaître sous le pseudonyme « varun », qui semble jouir d'une bonne réputation, a publié un poste mercredi faisant apparaître l'échantillon de ce qui semble être une grosse base de données de Conforama.

Celle-ci, composée de 9,4 millions de lignes, comporterait les informations personnelles de 9,3 millions de clients de Conforama précisément. Parmi les données, on retrouve les nom, prénom, date de naissance, pays d'habitation, adresse postale, adresse électronique ou encore le numéro de téléphones des clients.

Voici le message posté par le pirate informatique © Clubic
Voici le message posté par le pirate informatique © Clubic

La vérité éclate

Contactée par Clubic, Conforama a simplement répondu nous tenir au courant. Le lundi 3 février, nous n'avions toujours pas été recontactés. Notons qu'aucune donnée bancaire n'aurait été récupérée par le pirate informatique.

En attendant, la recommandation désormais traditionnelle qui prévaut reste de changer son mot de passe Conforama, pour se prémunir de tout accès inopportun. Faites également attention aux SMS ou e-mails trop alléchants que vous pourriez recevoir dans les prochains jours.

Mais voilà qu'en réalité, nous avons appris lundi soir que le pirate informatique aurait menti, se servant d'une précédente fuite pour créer un faux échantillon.