Le groupe de hackers russes Everest a dû faire face à une mauvaise surprise en ce début de semaine. Le site web qu'il utilisait pour ses fuites a en effet été saisi par quelqu'un d'autre !

Malgré les régulations et les diverses tentatives de sécurisation, internet semble toujours autant un espace de jeu pour de nombreux criminels, qui piratent et volent de manière toujours aussi impressionnante. On l'a vu ces derniers mois en France, avec de nombreuses entités économiques qui se sont faites attaquées, et dont les données de millions de clients ont pu être aspirées. Mais quelques fois, ce sont les hackers qui sont aussi attaqués... comme aujourd'hui !
Le site d'Everest piraté
La surprise a dû être totale du côté d'Everest, le gang de cybercriminels lié à la Russie. Le groupe qui est habitué à attaquer les autres a été finalement attaqué lui-même, et ce, au niveau de sa vitrine publique. Comme l'a remarqué le média TechCrunch, le site situé dans le dark web à travers lequel Everest publiait ses fuites a été défacé par un autre pirate.
Ce dernier s'est emparé de la plateforme et y a posté le message sardonique : « Don't do Crime. Crime is bad » (« ne tombez pas dans le crime, le crime, c'est mal »). L'auteur de l'opération n'a pas laissé d'identité, indiquant simplement qu'il était originaire de Prague.
Des informations du gang ont-elles été récupérées ?
Comme le fait remarquer la même source, à cette heure, le message est encore présent sur le site, ce qui ouvre l'hypothèse que l'attaquant aurait pu dérober des données sensibles. Ce site est habituellement utilisé par Everest, spécialiste du ransomware, pour y publier des informations afin de faire pression sur ses victimes et que ces dernières payent la rançon demandée.
Moins connu qu'un acteur comme Lockbit, Everest est un groupe actif depuis 2020, qui serait l'auteur de plusieurs hacks important selon les autorités américaines, hacks parmi lesquels on peut compter une offensive contre la NASA ou une autre contre le gouvernement brésilien. On attend maintenant de connaître l'identité de ce pirate de pirates.
Source : TechCrunch