Les experts en sécurité chez Google planchent depuis plusieurs années sur Safe Browsing, un mécanisme passant au crible les URL indexées par son moteur de recherche afin d'identifier les sites Web frauduleux et/ou malveillants. La société entend renforcer davantage la sécurité des internautes.
En octobre 2013, Google a pris le parti de bloquer d'emblée les téléchargements suspects. Le mois dernier, Google a ajouté que le navigateur pouvait afficher un avertissement avant que l'internaute ne se rende sur la page d'un site Internet hébergeant des malwares. Cette fois, la firme californienne souhaite bloquer les logiciels « non désirés ».
Dans l'une de ses dernières dépêches, l'Associated Press explique que Google Safe Browsing peut désormais afficher une alerte aux utilisateurs qui se rendent sur des sites déployant des programmes spécifiquement conçus pour modifier les paramètres du navigateur. La plupart du temps ces derniers sont installés à leur insu.
Les interfaces de Google Safe Browsing sont embarquées au sein de Chrome, Firefox et Safari. Au total, elles permettraient de protéger 1,1 milliard d'utilisateurs. Chaque mois, Google découvrirait 50 000 malwares et 90 000 sites de phishing. Chaque jour, 5 millions d'avertissements seraient générés.
Pour Internet Explorer, Microsoft a développé un mécanisme similaire baptisé SmartScreen Filter.