C'est la fin de la bataille entre les cofondateurs de Tinder et le groupe Match, propriétaire du site de rencontre.
Ce dernier, spécialisé dans les applications de rencontre, versera 441 millions de dollars aux fondateurs de Tinder, qui estimaient avoir été lésés de plusieurs milliards de dollars.
Les fondateurs de Tinder repartent avec 441 millions de dollars
Fin du match. D’après un document déposé ce mercredi 1er décembre auprès du régulateur américain des marchés, la SEC, les fondateurs de Tinder vont obtenir réparation. Le groupe Match, actuel propriétaire de l’application de rencontre, va verser 441 millions de dollars aux 10 anciens employés ayant porté plainte. En échange, ils devront mettre un terme à toutes les actions engagées en justice.
Le procès a débuté il y a deux semaines. Le multimilliardaire Barry Diller, président du conglomérat américain IAC, avait notamment témoigné sous serment devant la justice américaine pour se défendre face aux accusations portées à son encontre par six des fondateurs de Tinder, dont les créateurs de la plateforme, Sean Rad, Justin Mateen et Jonathan Badeen, et d’anciens employés comme Rosette Pambakian, vice-présidente du marketing et communication.
Ils réclamaient plusieurs milliards
En 2018, les fondateurs de l’application et quelques anciens employés avaient saisi la justice de l’État de New York en accusant Match et sa maison mère de l’époque, IAC, d’avoir intentionnellement sous-estimé la valeur de l’entreprise au moment de déterminer la quantité de stocks-options à leur attribuer. Les dirigeants de l’actionnaire principal de Tinder avaient également supprimé plusieurs fenêtres prévues pour revaloriser leurs stock-options jusqu’en 2021 afin de prendre en compte la croissance de l’entreprise.
Les créateurs avaient estimé que le groupe incriminé s’était appuyé sur de faux chiffres afin d'aboutir à une valorisation de trois milliards de dollars, alors que Tinder en valait en réalité quatre fois plus. Leurs stock-options portant sur environ 20 % des titres de Tinder, les fondateurs et leurs premiers collaborateurs estimaient avoir été lésés de deux milliards de dollars. Ils n'en récupèreront finalement que quelques millions.
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Source : Le Figaro