Un classement établit les applications mobiles les plus téléchargées de la décennie passée et, sans surprise, Facebook s'arroge les quatre premières places du classement. Netflix et Tinder sont quant à elles les applications les plus rentables, grâce à leurs formules d'abonnement.
Facebook domine sans partage le marché des applications mobiles
Les années 2010 s'achèvent dans quelques jours et l'heure est aux traditionnels classements. Celui qui nous intéresse aujourd'hui a été réalisé par App Annie, une société américaine qui analyse la popularité des applications mobiles et dresse le top 10 des applications les plus téléchargées à la fois sur l'App Store d'Apple et sur le Google Play Store.Et c'est Facebook qui est aujourd'hui le leader incontesté de ce secteur. La société de Mark Zuckerberg truste en effet les quatre premières places du classement avec, dans l'ordre, Facebook, Messenger, WhatsApp et Instagram.
Le classement montre bien la popularité jamais démentie des réseaux sociaux et des messageries, qui occupent neuf places, avec la présence de Skype, Snapchat, Twitter et TikTok. Cette dernière application arrive d'ailleurs à la septième place alors qu'elle n'a été lancée qu'en 2016, bien après ses concurrentes. Seul le navigateur chinois UC Browser fait exception et arrive en huitième position, devant YouTube.
Les utilisateurs dépensent de plus en plus d'argent dans les applications via les abonnements
App Annie a également établi un second classement, concernant cette fois-ci les applications les plus rentables, et c'est Netflix qui décroche la première place. Le service de streaming est suivi par l'application de rencontres Tinder, la webradio Pandora et la plateforme de SVOD chinoise Tencent Video. Spotify et YouTube, malgré leur popularité, ne sont qu'à la septième et huitième place.Enfin l'étude porte également sur le secteur du jeu mobile et ce sont les titres Clash of Clans et Candy Crush qui ont rapporté le plus d'argent à leurs éditeurs respectifs. Depuis, de nombreux titres ont adopté le modèle économique du free-to-play, soit celui des jeux gratuits qui proposent aux utilisateurs des bonus et des objets payants leur permettant de faciliter leur progression.
Le nombre de téléchargements au global a encore progressé cette année de 5 % par rapport à 2018 quand les dépenses ont bondi de 15 % sur la même période.
Source : Les Echos