John Romero est l'un des fondateurs de Doom. Ce co-inventeur de Doom et de Quake, avec John Carmack, fut l'un des premiers pionniers des
Jeux Vidéo de l'ère moderne. Ils sont désormais au panthéon des programmeurs légendaire. Cette sauce du FPS (First Person Shooter) marche tellement bien que les clones continuent à sortir les uns à la suite des autres. Ce qu'il faut savoir, c'est que les hommes ce sont séparés après le premier quake, l'un est parti fonder IonStorm, et l'autre à continuer de travailler sur Quake chez id Software. Aujourd'hui il serait temps de rendre un petit bilan de leurs travail, étant donné que Daikatana vient d'être fini et arrive bientôt en linéaire.
L'école Romero
John Romero, il aime les doom-like, normal vous me direz, vu qu'il a crée le genre. Il aime les jeux d'action assez bourrin. Daikatana est un doom like ou vous jouez le rôle de Myamoto Musashi, qui va parcourir les différentes ères du temps à la poursuite d'un super-méchant (ben oui, il en faut un), en compagnie de 2 autres personnages. Les 2 autres personnages étant contrôlables également, cela rajoute du piment. Toutefois, les personnages secondaires, ont des faiblesses et des forces également qui leurs permettront d'être plus ou moins adaptés aux situations que le groupe pourra rencontrer. Voici l'un des principales caractéristiques de Daikatana, i.e. le fait que le jeu soit toujours mené par vous, mais assisté par l'ordinateur. Les personnages combattent tous seuls sans l'aide de l'ordinateur.
La porte du temps
Tout d'abord dans Daikatana, nous allons jouer dans 4 ères temporelles différentes. Tout d'abord nous commençons à Tokyo en 2455, ensuite direction la Grèce antique, pour arriver après à la norvège en 560 après JC et pour finir enfin à San Francisco en 2030. Lors de tous ces voyages temporels, nous disposerons d'armes bien différentes selon les époques. Comptez jusqu'à 8 armes différentes par époques, et ça vous donnera une petite idée de la variété des armes disponibles.
Les ennemis présents à chaque époque seront différents, soit environ une 50 d'ennemis différents.
Les ennemis en nombres et en variétés vont vous obliger à revoir vos tactiques, car ils peuvent même procéder à des attaques aux sols et en l'air coordonnées et simultanées. Comme les griffons et les araignées, sinon les moustiques cybernétiques des premiers niveaux.
L'interface
L'interface de Daikatana est très bien pensée. On peut régler le degré de transparence du HUD. Les armes sont présentes à droite de l'écran et sont très facilement visualisables. On sait très vite les armes dont on dispose. Les touches sont entièrement paramétrables, bref toutes les options d'un quake-like classique sont présentes. Course, strafes, saut, changer de viseurs bref, toute la clique du Quaker.
Les nouveautés
Daikatana n'est pas un doomlike comme Half Life. En effet, on ne tente pas de lui faire vivre une aventure très riche et interactive. Son modèle serait celui de Sin ou Quake. Forcément, là John Romero prêche pour un retour aux sources du doom-like. Le jeu lui même est assez bourrin de manière générale, mais on avance avec plaisir dans le feu de l'action.
Techniquement
Le jeu n'est pas hallucinant. Cependant John Romero a bien optimisé le moteur de Quake2 du fait que le jeu est assez beau, le jeu se déroule principalement à l'extérieur et les textures sont très belles. Sans oublier le design et le style graphique très prononcé. Le jeu est fluide, et il tourne sans aucun problème en 1024x768 en 32 bits.
Première impression
Sans être époustouflant Daikatana se révèle être un bon jeu d'action. En plus son mode multijoueurs semble être meilleurs que son mode solo. Donc le jeu peut nous réserver de belles surprises.