Dossier AMD 760 (Abit, Asus, Epox, Fic, Gigabyte)

Nerces
Par Nerces, Spécialiste PC & Gaming.
Publié le 21 août 2001 à 19h00
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Après de longs mois d'attente voici enfin venir le chipset AMD 760 ! Heureusement pour la firme de Sunnyvale, que le taiwanais VIA est plus prompt à sortir ses modèles. Il semble toutefois que l'AMD 760 soit plus abouti que la série des KT, c'est en tout cas ce qu'on en dit. La plupart des construteurs ont bien sûr intégré ce "nouveau" à leurs gammes et pour ce dossier nous avons retenu 4 modèles : ceux d'Asus (A7M266), d'Epox (8KAT+), de FIC (AD11) et de Gigabyte (GA-7DXR).

AMD 760

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Depuis l'AMD750, et son chipset SDRAM destiné à gérer l'Athlon dans son format cartouche Slot A, AMD s'était quelque peu éclipsé de la scène du chipset laissant ainsi le champ libre aux fabricants taiwanais comme ALI, SIS ou VIA, le plus connu, et ses célèbres séries KX et KT.

Aujourd'hui AMD signe son grand retour dans ce domaine avec un jeu de composants logiquement baptisé AMD 760 et qui annonce le passage aux Processeurs de type Socket A (Thunderbird et Duron) et à la nouvelle mémoire DDR, censée offrir une bande passante deux fois plus élevée que la traditionnelle mémoire SDR jusqu'ici utilisée.

Le Northbridge : AMD 761

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Comme nous l'avions signalé auparavant, l'AMD 760 a été mis au point pour être associé à un processeur Socket A qu'il soit Athlon ou Duron. Il faut toutefois remarquer qu'il se destine en priorité aux Athlons et en particulier à la dernière génération de ceux-ci. Celle capable de gérer la nouvelle fréquence de l'architecture EV6, le 266 MHz (2x133 MHz), destinée à accroître les échanges avec la mémoire.

En effet ce nouveau bus est pris en charge par le Northbridge de l'AMD 760 (AMD 761) et tombe à pique pour exploiter la récente mémoire système de type DDR (pour Double Data Rate). Le chipset AMD est d'ailleurs l'un des seuls jeu de composants destiné aux Socket A à savoir en tirer parti (avec le VIA KT266 et l'AliMagik1).

En revanche si lui aussi est capable de gérer indiféremment la DDR PC1600 et PC2100, il le fait de manière synchrone. Ce qui signifie qu'au contraire du VIA, le processeur et la mémoire sont ici obligés de fonctionner à la même fréquence et qu'il est théoriquement (sans overclocking) impossible de faire fonctionner un processeur 100 MHz et de la mémoire à 133 MHz.

A noter que pour ce qui est de l'AGP, il est géré en mode 4x alors qu'il était géré en mode 2x sur l'AMD 750.

Un Southbridge au choix : AMD 766 ou VIA 686B

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En dehors de cette prometteuse association Bus à 266 MHz et DDR, l'AMD 760 est très classique. Son Southbridge attitré, l'AMD 766, ne diffère finalement que très peu de ce que l'on peut trouver chez la concurrence et il n'est de ce fait pas surprenant de voir de nombreux constructeurs préférer le VIA 686B, qui malgré ces nombreux problèmes de fiabilité (problème de gestion de l'USB, incompatibilité SoundBlaster Live + IDE 2 ...), doit certainement coûter beaucoup moins cher.

L'AMD 766 gère ainsi deux ports UDMA100 et l'USB 1.1 (2 canaux pour 4 ports). Il n'y a donc rien de bien exaltant d'autant que le VIA 686B sait en plus gérer les codecs sonores à la norme AC'97.

On comprend dès lors pourquoi la plupart des constructeurs ont choisi le couple AMD 761 / VIA 686B. Moins onéreux qu'une solution tout AMD, il permet en plus de mettre au point des produits plus complets grâce à la solution audio offerte.
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FIC n'est pas encore un constructeur très connu en France. A la manière de DFI, il cherche cependant à se faire une place au soleil sur le marché hexagonal en pratiquant des tarifs très attractifs sur des produits plus simples que les modèles Abit et Asus mais encore dépourvus de nombreuses fonctions.

Présentation

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Le chipset choisi par FIC pour équiper cette AD11 est donc le nouvel AMD 760. Rappelons tout de suite au plus distraits d'entre vous (ben oui c'est écrit en page précédente) que le constructeur a choisi de lui adjoindre le Southbridge 686B de VIA (comme la plupart de ses concurrents) en lieu et place de l'AMD 766. Cela lui permet effectivement de proposer un composant audio compatible avec la norme AC'97. Bien que cela ne présente que peu d'intérêt pour les "power users", cela conviendra très bien à une frange importante de consommateurs en leur permettant de se passer de carte son.

L'équipement ne sort pas vraiment de l'ordinaire, on peut ainsi compter sur 5 slots PCI pour assouvir nos soifs d'extensions. Le port CNR est inclus malgré son intérêt tout relatif, et l'indispensable AGP est bien sûr présent. Nous avons également droit aux connecteurs de périphériques de bases (2 Ps/2, 2 série, 1 parallèle, 2 USB, prises audio), à deux ports IDE compatibles UDMA100 et à un port floppy.

En revanche plus surprenant est le nombre de connecteurs mémoire disponibles, seulement deux ! Alors bien sûr ils sont destinés à la DDR qui se vend surtout en barrettes de 128 ou 256 Mo, mais il aurait été plus sage de fournir au moins trois ports (le modèle Abit en comporte même 4) afin de laisser une plus grande liberté au consommateur.

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En outre la carte fait fis des petits plus que l'on commence à trouver sur de nombreux autres modèles. Il n'y a pas de système d'aide au diagnostique des pannes (si ce n'est l'étrange et peu pratique Audio Alert II, voir ci-dessous). Pas non plus de contrôleur RAID, ou de ports IDE supplémentaires, et il faudra faire une croix sur l'AGP Pro qui lui non plus n'est pas de la fête. Le constructeur a de plus décidé de ne pas fournir le module d'extension USB qui permet de rajouter 2 ports pour un total plus confortable de 4.

La seule réelle innovation est un véritable gadget qui porte le nom de Audio Alert II. Il s'agit d'un module capable de donner un message d'alerte en fonction de l'erreur qui est survenue. Ce système de diagnostique est bien moins complet que ce qu'offre la concurrence mais permet par contre d'enregistrer une voix familière pour déclamer le message d'erreur... Gadget on vous dit !


Remarques d'utilisation

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Dans l'ensemble FIC a réussi une carte plutôt bien conçue mais quelques petits défauts ont de quoi chagriner. En premier lieu on notera la très mauvaise position du connecteur d'alimentation ATX qui oblige le câble à passer par dessus le ventilateur du processeur, loin d'être la meilleure solution. Bien que peu gênant à l'usage, on peut aussi reprocher à FIC, la longueur du câble qui alimente le ventilateur du chipset. On se demande pourquoi le constructeur n'a pas rapproché tout simplement le connecteur d'alimentation.

Un autre élément surprenant est le nombre de réglages sur la carte mère elle-même. Alors que la plupart des constructeurs a tendance à limiter cela en préférant des solution "Jumperfree", FIC va ici a contre-courant en offrant pas moins de 2 blocs de dip-switches et plus d'une dizaine de cavaliers. Les réglages sont assez précis mais ce n'est pas vraiment ce qu'il y a de plus pratique et on aurait bien sûr préféré tout régler à partir du BIOS.

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D'autres petits détails jouent en revanche du côté de l'AD11. Il s'agit surtout de rendre l'utilisation de la carte plus confortable, mais c'est à n'en pas douter un exemple à suivre. L'accès au Bios est rendu plus agréable par la mise en place d'une sorte d'écran de menu du plus bel effet. Il fera particulièrement plaisir aux néophytes légèrement déboussolés par l'avalanche de lignes d'un écran de Bios standard.

Ici on choisit plutôt la catégorie qui nous intéresse par l'emploi d'une combinaison de deux touches qui nous mène à la rubrique voulue. Très pratique cette option aurait tout de même méritée une traduction en français car en restant dans la langue de Shakespeare, c'est toute une partie de la population qu'elle ne touchera pas.

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La disposition de la plupart des composants est judicieuse. Nous avons ainsi suffisamment de place autour du Socket A pour mettre en place à peu près n'importe quel refroidisseur, même les Golden Orb ou les Alpha PEP66. Les connecteurs mémoire ne sont pas dans le prolongement de la carte graphique et les connecteurs IDE sont bien séparés... Il n'y aura pas de réels problèmes de montage !

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On a déjà parlé de l'Audio Alert II, cette fonction qui fait partie d'un ensemble d'innovations que FIC a baptisé NOVUS (inNOVation for USers). En plus de ce gadget d'alerte audio, cet ensemble comprend quelques autres petites choses qui semblent plus intéressantes mais dont l'efficacité se jugera sur le long terme. On trouve donc :

- Bios Guardian, censé protéger le Bios des attaques virales en agissant à la manière d'une Firewall.
- Logo Genie, qui permet la création de logos personnalisés se chargeant au démarrage de la machine afin de décorer son ordinateur.
- Overclock Partner offre lui la possibilité, à la manière des cartes Abit, d'appuyer sur Insert à l'allumage de la machine lorsqu'un overclocking trop ambitieux empêchait tout boot.
- le petit dernier, Clockometer, n'est rien de plus que la version FIC du célèbre SoftFSB, le fameux logiciel permettant d'ajuster le FSB sous Windows.

Enfin une petite remarque concernant l'accompagnement de la carte mère. Si le manuel n'est pas d'une simplicité biblique (déjà il est en anglais, avec juste une petite partie en français), félicitons FIC pour les logiciels fournis qui nous change agréablement de la soupe offerte pas la plupart de ses concurrents. Il rejoint de ce point de vue là Epox, avec la présence de Norton Ghost (création d'images disques), Norton Antivirus et Norton Virtual Drive.
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S'il est un constructeur de Cartes mères que l'on n'a plus besoin de présenter aujourd'hui c'est bien Asus. Premier fabricant au monde, le taiwanais s'est développé dans de nombreux secteurs du matériel informatique si bien que son nom peut se rencontrer partout. Les cartes mère restent malgré tout sa principale activité et chacun de ses nouveaux modèles fait presque immédiatement figure de référence... En est-il de même avec l'AMD 760 ?

Présentation

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Rien de bien extraordinaire à dire sur la fiche technique de la carte. Bien sûr on distingue clairement le Socket 462 destiné à recevoir un Athlon ou un Duron, et à côté de lui le Northbridge AMD761 surmonté de son ventilateur.

Classique de la part d'Asus, le port AGP est remplacé par un AGP Pro sensé offrir une alimentation supérieure pour les cartes sachant l'exploiter. On trouve ensuite 5 ports PCI et 1 port AMR, le Taiwanais n'étant plus un adepte de l'ISA et pas très intéressé par le CNR.

On remarquera les trâces d'un 3ème connecteurs pour mémoire DDR, hélas absent sur les modèles commercialisés. Avec simplement 2 connecteurs, les possibilités d'extension seront plus faibles et il faudra faire plus attention en achetant les barrettes mémoire. Certainement par soucis d'économie, Asus a également choisi de ne pas implémenter de contrôleur RAID, et n'offre par conséquent que 2 ports IDE (gérés par le Southbridge VIA 686B et bien sûr compatibles ATA100) pour un maximum un peu léger de 4 périphériques.

Les classiques prises pour clavier, souris... sont bien évidemment présentes et on retrouve une configuration tout à fait habituelle : 2 Ps/2, 2 série, 1 parallèle, 2 USB et les connecteurs audios, puisqu'Asus a intégré un chip son. On trouve aussi une prise pour ajouter 2 nouveaux ports USB immédiatement utilisables puisqu'Asus fournit l'extension dans la boîte.


Remarques d'utilisation

La réputation de fiabilité / stabilité des modèles de carte mère Asus ne sera pas démentie par cette A7M266. Rien à redire de ce côté-là et tout nos tests se sont passés à merveille. Les installations sous Windows 98 SE ou Windows 2000 n'ont posé aucun problème et les différents benchs n'ont pas plantés une seule fois.

La qualité de fabrication du constructeur n'y est certainement pas étrangère mais reconnaissons que la tâche était largement facilitée par l'AMD 760 qui confirme son excellence avec chacun des modèles testés.

On reprochera en revanche à Asus de s'endormir quelque peu sur ses lauriers. Ce n'est pas un reproche nouveau mais il est possible de le rappeller à chaque nouvelle carte tant le Taiwanais semble faire le minimum d'effort dans l'implémentation de nouvelles fonctions.

Ce choix peut tout à fait se justifier par le désir de conserver une fiabilité optimale mais on peut regretter qu'il ne profite pas de sa position de leader pour conduire d'avatange l'industrie de la carte mère. Parmi ces points regrettables on peut citer en premier lieu l'absence de connecteurs IDE supplémentaires. L'A7M266 se contente de 2 ports IDE, vite saturés par quiconque dispose d'un peu de matériel. Pensez qu'un graveur, un DVD-ROM et deux Disques durs suffisent à tout occuper.

Les overclockeurs ne seront pas contents de voir qu'Asus n'a pas implémenté le bloc de DIP-Switchs permettant le changement du coefficient multiplicateur des Athlon / Duron. Cela ne constituera un manque que pour une petite partie des acheteurs mais avec un constructeur de la trempe d'Asus on pouvait espérer un peu mieux.

Si la carte mère dispose d'une diode pour déterminer sa mise sous tension, on reprochera l'absence de système de diagnostique plus évolué. Encore une fois cela ne manquera qu'à une petite partie de la population (celle des utilisateurs avertis) mais cela mérite tout de même d'être signalé.

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Défaut plus commum, la présence de seulement 2 connecteurs mémoire. Ce n'est encore une fois pas dramatique dans la mesure ou les barrettes de DDR 256 Mo ne sont pas venudes à un tarif exhorbitant mais il faudra bien veiller à ne pas accheter trop vite des barrettes de 128 Mo.
La disposition des éléments est en général plutôt bonne (les ports IDE sont ainsi assez haut sur la carte), mais quelques détails chagrinent : on ne comprend par exemple pas pourquoi le connecteur d'alimentation ATX se trouve si loin du bord supérieur de la carte ! Ceux qui utilisent des ventilateurs de gande taille seront obligés de tendre le câble d'alimentation au maximum... Pas très rassurant ! En revanche aucun problème autour du socket 462, tout à fait dégagé.

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Enfin l'offre logicielle est quasiment inexistante. Mise à part la présence des programmes chargés d'exploiter les ressources de la carte mère (suite audio, Asus Probe pour contrôler la température, ...), il n'y a rien ! Il serait quand même temps que les différents constructeurs prennent exemples sur les plus hardis en proposant des logiciels dignent de ce nom : les cartes mère AMD760 ne sont pas données après tout !

Heureusement que la carte mère est d'une stabilité remarquable, car sinon il ressort assez nettement de ce paragraphe, qu'Asus ne privilégie pas vraiment les fonctionnalités. Admettons toutefois que pour une utilisation courant et classique, les différents points que nous venons de mettre en avant ne constituent pas un obstacle insurmontable... Cette carte reste un bon choix, que les performances en tests se doivent de confirmer.
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Epox fait partie de ceux que l'on pourrait appeller les "outsiders". Des constructeurs qui offrent des produits de plus en plus intéressants tout en pratiquant des prix inférieurs à Asus par exemple. La récente 8KTA3 a été l'une des plus grandes réussites de la marque et ils comptent bien rééditer leur performance avec cette 8K7A qui disposent assurément de nombreux atouts.

Présentation

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Pas plus de surprises dans la conception générale du modèle d'Epox que chez les autres constructeurs. La 8K7A présente donc grosso-modo la même disposition des composants que ses concurrentes. Le Socket 462 et le Northbridge AMD761 sont évidemment de la partie tout comme le Southbridge VIA 686B présent sur tout les modèles testés.

Ce dernier est épaulé d'un contrôleur RAID HPT370 de chez Highpoint qui permet d'offrir deux ports IDE supplémentaires (pour un maximum de 8 périphériques tous en ATA100) et de proposer des options de gestion des modes RAID.

Epox a choisi de ne fournir que 2 slots mémoires, un choix que l'on pourra regretter mais qui semble être la norme chez la plupart des constructeurs à cause de problèmes techniques liés au chipset. Etant donné le prix actuel de la DDR, il n'est de toute façon pas très compliqué de prendre directement des barrettes de grande capacité, sachant que le maximum autorisé sur les cartes AMD760 est de 1 Go.

La configuration des ports d'extension est somme toute identique à ce qu'à l'habitude de présenter le constructeur. Epox choisit généralement de privilégier les ports PCI sur les connecteurs "exotiques". On trouve donc un AGP (standard pas "pro" comme chez Asus) et 6 PCI. En revanche pas d'AMR, de CNR ou d'ISA sur cette 8K7A.

Enfin rien à dire sur les prises d'entrées/sorties, on trouve tout ce qu'il est commun d'avoir sur ce genre de carte mère : 2 Ps/2, 2 série, 1 parallèle, 2 USB et les connecteurs audios (Epox ayant choisit d'intégrer un chip VIA pour gérer les codecs AC97). Il faut aussi signaler, comme chez les concurrents, la présence d'un connecteur pour doper les ports USB du système, d'autant qu'Epox fournit en standard le module d'extension permettant l'utilisation de ces 2 ports supplémentaires.


Remarques d'utilisation

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Epox a fait sa réputation non pas sur la stabilité des cartes comme Asus mais plutôt sur l'apport d'une multitude de petits plus sympathiques. C'est par exemple l'un des premiers constructeurs à avoir fournis de bons logiciels avec ces modèles et bien sûr la 8K7A ne déroge pas à la règle avec les classiques Norton Ghost (pour la création d'images disques) et Norton Antivirus. D'autres lui ont bien évidemment emboîté le pas et cet apport ne constitue plus aujourd'hui un élément décisif.

En revanche certains "plus" restent significatifs car moins repris par la concurrence. On trouve par exemple, l'ingénieux système de diagnostique avec deux blocs de chiffres permettant de définir un code en fonction de l'erreur rapportée. Le port AGP est quant à lui pourvu d'un petit ergot de plastique permettant de bloquer la carte graphique de manière très sûre.

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Les fameux transistors MOFSET sont ici davantage protégés que chez la concurrence puisqu'Epox a jugé bon de leur adjoindre un petit radiateur qui inspire confiance. Enfin l'emplacement de certains composants parfois délicats n'a pas été négligé puisque les connecteurs RAID ne sont pas placés tout en bas mais à côté des slots mémoire, tout comme la prise d'alimentation ATX bien décalée sur la partie supérieure de la carte.

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De manière plus générale on peut dire que l'aspect de la carte inspire confiance tant tout est bien agencé. On regrettera tout de même que cette impression soit mise à mal par la présence de puces sur le dos de la carte. Bien sûr ces pièces supplémentaires ne sont là que pour améliorer le modèle mais elles laissent une sensation de bricolage pas très agréable.
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Gigabyte est l'un des principaux constructeurs mondiaux et sa place de 4ème ne semble pas être menacé cette année encore. Il doit ce classement à une politique de ventes OEM (vente aux grands constructeurs comme ou Compaq) très active et très efficace. En revanche il se désinteresse quelque peu du marché "retail" (vente au détail) et ne passionne pas les utilisateurs confirmés car ses cartes sont souvent dépourvues des fonctions recherchées par les bidouilleurs.


Présentation

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L'avant-dernière carte de ce comparatif ne se distingue vraiment des autres que par la couleur de son PCB : un bleu du plus bel effet. S'il est amusant de voir les constructeurs offrir différentes couleurs pour leurs cartes on peut raisonnablement douter de l'intérêt d'une telle pratique... Enfin bon, si ça fait plaisir à certains ;)

L'AMD761, surmonté de son inévitable ventilateur, est bien évidemment présent tout comme le Socket 462 et les connecteurs de mémoire DDR. A noter toutefois que Gigabyte se démarque de la concurrence par l'emploi de 3 slots mémoire là où les autres n'en fournissent que 2 (soit un maximum de 3 Go de mémoire !). Ce slot supplémentaire n'entraîne pas de restrictions particulières et on se réjouira donc de la décision de Gigabyte.

Moins heureuse en revanche l'intégration d'un port CNR, dont l'intérêt n'a toujours pas été démontré et qui prive la 7DXR d'un port PCI. Ceux-ci se retrouvent donc au nombre de 5, comme d'habitude placés sous le port AGP (ici un AGP Pro). De la même manière Gigabyte a choisi une solution audio Creative pour sa carte mère. Si la qualité est certainement un peu supérieure à ce que peuvent offrir d'autres chips audio (VIA, ICE...) ce n'est en revanche pas sans répercussion sur le prix... On peut douter de l'intérêt d'une telle démarche, au moins pour les utilisateurs expérimentés qui disposeraient déjà d'une carte son haut de gamme.

Les autres connecteurs sont plus classiques et on trouve comme chez toutes les autres cartes : 3 prises pour des ventilateurs (processeur, boîtier et système), 2 Ps/2 (clavier, souris), 2 série, 1 parallèle, 2 USB et la connectique audio. Gigabyte fournit en outre comme ses confrères, le module d'extension permettant de tirer parti des ports USB supplémentaires autorisés par le VIA 686B.


Remarques d'utilisation

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La marque de fabrique de Gigabyte est l'intégration de deux BIOS à ses cartes mère. Ce système qu'il est toujours le seul à mettre systématiquement sur ses modèles, permet d'avoir un ultime recours en cas de problème viral ou lors de la mise à jour du Bios. Il est ainsi toujours possible de démarrer le système avec l'autre Bios et de procéder à la revitalisation du premier.

En outre il est à noter que si Gigabyte fournit tous les outils nécessaires aux overclockers (nous verrons cela plus tard), il fournit aussi une fonction dite de "Gardien" qui permet d'activer ou non une sorte d'agent de surveillance. Celui-ci ne sert à beaucoup plus de choses que de veiller à ce que le ventilateur CPU tourne bien mais il est toujours appréciable de savoir qu'il est possible de le configurer personnellement.

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En dehors de ça il faut reconaître que Gigabyte est proche d'Asus dans la mesure où il n'intègre aucun petit "plus" comme certains concurrents. On notera simplement la présence d'un port AGP Pro, bien que cela ne présente pas un intérêt formidable, et d'un connecteur d'alimentation auxiliaire pour ce même AGP (12V) si d'aventure votre carte graphique permettait son exploitation.

La conception générale de la carte est par contre tout à fait satisfaisante. Gigabyte plutôt réputé pour la fiabilité de ses composants, ne semble pas nous décevoir avec ce produit et les composants sont plutôt bien placés : le connecteur d'alimentation ATX est par exemple bien décalé (branchement aisé) tout comme le Socket 462 (fixation de n'importe quel système de refroidissement).

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On regrettera tout de même que les ports RAID IDE soient aussi mal placés sur la carte. En effet il est fort probable que vous rencontriez des difficultés pour brancher des périphériques dessus si vous ne disposez pas de nappes dites "longues".

Enfin Gigabyte fournit avec sa 7DXR deux logiciels pratiques même si moins intéressants que le Ghost d'Epox. Il s'agit de Norton Personnal Firewall et de Norton Antivirus. Ce dernier n'a pas besoin d'être expliqué, en revanche le second vous est peut-être moins familier. Un firewall est un système qui permet de contrer les attaques (ici de manière logicielle) lorsque vous êtes connecté à Internet. C'est évidemment surtout utile pour les personnes disposant de connexion permanentes ou quasi-permanentes (ADSL, câble...).
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Alors que la plupart des constructeurs ont sorti leur modèle AMD760 il y a maintenant quelques temps, celui d'Abit n'est disponible que depuis 2-3 semaines. C'est donc avec une certaine curiosité que nous ajoutons cette KG7 au dossier AMD760.


Présentation

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Avant de commencer à détailler le modèle dont nous disposions pour le test il convient de préciser qu'Abit commercialise en fait 3 cartes mère KG7 : la KG7 Lite, la KG7 et la plus chère la KG7 RAID. Les différences sont faibles mais influent sur le prix de vente qui passe de 1300 francs pour la Lite à 1700 pour le modèle avec contrôleur RAID.

Cette dernière est la plus complète puisqu'elle dispose de 4 ports pour mémoire DDR, d'un contrôleur RAID IDE et de 2 ports IDE supplémentaires (gérés par le contrôleur RAID). La KG7 n'est amputée que du contrôleur RAID IDE (et donc des 2 ports additionnels), alors que la KG7 Lite se voit aussi réduite à 2 ports mémoires DDR. En dehors de ces différences les cartes sont strictement identiques que ce soit physiquement ou logiciellement (BIOS).

Notre carte de test est le modèle "haut de gamme", la KG7 RAID, qui se rapproche finalement beaucoup du produit d'Epox, la 8KHA+. On retrouve le même choix de combinaison de ports d'extension (6 PCI et 1 AGP classique) et le même contrôleur RAID IDE de chez Highpoint, le HPT370.

En dehors de ça la KG7 ressemble à l'ensemble des cartes mère du marché tout en se distinguant grâce à quelques éléments notables. En premier lieu on remarquera l'effort effectué par Abit pour intégrer 4 connecteurs mémoires là où la plupart des autres constructeurs n'en placent que 2 (Gigabyte avait déjà réussi à en mettre 3). Il en résulte évidemment une plus grande flexibilité dans le choix des barrettes mémoire et un total maximum plus important (jusqu'à 4 Go !). En revanche lors de l'utilisation de 4 barrettes, Abit préconise l'emploi de modèles dits "registered", beaucoup plus chers, et ne pourra être tenu responsable de problèmes si cette condition n'est pas remplie. A noter tout de même que notre essai avec des barrettes de différentes sources (2x256 et 2x128) s'est montré concluant tout en nécessitant l'emploi de réglages mémoires "faibles" du fait d'une barrette 128 Mo récalcitrante.

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On remarquera aussi qu'Abit a choisi de ne pas intégrer de solution audio à ses KG7. Il est vrai que l'intérêt de ce genre de chips son n'est pas flagrant mais vu le prix de la carte mère on aurait pu penser que toutes les "options" auraient été incluses. Enfin Abit continue de proposer ses 4 connecteurs de ventilateurs pour le plus grand plaisir des plus "aérés" des bidouilleurs.

Enfin, Abit fournit comme tous ses concurrents l'extension indispensable pour l'utilisation des 2 ports USB supplémentaires qu'autorise le Southbridge VIA 686B. Ils viendront en complément des 2 autres ports présents sur le panneau de connecteurs ATX (2 Ps/2, 2 série, 1 parallèle).


Remarques d'utilisation

Malgré la bonne réputation d'Abit en matière de conception de cartes mère on pourra lui faire quelques reproches au sujet de cette KG7. La position de certains composants est, par exemple, particulièrement mal choisie. C'est ainsi que les connecteurs mémoire se trouvent dans le prolongement du port AGP, rendant très délicate la manipulation de barrettes mémoire lorsque la carte graphique est en place.

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De la même manière, on peut regretter le choix du constructeur en ce qui concerne la position des connecteurs RAID IDE et du Floppy. Ils se trouvent sur l'extrémité inférieure de la carte, et seront donc difficilement utilisables avec un boîtier grande tour et pourront nécéssiter l'emploi de nappes "longues" même avec une moyenne tour. En outre Abit a placé les prises pour les LEDs boîtier à gauche du connecteur Floppy provoquant un enchevêtrement de fils dont on se serait bien passé.

Tout n'est pas cependant pas négatif avec cette carte et le Socket 462 est par exemple suffisament dégagé pour permettre la mise en place de volumineux systèmes de refroidissement (Alpha PAL6035 par exemple), en revanche du fait de la position du connecteur d'alimentation ATX (qui permet un branchement aisé), il ne sera pas possible de poser de gros systèmes à ventilateur "latéral" comme l'Alpha PEP66 (un Neng Tyi SN02 passe de justesse).

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On regrettera tout de même qu'Abit n'ait pas davantage soigné la conception de sa carte et on rechignera vraiment à toucher à sa tour une fois la KG7 placée ;)

En revanche rien à signaler au niveau de la stabilité de la carte. L'AMD761 nous a habitué avec les autres modèles à un comportement remarquable pour un chipset Athlon et la KG7 ne fait que nous conforter dans cette idée. Afin de mettre toutes les chances de notre côté nous avions appliqué le dernier Bios censé résoudre certains problèmes de stabilité mémoire. Il ne m'est pas possible de dire si ces problèmes étaient réels, mais toujours est-il que le test s'est passé sans aucun accroc.

Nous l'avons dit la carte est accompagnée de l'extension destinée à ajouter 2 ports USB supplémentaires, il n'y a cependant pas grand chose d'autre dans la boîte. On trouve bien sûr les nappes IDE (2 ATA100) et Floppy ainsi que la disquette de pilotes pour le contrôleur RAID et le manuel toujours très détailé mais en anglais. On pourra en revanche être déçu par l'absence classique pour un produit Abit de logiciels dignes de ce nom, le CD fourni étant bien inutile (en dehors des pilotes AMD761).L'AMD 760 n'est donc pas novateur dans les fonctions qu'il apporte. Il ne s'agit ni plus ni moins que d'un concurrent aux déjà disponibles ALiMagik 1 et surtout au KT266 de VIA. Il nous reste à savoir s'il se démarque de ses concurrents du point de vue des performances. On sait déjà que celles du chipset ALi sont plus que discutables (très proche des performances des cartes à base de KT133A SDRAM), nous avons donc choisi de simplifier les tests et de ne pas faire figurer ce jeu de composants.

Les tests portent sur des benchs classiques mais éprouvés (CPU Mark, Sandra 2001 et Quake 3) et ont été réalisés sur la configuration suivante :

Athlon 1.33 GHz sur bus 133 MHz
256 Mo de SDR PC133 CAS2
256 Mo de DDR PC2100 CAS 2.5
Carte graphique GeForce2 GTS 64 Mo, pilotes v12.00
Carte son Sound Blaster Live!
Disque dur 45 Go UDMA100
Pilotes Via 4in1 v4.30 et v4.32 (performances identiques)

et bien sûr pour l'AMD 760 les cartes Abit (KG7), Asus (A7M266), Epox (8K7A), FIC (AD11) et Gigabyte (GA-7DXR), ainsi que la MSI K7T266 Pro (KT266) et l'Abit KT7A (KT133A).

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L'indicateur des laboratoires Ziff Davies reste l'une des références dans le calcul de la puissance brute du processeur. Il n'y a pas de réelles différences entre les trois Cartes mères et heureusement le processeur employé pour tous les tests étant rigoureusement identique !

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Le logiciel Sandra 2001 de SiSoft permet de mettre en évidence l'efficacité du bus mémoire de l'architecture EV6 d'AMD. Ici les différences entre les modèles sont plus marquées et c'est avec une certaine surprise que l'on peut voir le modèle MSI et donc le chipset VIA KT266 l'emporter de manière assez nette. Ce n'est pas une différence énorme mais elle existe et elle est clairement mise en évidence.

On notera également la dernière place du KT133A, battu dans les deux tests. Il est clair que ce chipset n'est plus au goût du jour du fait de la percée de la DDR. N'oublions cependant pas que nous utilisons ici un processeur à très haute fréquence et que ce n'est qu'avec ce genre de composant que la DDR se démarque réellement de la SDR.

Enfin on voit bien que les différences entre les cartes à base d'AMD 760 sont très faibles. Choisir entre tel ou tel modèle ne sera donc pas forcément évident. On remarquera tout de même la relative surprise créée par la Gigabyte du côté le plus faible alors qu'Abit occupe la tête du classement (d'un cheveux ;)).

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Enfin pour finir le traditionnel passage sous Quake 3 Arena qui permet d'avoir une idée plus précise de ce qui se passe fasse à un jeu aussi gourmand en mémoire que le petit dernier de id Software. Là encore pas de gros écarts de performances et des chipsets qui finalement se tiennent dans un mouchoir avec toutefois un certain retard pour le KT133A.

On peut finalement dire que l'AMD 760 est loin d'écraser la concurrence en terme de puissance. Il se place le plus souvent juste derrière la carte MSI à base KT266, qui, il faut le souligner, est tout de même l'une des plus rapides de sa catégorie. Les différences entre les cartes AMD 760 est ici un peu plus net et un classement plus valable est faisable.

Trois modèles se détachent finalement, ceux d'Abit, Asus et d'Epox, qui se permettent même de devancer la MSI, et ils constituent de bonnes surprises dans la mesure ou le modèle de FIC (déjà tout à fait correct) n'arrivait pas au niveau de la KT266. Enfin la Gigabyte déjà dernière avec Sandra déçoit quelque peu, même si les performances restent malgré tout très proches.


L'AMD 760 n'est donc pas un révolution en terme de performances, il est toutefois en tête, et c'est bien ce qui compte ! Il faut en plus avouer que côté stabilité il n'y a rien à redire. Les cartes se sont montrées tout à fait imperturbables et une impression de confiance s'est dégagée de l'utilisation de tout les modèles, malgré la présence du capricieux Southbridge VIA 686B. D'ailleurs les tests d'overclocking de la page suivante viendront confirmer cette bonne impression.

Overclocking

Etant donné les possibilités d'overclocking offertes par les Processeurs AMD, il n'était pas concevable de faire un dossier sur le chipset du même constructeur sans faire un petit détour du côté de ces options.

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La plupart des constructeurs ont donc choisit un système de configuration à base de Dip-Switches. Ces blocs permettent de nombreuses combinaisons particulièrement adaptées à ce genre de manipulation et même si ce n'est pas particulièrement contraignant, on aurait préféré que tout se fasse directement dans le BIOS. Seul le modèle d'Abit fidèle à la tradition du SoftMenu III de la marque nous permet de tout régler sans "mettre les mains dans le camboui".

On notera tout de suite que le modèle d'Asus a fait l'impasse sur un point pour le moins important : la possiliblité de changer le coefficient multiplicateur ! Surprenant de la part de ce constructeur pour le moins expérimenté, cela vient en plus prendre le contrepied du changement de fréquence du Bus système qui peut se faire directement à partir du Bios !

Au niveau des options offertes les cartes sont finalement assez proches les unes des autres. Que l'on utilise la Gigabyte, la FIC, l'Epox ou l'Abit, il est possible d'appliquer un coefficiant multiplicateur compris entre x5.0 (x5.5 sur la Gigabyte) et x12.5 (x13 sur l'Abit). Les fréquences de bus sont un peu plus variées et la meilleure à ce petit jeu là est la GA-7DXR qui offre un éventail un peu utopique compris entre 100 et 250 MHz par pas de 1 MHz ! Les autres constructeurs ne sont toutefois pas en reste et ce qu'ils proposent surffira pour la plupart des overclockers ! (Asus : 90, 95 puis de 100 à 180 par pas de 1 MHz ; Abit 100 à 200 / 1MHz ; Epox : 100 à 166 / 1MHz ; FIC : 100 à 150 / 1MHz) On notera enfin qu'Abit est le seul à offrir un réglage que l'on a moins l'habitude de trouver aujourd'hui : celui du rapport Processeur / SDRAM / PCI. Afin de ne pas trop overclocker ce bon vieux PCI il est possible de choisir entre 1/3 de la fréquence Processeur / SDRAM, et 1/4 de cette même fréquence.

Tout le monde vous le dira, la fréquence du Bus n'est pas tout et le plus souvent il faudra passer par une modification du voltage du processeur pour obtenir un overclokcing stable. Gigabyte est ici très impressionnant avec des réglages de parout ! Il est ainsi possible de modifier celui du processeur (1.5V à 1.85V par pas de 0.25V), de l'AGP (1.5V, 1.6V ou 1.7V) et même de la mémoire (2.5V, 2.6V ou 2.7V). Ces nombreux réglages doivent bien sûr être manipulés avec précaution mais permettront à n'en pas douter de tirer le meilleur parti de son matériel.

L'Epox fait aussi très fort (voire plus !), puisque si l'on perd le voltage de l'AGP, ceux du processeur et de la mémoire sont encore plus complets. Ils permettent en effet de rajouter 0.1V, 0.2V, 0.3V ou 0.4V au voltage par défaut (2.5V pour la mémoire). Si pour le processeur cela peut paraître moins intéressant (moins de palier), cela permet en fait d'aller beaucoup plus haut (il faudra donc faire plus attention), puisque par rapport au voltage par défaut de votre Athlon/Duron. Ainsi pour un modèle à 1.75V le maximum possible est à 2.15V ! Du jamais vu même chez Abit !

Abit justement, ne perd pour autant pas sa couronne et offre pratiquement tout ce que l'on peut souhaiter avec changement du voltage du processeur (1.5V à 1.85V par pas de 0.25V), des entrées/sorties (bien que l'intérêt de cette option est limité) et de la mémoire (2.5V, 2.6V ou 2.7V)... Moins bon qu'Epox mais tout de même très correct !

A côté de ces deux là, les A7M266 et AD11 font évidemment pale figure. Pourtant ce qu'elles proposent n'est pas inintéressant et devrait même suffire à nombre d'utilisateurs. La FIC AD11 permet simplement d'appliquer un voltage de 1.85V maximum au processeur. Pour sa part l'Asus offre un large éventail de voltages entre 1.1V et 1.85V.

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N'ayant pas voulu overclocker le processeur lui-même (après tout ce n'est pas ça qui compte dans le test d'une carte mère), nous nous sommes limités à des fréquences "raisonnables" avec l'Athlon 1.33 GHz de test. Selon les cartes il a été possible d'atteindre différentes fréquences :
  • Avec l'Asus nous avons dû nous contenter d'un relativement décevant 153 MHz pourtant pas dû à la mémoire puisque...
  • L'Epox a permi d'atteindre de manière tout à fait stable 158 MHz ! ... Pas mal, non ?
  • Encore plus fort, la Gigabyte et ses multiples réglages est restée stable jusqu'à 160 MHz !
  • Le fin du fin avec la KG7 d'Abit qui s'est montrée encore un peu plus efficace avec un stupéfiant 165 MHz !!
  • Enfin la petite dernière, la FIC est limitée par son bus à 150 MHz. Ce maximum facilement atteint ne permet pas au chipset de s'exprimer pleinement mais permet tout de même un gain de perofrmances très correctes bien que le processeur ne se trouvait qu'à 1275 MHz (8.5x150). On obtenait alors un net gain avec le test mémoire de Sandra 2001, surclassant assez nettement le modèle à base de KT266 (non-overclocké lui) comme le montre le graphique ci-dessus.

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    Afin de satisfaire les plus exigeants nous avons tout de même procédé à un overclocking avec un Duron 800. Le but de cette expérience était surtout de voir si ce dernier acceptait de tourner avec un FSB de 133 MHz comme il le faisait avec l'Abit KT7A. Effectivement cette opération n'a posé aucun problème et le processeur est finalement allé plus haut sur l'AD11 que sur sa concurrente : 1050 MHz en 7x150 MHz contre 1001 MHz en 7x143 MHz... Pas mal ! Evitez tout de même de mettre le feu chez vous...


    Conclusion

    L'AMD 760 semble donc être une belle réussite. Doté de performances de haute tenue et d'une bonne stabilité il ne lui manque plus grand chose pour être un nouveau succès à mettre à l'actif du concurrent d'Intel. Il ne faut en revanche pas y voir l'arme absolue pour doper les performances des processeurs AMD tant il fait finalement jeu égal avec le dernier composant VIA, le KT266. Il s'agit donc plutôt d'une alternative intéressante pour les fabricants de cartes mère surtout si l'on se place du point de vue de la stabilité qui, cela reste à vérifier à l'usage, semble supérieure à celle de son concurrent direct le KT266.

    En ce qui conerne le modèle à choisir les choses sont plus compliquées tant ils sont proches ! Les critères sont assez nombreux et dépendront de vos besoins, sachant aussi que les prix sont très variables suivant le constructeur. Ainsi les modèles Asus et FIC ne pourront être retenus si vous diposez de nombreux périphériques de stockage à cause de l'absence de contrôleur RAID.

    Les modèles d'Epox et Gigabyte sont en revanche proposés à un tarif assez élevé (environ 1500 francs) en comparaison de l'AD11 de FIC (moins de 1300 francs), la palme revenant tout de même à Asus qui commercialise son A7M266 à plus de 1600 francs. Abit ne fait pas mal non plus avec un modèle à plus de 1650 francs (KG7 RAID) qui heureusement dispose d'atouts intéressants (4 ports DDR et RAID IDE) pour justifier ce prix.

    La KG7 existe aussi en deux autres versions qui n'ont hélas pas le même intérêt. La KG7 Lite (moins de 1300 francs) pourra séduire les "petites bourses" en devenant une alternative à l'AD11 de FIC dont elle reprend les spécificités. En revanche, la KG7 standard ne semble pas pouvoir trouver d'acheteurs potentiels tant son prix (1600 francs) la rapproche trop du modèle RAID tout en l'éloignant des Epox ou Gigabyte au moins aussi bien pourvues.

    Un choix difficile à faire donc, si pour ma part j'opterais pour l'Epox 8KA7+, je n'en oublie pas pour autant les limitations en mémoire. Les plus fortunés préféreront donc la KG7 RAID d'Abit, mais sachez que quelque soit le modèle que vous acheterez vous ne serez pas déçu tant ce chipset AMD 760 s'est montré efficace et même la "simple" FIC représente un bon investissement pour accompagner votre nouvel Athlon !
  • Nerces
    Par Nerces
    Spécialiste PC & Gaming

    Tombé dans le jeu vidéo à une époque où il fallait une belle imagination pour voir ici un match de foot, là un combat de tanks dans ces quelques barres représentées à l'écran, j'ai suivi toutes les évolutions depuis quarante ans. Fidèle du PC, mais adepte de tous les genres, je n'ai du mal qu'avec les JRPG. Sinon, de la stratégie tour par tour la plus aride au FPS le plus spectaculaire en passant par les simulations sportives ou les jeux musicaux, je me fais à tout... avec une préférence pour la gestion et les jeux combinant plusieurs styles. Mon panthéon du jeu vidéo se composerait de trois séries : Elite, Civilization et Max Payne.

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