Quand F.E.A.R. remonte aux « Origin »
S'il était impossible de filmer quoi que ce soit du jeu, Monolith avait en sorte que l'on puisse découvrir son bébé dans les meilleures conditions. Ainsi, en plus de véritables sessions de présentations, les développeurs avaient disposé des bornes sur le stand de leur nouveau partenaire afin d'offrir un bref aperçu du jeu... Nous ne nous sommes évidemment pas fait prier et durant plusieurs dizaines de minutes, nous avons essayé ce Project Origin qui rappelle indéniablement son « grand frère ». L'ambiance générale du titre, le scénario et certains éléments de décor semblent effectivement tout droit sortis de F.E.A.R. et la présence d'Alma n'y est évidemment pas étrangère.La libération de la terrible petite fille sert d'ailleurs de point de départ à un scénario que les développeurs ont tenu à garder encore très mystérieux. Nous savons toutefois qu'il est question d'un nouveau héros et d'une nouvelle équipe d'intervention pour Project Origin. L'aventure débute dans une ville en bien mauvais état alors que le joueur doit « enquêter » façon je mitraille tout ce qui bouge. Sur le plan du jeu proprement dit, le style Monolith est indiscutablement de la partie avec des combats aussi nerveux que violents, un aspect un peu gore pleinement assumé et la présence du fameux bullet time qui permet une fois encore de mener la vie dure aux soldats clonés que l'on combattait déjà à l'époque de F.E.A.R., il y a maintenant trois ans.
Ces mêmes ennemis semblent également plus à même de s'épauler durant l'assaut alors que notre côté, il est possible de se planquer en renversant certains éléments du décor comme les tables d'un bureau. Souvent posée aux joueurs de F.E.A.R., la question du choix des armes à embarquer avec soi devrait être moins délicate puisque les développeurs ont décidé d'autoriser le transport d'une arme supplémentaire pour un total de quatre. Afin de répondre aux joueurs qui avaient épinglés le manque de variété des F.E.A.R., Monolith a insisté sur la multiplicité des environnements et des ennemis dans Project Origin. Nous espérons en savoir rapidement plus à ce sujet, car la démo que nous avons eu la possibilité de tester n'était guère probante.
Qu'il s'agisse des super-soldats déjà cités ou des puissants exosquelettes, nous n'avons pas été très surpris par les adversaires rencontrés durant ces quelques dizaines de minutes de test. Notons en revanche que Monolith a décidé de nous mettre au même niveau que notre ennemi en nous permettant également d'enfiler la super-armure de combat... sans doute aussi pour apporter un peu de variété à l'ensemble ! On peut alors profiter des deux mini-guns et des lance-roquettes intégrés à la bête sans qu'il soit nécessaire de se soucier des munitions : pour les premiers canons, seul l'échauffement est à prendre en compte alors que pour les seconds, il faut juste faire attention au temps de recharge.
L'utilisation de cette super-armure donnait un petit côté shoot them up bien sympathique à Project Origin, et ce, même si le bullet time n'est plus activable. Autre élément qu'il faut prendre en compte : dans son armure, notre héros est beaucoup plus lent et nettement moins vif. Si sa résistance est accrue, il doit toutefois faire attention aux roquettes adverses ! Il est encore beaucoup trop tôt pour véritablement savoir ce que Project Origin a dans le ventre et les développeurs ne désirent par exemple par parler du mode multijoueur de leur bébé. Dans l'immédiat, précisons simplement que Monolith semble avoir trouvé les réponses à certains des problèmes les plus gênants de F.E.A.R. tout en en conservant les qualités : nous n'en demandions pas plus.