Victoria : Un Empire En Construction

Nerces
Par Nerces, Spécialiste PC & Gaming.
Publié le 30 décembre 2003 à 17h00
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"Par les créateurs d'Europa Universalis" stipule la boîte du jeu (NDLR : j'ai déjà lu ça quelque part moi !). Si ce renseignement est de nature à faire saliver les amateurs de gestion / stratégie, force est de constater qu'il ne donne pas beaucoup d'informations à l'immense majorité des joueurs pour lesquels Europa Universalis fait bien davantage penser à une mauvaise orthographe du nom de la célèbre encyclopédie. Non, c'est bien de Jeux Vidéo dont il est question aujourd'hui et même de la pire engeance... Ceux qui rendent complètement accrocs !

Les Suédois de Paradox Entertainment sont des fous de gestion et le moins que l'on puisse dire est que cela se ressent dans leurs productions. Après avoir très brillamment adapté l'un des jeux de plateau les plus complexes qui soit, ils se sont mis en tête de décliner la formule à diverses époques de l'histoire de l'Humanité et après la Seconde Guerre Mondiale contée dans Hearts Of Iron, et le XIXème siècle et son cortège d'événements tous plus marquants les uns que les autres, voici venir le siècle de la Reine Victoria et ça tombe assez bien d'ailleurs puisque c'est justement le titre du jeu.


Un petit air de déjà vu ?

Au premier coup d'œil, l'habitué des productions Paradox Entertainment reconnaît la patte du développeur suédois. Il faut dire qu'au niveau graphique, les petits gars ne se sont pas cassés et après une introduction somme toute très moyenne, nous sommes accueillis par un menu qui ressemble comme deux gouttes d'eau à celui de Hearts Of Iron, leur précédent titre. Remarquez c'est un peu la méthode de Paradox depuis déjà deux bonnes années : on reprend le moteur et le concept de notre premier succès, Europa Universalis, et on l'assaisonne à différentes sauces. Aujourd'hui, c'est donc la sauce Victorienne que nous goûtons... Victoria est sous-titré "Un Empire En Construction : 1836 - 1920" et ce sous-titre reflète parfaitement le contenu du jeu. Si pour le sportif amateur de Trivial Pursuit, XIXème siècle est synonyme d'Olympiades modernes, pour l'historien, même du dimanche, il s'agit surtout des débuts de ce que l'on appelle l'époque contemporaine. Un siècle particulièrement agité qui, au sortir des Guerres Napoléoniennes, permis l'émergence de concepts radicalement novateurs. C'est le siècle de l'exploration de l'Afrique (NDLR : Dr. Livingstone, I presume ?), celui de la Guerre de Sécession aux Etats-Unis. C'est le siècle des unifications allemande et italienne ainsi que de l'émergence de la conscience de masse et des idées socialistes / communistes. C'est le siècle des premiers syndicats et des premières grèves. C'est, enfin, le siècle de l'industrialisation, des empires coloniaux et de tout ce qui conduisit l'Europe (donc le Monde) vers la Première Guerre Mondiale. Ce sont tous ces événements majeurs et beaucoup d'autres nettement plus insignifiants que nous propose de revivre Victoria seul face à son ordinateur ou bien en réseau (LAN ou Internet) avec un maximum de 31 adversaires humains.

Une partie débute par le choix du scénario qui conditionne évidemment les objectifs à accomplir. Petite déception car malgré la période couverte, les développeurs n'ont pas trouvé le moyen de nous offrir plus de quatre scénarios : la Grande Guerre (1914), une Place au Soleil (1881), la Grande Campagne (1836) et la Guerre de Sécession (1861). Heureusement, la communauté qui s'est développée autour des jeux Paradox est très active, mais cela reste un mauvais point. Le scénario sélectionné, on doit encore régler quelques options (avec entre autres le niveau de difficulté) et surtout choisir le pays que l'on veut prendre en main. Là, pas de surprise, il est une nouvelle fois possible d'opter pour n'importe quel pays du monde de la France à la Russie en passant par le Mexique, la Perse ou bien encore le Sokoto, le Piémont-Sardaigne ou même la minuscule République de Cracovie. Cet immense choix est depuis le premier Europa Universalis une source de renouvellement incroyable pour le jeu. Cela permet de se donner un handicap autant que d'essayer des tactiques radicalement différentes. Pour un premier contact avec ce type de jeux, la Belgique de 1836 semble un bon choix. Dans Victoria le joueur a énormément de tâches à accomplir et un pays relativement modeste permet de comprendre beaucoup plus vite les différents mécanismes du jeu sans être submerger après simplement dix minutes. La Belgique fait en outre partie des pays les plus développés, les plus modernes et les plus industrialisés du monde à cette époque, c'est d'ailleurs l'un des très rares à disposer d'entrée de jeu (1836 donc) d'une ligne de chemin de fer. Après un chargement assez rapide, le joueur se trouve placé face à une gigantesque carte qui fait furieusement penser à ce que l'on retrouvait déjà sur Europa Universalis, Europa Universalis 2 ou Hearts Of Iron.

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La Belgique a un début de partie relativement tranquille... Mais les problèmes surviennent bien vite malgré tout !

Cette carte représentant un monde découpé en quelques 2800 provinces sera le plus fidèle compagnon du joueur qui ne la quittera que pour consulter quelques rares tableaux statistiques... Autant le dire tout de suite, ce n'est une nouvelle fois pas avec la réalisation graphique de son programme que Paradox espère convaincre les joueurs. Loin d'être laide, la carte ne risque toutefois pas de mettre à genoux votre Radeon 9800 Pro et le Bump Mapping se fait discret (NDLR : on ne parle même pas des shaders)! Les habitués seront d'accord avec moi pour dire que ce n'est toutefois pas le plus important dans un jeu de ce type. Il faut que la carte soit précise, détaillée et lisible. Trois qualités dont elle peut se prévaloir et c'est tout ce qui compte. S'il est possible de monter jusqu'en 1280x1024, on regrettera par contre que le 800x600 ne soit plus au programme. Il faut dire qu'une telle résolution aurait peut-être posé quelques problèmes tant le nombre d'informations disponibles simultanément est parfois important. En effet, la carte est à "géométrie variable" et à l'aide de quelques boutons on passe d'un mode à un autre : territorial, politique, économique... Ces différents modes de représentation auront leur importance tout au long de la partie mais n'entrons pas tout de suite dans les détails. L'élément principal dans Victoria est la notion de Prestige et c'est cette valeur qui, à la fin de la partie, mesure vos performances. S'il existe de nombreuses manières pour accumuler du Prestige, il y en a au moins autant pour en perdre. De la conquête de vastes territoires à la prospérité économique en passant par la diplomatie, tout est finalement affaire de prestige et il ne faudra donc négliger aucun des aspects du jeu pour atteindre les scores les plus élevés.


Appelez-moi Dieu !

C'était déjà le cas dans Europa Universalis ou dans Hearts Of Iron et il n'y avait donc pas de raison que cela change : Victoria vous donne les pleins pouvoirs. Il y aura bien sûr quelques éléments perturbateurs à votre contrôle absolu de la nation et vous pourrez également faire appel à quelques assistants pour vous décharger de certaines tâches mais dans l'ensemble toutes les décisions vous reviennent de droit. Sur le plan intérieur tout d'abord, vous aurez bien sûr à mettre sur pied une économie puissante, moderne et rentable. Nous l'avons déjà dit, le XIXème siècle est celui des révolutions industrielles et il faudra donc faire entrer le plus vite possible votre pays dans l'ère de l'industrie afin d'avoir les moyens de vos ambitions. C'est d'ailleurs à ce niveau là que Victoria diffère le plus de ces prédécesseurs et qu'il sera le plus délicat à appréhender pour les débutants. Il faut en effet gérer la production de matières premières, la création d'usines sur tout le territoire afin de transformer ces matières en biens marchands et enfin gérer l'allocation de la population aux différentes tâches disponibles. Selon l'état de votre recherche scientifique certaines constructions ne vous seront pas encore accessibles mais au maximum ce sont quelques 28 usines qu'il est possible de bâtir de la simple scierie à la fabrique de vêtements de luxe en passant par les indispensables productions de munitions ou armes légères. La construction de nouvelles usines est à la discrétion du joueur mais il est par contre possible de laisser à l'ordinateur le soin de gérer la population.

Cela permet de simplifier un peu les choses car il n'est pas évident dans un premier temps de bien comprendre et d'optimiser le partage des habitants entre aristocrates, capitalistes, employés, ouvriers, soldats et officiers ! Tout faire tout seul reste cependant la meilleure solution pour une partie réussie. L'ordinateur ne peut pas tout prévoir et selon vos ambitions, il sera nécessaire de fabriquer certains produits. Rien n'étant gratuit dans Victoria, il faudra toujours vérifier que vous disposez des ressources nécessaires. Par exemple, les capitalistes sont très bien pour accroître la productivité d'une usine mais en eux-mêmes, ils ne travaillent pas et sans ouvriers aucun canon ne sortira de cette fabrique flambant neuve ! Il faudra donc d'un côté vérifier l'approvisionnement en acier et en munitions pour que les canons puissent être produits, mais d'un autre côté, il faudra également penser à convertir une partie de la population en ouvriers si vous en manquez. Toute production / conversion coûte un certain nombre de ressources qu'il faudra évidemment s'assurer de posséder avant toute action ! L'industrialisation du pays passe par la mise en place d'usines mais également par la mise en place d'un réseau de transports efficaces. Pour accélérer l'acheminement des marchandises. Le chemin de fer est ce que l'on a inventé de mieux à l'époque (il faut cependant de l'acier et du bois pour sa construction), mais lorsque les provinces sont au-delà des mers il est nécessaire de disposer d'une flotte marchande efficace...

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Guerre éclair, politique industrielle et gestion des antagonismes culturels : on peut en faire des choses dans ce jeu !

Vous aurez bien sûr compris que pour mettre en place une flotte marchande digne de ce nom, il faut être capable de produire des coques de bois ou de métal, des voiles et des machines à vapeur. Les développeurs ont abondamment utilisé le système des bulles d'aide afin d'apporter un grand nombre d'informations tout au long de la partie mais on regrette tout de même qu'un scénario "didacticiel" n'ait pas été imaginé car cela fait tout de même beaucoup de choses à assimiler. Au début certaines ressources sont rarissimes voire inexistantes (métaux précieux, pétrole...) et vous serez parfois dans l'obligation de les acheter à d'autres pays pour satisfaire un besoin bien précis. L'importance de ces échanges est une réelle nouveauté apportée par Victoria. Là encore on peut laisser à l'ordinateur le soin de les gérer pour nous mais il est tellement plus efficace et intéressant de s'en charger qu'il serait bien dommage de s'en priver. Ces échanges permettent d'obtenir des denrées particulièrement rares mais ils permettent également de s'enrichir en exportant certains produits. Ma Belgique de 1836 est rapidement devenue l'un des principaux producteur d'acier au monde et la revente du métal m'a permis d'amasser de grandes quantités de devises... Attention toutefois à définir correctement vos seuils de vente pour ne pas bloquer votre développement économique : l'ordinateur vend sur les marchés mondiaux toute la production au-dessus d'une valeur que vous fixez manuellement.


Pour quelques dollars de plus ?

A moins d'être Tsar de toutes les Russies et donc de disposer d'un territoire de départ absolument gigantesque, les ressources manquent cependant très rapidement et la conquête territoriale est bientôt le moyen le plus évident de s'accaparer de nouvelles matières premières... On est au XIXème siècle après tout et l'Afrique vous tend les bras ! La colonisation était déjà un élément important de Europa Universalis mais ici, progrès techologiques obligent, elle prend une forme légèrement différente. Il n'y pas réellement de phases d'exploration préalable et pourvu que vous ayez les ressources suffisantes, il est possible d'installer un poste avancé sur n'importe quelle côte encore vierge. A partir de ce premier point de contrôle, l'intérieur des terres s'offre à vous. Les différentes provinces du monde sont regroupées en "régions" et pour être en mesure d'annoncer au monde votre main-mise sur telle ou telle région, il est important de contrôler l'essentiel de ses provinces. Il existe quelques contraintes que nous n'énumérerons pas ici mais il est important de savoir que ce genre d'annonces peut provoquer la colère d'une autre nation et parfois conduire jusqu'à la guerre. Il ne faut pas oublier que colonisation allait à l'époque de pair avec armement et vous aurez très rapidement besoin de produire d'importantes troupes pour que vos arguments pèsent plus lourd dans la balance. La gestion des troupes est assez différente de celle d'Europa Universalis et se rapproche ainsi de ce que l'on pouvait voir avec Hearts Of Iron. Regroupées en unités de cavalerie ou d'infanterie, les troupes ont différentes caractéristiques (morale, vitesse, puissance de feu, défense...) qui déterminent évidemment leur potentiel. Il existe en outre quelques caractéristiques "originales" qui revêtent une importance toute particulière : il faut en effet tenir compte de la culture des troupes sélectionnées.

Selon la région de recrutement, une unité pourra être française ou chinoise par exemple ce qui affectera son comportement en combat (une unité française est plus à l'aise en Europe) et rendra les populations locales plus ou moins "nerveuses". Enfin, les unités peuvent être dirigées par des leaders de renom. Ces généraux ou amiraux augmentent alors leur efficacité et ce "petit plus" peut dans certains cas être décisif. Inutile par contre de chercher le moindre changement dans la gestion des combats : tout se fait en automatique en fonction des critères cités précédemment. Une grande armée permet de se défendre efficacement et d'agrandir son territoire national afin d'obtenir de nouvelles ressources mais sans la recherche scientifique, elle n'est rien. Le XIXème siècle a été marqué par d'importants bouleversements dans la façon de faire la guerre et même si les chars ne sont apparus qu'avec la Première Guerre Mondiale, d'autres innovations majeures avaient déjà eu lieu et c'est par exemple au cours de ce siècle que sont apparus les premiers cuirassés. La recherche scientifique a donc une grande importance dans Victoria d'autant qu'elle ne se résume pas à des progrès militaires. Les progrès industriels ou humains sont au moins aussi importants et il est donc capital d'investir autant que possible dans ce domaine d'activité. Les progrès de la recherche dépendent évidemment des sommes allouées mais aussi du niveau intellectuel de la population du pays. Ce deuxième élément est lui aussi accessible au joueur qui peut gérer de nombreux paramètres qui relèvent de la politique intérieure. Nous avons déjà dit que la population est divisée en "catégories" (aristocrates, ouvriers...). Toutes ces catégories possèdent différentes caractéristiques de culture, de conscience sociales et selon les lois en vigueur dans votre pays cela pourra se refléter sur la vie intérieure.

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Revivez la Guerre de Sécession, instaurez une démocratie rayonnante et signez des alliances contre nature

En démocratie, selon le parti au pouvoir vous serez obligé de tenir compte de certains "éléments extérieurs" et ne pourrez par exemple pas modifier comme bon vous semble la liberté de la presse. De la même manière, il se peut que des révoltes éclatent de ci, de là si les revendications syndicales ne sont pas satisfaites. Toutes ces composantes de la population de votre pays évoluent au cours de la partie et la situation en 1890 n'a pas grand chose à voir avec celle de 1840. Il faut savoir tenir compte des souhaits de la population tout en parvenant à les orienter de manière à ce qu'ils correspondent à vos objectifs immédiats... Une bonne vieille politique pragmatique ! Victoria ne s'arrête pas là et au cours d'une partie, vous serez amené à faire face à d'innombrables événements. Tantôt historiques, tantôt imaginaires, parfois bénéfiques, parfois catastrophiques, ces événements apportent un peu plus de piquant à un jeu qui n'en manque déjà pas. Il faudra parfois faire face à d'énormes révoltes voire à de véritables révolutions et les possibilités du jeu semblent tout simplement infinies. Encore plus abouti qu'Europa Universalis, Victoria est également un peu plus délicat à prendre en main mais la variété de ses parties et les affrontements multijoueurs sont le gage d'une énorme durée de vie. Enfin, Paradox Entertainment reste fidèle à sa réputation et Victoria n'est pas vraiment plus gourmand que les précédents titres du développeur. Sa pauvreté graphique explique évidemment en partie sa légèreté mais il reste malgré tout appréciable de pouvoir jouer dans de bonnes conditions avec un simple Athlon 750 MHz et 192 Mo de mémoire !


Conclusion

Avec Europa Universalis, Paradox Entertainment avait frappé très fort et la deuxième version est d'ailleurs toujours d'actualité pour tous les fans de gestion / stratégie. Pour autant, nos amis suédois avaient légèrement moins bien négocié le virage de la Seconde Guerre Mondiale avec un Hearts Of Iron peut-être un peu trop riche et confus. L'intérêt de jeu était au rendez-vous mais le rythme des parties et le plaisir à long terme n'étaient pas au même niveau. Victoria : Un Empire En Construction se veut plus accessible qu'Hearts Of Iron tout en étant plus riche, plus complet et plus travaillé qu'Europa Universalis. Si le résultat n'est pas exempt de défauts, il nous faut tout de même tirer notre chapeau à Paradox car nous sommes en présence d'un très grand jeu. Evidemment, Victoria ne s'adresse pas aux lecteurs de Martine A La Plage et les adorateurs de Bourriquet (NDLR : un "pote" de Winnie l'Ourson... C'te culture !) seront complètement largués, mais si le style graphique ne vous rebute pas laissez-vous tenter.

Paradox Entertainment signe une nouvelle réussite. Un jeu où chaque action, chaque décision doit être mûrement réfléchie. Un titre où le moindre événement a son importance et où vos qualités de gestionnaire, de tacticien, d'économiste et de diplomate sont mises à rude épreuve. Victoria est le type même de jeux auquel on revient sans cesse et une bonne durée de vie, par les temps qui courent, ça ne se refuse pas !


Victoria : Un Empire En Construction

8

Les plus

  • Profondeur de jeu inégalée
  • Concept parfaitement maîtrisé
  • Durée de vie hallucinante

Les moins

  • Réalisation sommaire
  • Peu de scénarios, pas de didacticiel

Note globale9

Réalisation4

Prise en main5

Durée de vie9

Nerces
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