En voilà un jeu qui aura fait couler pas mal d'encre ! Far Cry fait partie du quatuor des FPS les plus attendus depuis maintenant un petit moment avec Stalker : Shadow Of Chernobyl, le Doom 3 d'ID Software et enfin l'arlésienne, Half-Life 2. Far Cry c'est surtout l'association de notre Ubisoft national et du développeur allemand Crytek en vue de nous proposer l'un des tous premiers titres à réellement exploiter le DirectX 9 de Tonton Microsoft... Voilà qui devrait nous changer agréablement des Gun metal, Tomb Raider ou autres Aquanox 2.
Annoncé depuis près de deux ans, Far Cry a su se faire attendre mais au même titre que les autres jeux réellement optimisés DirectX 9, il devrait enfin nous permettre de voir ce que ces "merveilleuses" Cartes Graphiques payées une petite fortune ont dans le ventre. C'est vrai que les premiers acheteurs de Radeon 9700 / 9800 ou GeForCe FX doivent commencer à trouver le temps long : ça fait bien un an qu'on leur explique que la révolution arrive, qu'ils vont bientôt pouvoir profiter d'effets graphiques à tomber à la renverse... Oyé, oyé, l'attente est terminé, Far Cry est arrivé, le test peut commencer...
Opération séduction ?!
Imaginez, un ciel parfaitement dégagé, une mer bleu turquoise et l'océan à perte de vue. Au milieu de ce cadre idyllique, une petite île au doux parfum des tropiques, un joli voilier et un couple aussi charmant qu'improbable : une jeune et jolie journaliste aux jambes interminables accompagnée d'un ténébreux aussi bien bâti qu'il est mystérieux. Non, il n'est pas question de vous présenter la prochaine émission révolutionnaire du PAF et le but n'est pas de savoir si 1/ la fille est vierge, 2/ le type est homosexuel, 3/ la mer est infestée de requins. Non ce fantastique tableau n'est autre que l'introduction pas forcément très réussie de Far Cry. Mais ne vous inquiétez pas, une roquette bien placée tirée du rivage ne va pas tarder à remettre les pendules à l'heure : le beau ténébreux est envoyé dans le décor, le bateau mis en pièces et la fille a bien sûr été enlevée... Voilà qui est mieux, non ? Maintenant en tout cas, vous avez vos repères !Le parfait petit village-vacances avec en prime un héliport pour les touristes fortunés et un parking sous-marin pour le 4x4...
My name is Carver, Jack Carver
Le bellâtre en chemise à fleurs que vous voyez sur les captures d'écran, c'est votre nouveau meilleur ami pour les heures à venir. Il se nomme Jack Carver et contrairement à ce que sa tenue pourrait laisser imaginer, c'est ce que les anglophones appellent un "tough guy"... Pour faire simple, un "gros balaise" qu'il vaut mieux avoir de son côté lorsque les situations sentent la poudre et ça tombe bien car dans Far Cry On est presque toujours sur la corde raide. Dès le début, on ne peut d'ailleurs pas dire que les choses soient particulièrement bien engagées. Notre ami vient de perdre son fier navire, la fille avec qui il était sur le point de conclure a été enlevée, on lui tire dessus à coup de roquettes et il se trouve au beau milieu de l'océan avec pour seul équipement une jolie chemise rouge à fleurs ! Quelques brasses sous-marines plus tard, il trouve heureusement asile dans un bunker utilisé par les Japonais au cours de la Seconde Guerre Mondiale. Désaffecté et en piteux état le refuge de fortune n'est pourtant pas le lieu de villégiature rêvé et notre bonhomme se met donc bien vite en quête d'un peu plus de confort.C'est à ce moment précis que l'introduction se termine pour laisser la place à un minuscule didacticiel relativement succinct. Il faut dire que la prise en main de Far Cry ne pose pas vraiment de problème. En quelques secondes, on apprend à se déplacer, à sauter, à se baisser et on ne tarde surtout pas à trouver le petit kit du Robinson du FPS : un flingue, un gilet de protection et un téléphone portable. Ce dernier, en dehors du cancer de l'oreille interne qu'il donnera à Jack dans quelques années, n'est pas là par hasard. Déposé on ne sait trop comment par un homme qui vous contacte immédiatement, il servira d'agent de liaison entre ce mystérieux inconnu et votre illustre personne. C'est par son intermédiaire que vous allez en apprendre un peu plus sur le monde qui vous entoure, sur cet atoll pour le moins hostile et sur le pourquoi de la disparition de Val... Ah oui Val c'est la greluche qui a trouvé le moyen de se faire enlever en moins de temps qu'il n'en faut pour le dire.
Des débuts peu engageants malgré le réconfort rapide d'une revue de qualité : "PlayMerc" !
A la sortie du bunker japonais, deux gardes vous permettront de tester votre habileté au revolver et vos réflexes. Leur élimination n'est qu'une formalité mais dans leurs attitudes, dans leur comportement, on sent déjà que Far Cry n'est pas un titre comme les autres et les surprises ne font pourtant que commencer. L'intérieur du bunker était en effet assez réussi avec des textures fines et des petits effets bien sympathiques mais ce n'est rien comparé à ce qui nous attend au dehors... Un coup d'œil par la fenêtre avant de s'aventurer plus loin et c'est déjà une magistrale claque que prend le joueur : les décors sont superbes mais c'est surtout la portée qui est tout simplement bluffante ! Il faut dire que la clarté du cadre géographique (on est en plein Pacifique rappelons-le) ne permettait pas aux développeurs d'employer les classiques techniques de flous ou de pénombre... Qu'à cela ne tienne, les petits gars de chez Crytek ont mis au point un moteur surpuissant dans ce domaine.
Mais sortons bien vite du bunker afin de voir les choses d'un peu plus près. Petite promenade sur la plage, la mer passe et repasse sur le sable en un mouvement parfaitement fluide, les mouettes volent dans un ciel d'un bleu presque parfait et la luxuriante végétation nous invite à un repos bien mérité... Pas de doute possible, Far Cry est sponsorisé par l'office du tourisme polynésien ! Enfin sponsoring façon Al-Queida malgré tout car notre brave bonhomme ne tarde pas à essuyer le feu ennemi. Vite, direction le rocher sur la droite et pendant que les balles fusent autour de vous, il est possible de faire un point sur la situation, mais rapidement. En effet, dans Far Cry, les adversaires ont la fâcheuse habitude d'agir en groupe. Leurs actions sont coordonnées par un... euh, ben... par un coordinateur quoi (NDLR : la richesse de ton vocable est proprement stupéfiante). Il ne leur faut donc pas longtemps pour comprendre que vous ne ripostez et vous pouvez même entendre le commandant (NDLR : et ben voilà) beugler ses ordres : "sur la gauche, avancez par la droite...".
Far Cry est un jeu d'action, alors certes il faut savoir être discret mais tirer plus vite et mieux que les méchants rend quelques services !
Il n'y a pas à dire mais entendre comme ça leur chef, puis se rendre compte que les crapules avancent vers vous sans s'énerver, ça fait froid dans le dos, je dirais même plus : ça fout carrément les boules ! Jack Carver ayant parfois un petit côté "John MacLane über alles", vous parvenez heureusement à maîtriser tout ce petit monde et l'exploration de l'île peut reprendre. La ballade dans la "jungle" est impressionnante et le bruit des balles qui surchargeait jusque là nos tympans de mélomane est alors avantageusement remplacé par le crissement de l'herbe, le bruit des insectes ou les cris des oiseaux (la bande son du jeu absolument splendide). La superficie de l'île est impressionnante mais grâce à un judicieux système de boussole, on ne se perd jamais et on trouve en réalité très rapidement les objectifs à accomplir. Cette taille de jeu n'est par contre pas innocente puisqu'elle permet de varier considérablement les approches, mais prenons un exemple plus concret avec le premier camp de mercenaires sur le chemin du petit Jack.
Schématiquement, on peut dire que trois techniques d'intervention sont ici possible. La première, celle que j'ai choisie, est de se poster au sommet de la colline surplombant pour ainsi dire toute l'installation. De ce point d'observation privilégié, on peut éliminer un à un les gardes les plus à l'écart sans attirer l'attention des autres. Mais il est également possible de choisir une approche à plus basse "altitude" en passant côté plage ou côté jungle. Le côté plage est évidemment le plus risqué : complètement à découvert, vous ne pourrez compter que sur votre courage et sur la précision de l'outil le plus important emprunté aux autochtones, un fusil M4 de l'armée américaine. La dernière approche enfin, est celle qui se rapproche le plus de "l'infiltration". Armé de la machette et utilisant la technique dite du "Petit Poucet", vous pouvez essayer de détourner l'attention de gardes en lançant des cailloux pour passer ensuite le plus discrètement possible.
Le sniper est évidemment l'atout principal du roi de la discrétion, mais de bonnes jumelles permettent déjà de faire des miracles
On dirait que tu serais mort...
... Mais on dirait que j'en serais un autre ! Cette dernière technique se heurte en effet à un problème majeur : dans Far Cry les ennemis sont partout et dans certaines parties de l'île vous pourrez avoir à faire à près de vingt types à la fois. Inutile de vous dire qu'il faudra savoir exploiter au mieux la végétation pour surprendre les adversaires. Jack Carver est capable de courir, de sauter, de se baisser mais aussi et surtout de ramper. N'hésitez donc pas à utiliser cette dernière fonction pour passer au nez et à la barbe de vos ennemis. Vous pourrez toutefois également compter sur un arsenal relativement conséquent trouvé dans les différents bâtiments de vos ennemis. Les mercenaires qui peuplent l'île ne sont pas là pour rigoler et vous aurez par exemple l'occasion de mettre la main sur des armes toutes plus expéditives les unes que les autres : M4, MP5, P90, fusils d'assaut, sniper AW50, lance-roquettes... La plupart d'entres elles disposent d'un ou deux modes de tir (automatique, balle par balle) et d'une fonction de visée plus ou moins élaborée.Au fur et à mesure de vos découvertes, vous recevez des messages d'un inconnu fort urbain qui ne manquera pas de vous donner la marche à suivre ainsi que quelques petites astuces pour vous défaire d'adversaires trop collants. Pas question pour nous de dévoiler une once de la trame scénaristique, mais sachez tout de même qu'elle vous fera visiter des lieux un peu plus variés que le seul couple plage / jungle. Très rapidement vous apprendrez par exemple que Val est retenue prisonnière dans un vieux porte-avions japonais échoué de l'autre côté de l'île. Vous aurez ensuite à arpenter ses écoutilles pour retrouver la belle en détresse et même, plus tard, à fouiner dans les couloirs d'un laboratoire, à arpenter un vivarium géant ou à pénétrer une base souterraine. Pour ces nombreux déplacements vous pourrez fort heureusement compter sur de nombreux véhicules dont la conduite est particulièrement amusante : buggy armé d'une mitrailleuse, 4x4 plus lourdement blindé, camion particulièrement imposant, petit bateau ou bien encore delta-plane sont autant de moyens de locomotion qui apportent une réelle variété à l'action.
Les engins sont nombreux mais aussi utiles que sont le buggy et le 4x4, le delta-plane reste le plus original !
Alors que le buggy s'avère le plus rapide et le plus maniable, on lui préférera bien souvent le 4x4 finalement plus confortable à conduire et moins sujet aux retournements fort regrettables. Ce dernier est en outre équipé d'un double canon mitrailleuse / lance-roquettes particulièrement efficace sur les grappes d'ennemis. Les autres véhicules sont plus anecdotiques mais mention spéciale pour le delta-plane et sa séquence façon "héros de films d'action américains". Si elle ne s'avère pas primordiale dans l'aventure, l'utilisation des véhicules est une bonne illustration de l'excellente conception des niveaux. Il n'est jamais obligatoire de les conduire, mais ils permettent de changer complètement de façon de jouer et apportent de fait un peu de fraîcheur dans le monde du FPS. L'alternance entre niveaux en extérieur, très ouverts, très libres, et niveau à déconseiller aux claustrophobes participe également à ce renouvellement constant de l'action. On passe ainsi avec bonheur d'une scène particulièrement stressante où il faut faire attention au moindre pas, à une séquence nettement plus bourrin, presque relaxante à vrai dire !
Ces changements de style sont les seules occasions de faire une pause puisqu'elles s'accompagnent le plus souvent d'un chargement relativement court, histoire de bien nous montrer qu'on commence un nouveau niveau (il y en a 20 en tout). Il faut à ce sujet savoir que Far Cry n'emploie pas de sauvegardes manuelles mais se base sur le système de "checkpoints" plus communément utilisé sur consoles. Bien qu'il ne soit pas très populaire auprès des joueurs PC, ce système fonctionne finalement assez bien et les checkpoints sont suffisamment fréquents pour que l'on ne soit pas obligé de tout reprendre à zéro lors des très fréquents échecs. Il est vrai que Far Cry est un des FPS les plus difficile que j'ai pu essayer depuis un bon moment. Le nombre d'ennemis est conséquent, leur précision au tir parfois diabolique et l'intelligence artificielle plutôt efficace. Délaissant le "script", les développeurs ont essayé de rendre logique l'attitude des mercenaires : lorsque vous tirez, ils se planquent et lorsque vous vous planquez, ils tentent de déterminer votre position, lancent des grenades et enfin essayent de vous encercler. C'est souvent bien fait et même lorsque cela ne marche pas très bien, c'est moins ridicule que chez la plupart des concurrents.
Le flashbang est bien pratique, quand on sait l'utiliser... Sinon lunettes infra-rouges et mitrailleuses montées sont plus simples d'accès
Jeu beau à mourir recherche machine de guerre pour tourner convenablement ?
Nous l'avons dit, Far Cry est sans doute l'un des plus beaux FPS disponibles à l'heure actuelle. Il figure parmi les premiers jeux à exploiter correctement les spécificités de DirectX 9 et les différents effets visibles ça et là dans le jeu sont un pur bonheur : bump mapping des textures, mouvements et réverbérations de l'eau, effets de fumée, de transparence saisissants, il n'y a vraiment pas grand chose à redire sur l'aboutissement graphique de Far Cry ce qui est d'autant plus remarquable que les développeurs en ont profité pour soigner l'ambiance et le déroulement de la campagne solo. Nous avons déjà dit que le scénario n'est pas le plus original qui soit, mais il fonctionne pourtant très bien et on sort de certaines situations avec la peur au ventre ! Face à tant de qualités, on ne voit pas très bien qui pourrait trouver à redire sur le travail de Crytek / UbiSoft et pourtant une question surgit bien vite : quelle machine pour faire tourner la bête ?Il est vrai qu'après les surprises de certains jeux récents refusant tout simplement de tourner sur des configurations un peu anciennes, on pouvait craindre le pire. Notre machine de test faisait tourner le jeu sans aucun problème de fluidité avec les détails au maximum en 1024x768 (pour les captures), la voici dans le détail : Pentium 4 2.8 GHz, Radeon 9800 Pro, 1 Go DDR Corsair, Audigy 2. Sans être ce qu'il y a de plus puissant aujourd'hui, une telle machine reste largement au-dessus de la configuration moyenne sur PC et on se demande donc si Crytek n'a pas vu un peu haut. Sachant qu'il se prive déjà des joueurs encore "limités" aux CD-ROM (le jeu n'est disponible qu'en DVD en France), le calcul n'est peut-être pas des plus judicieux. En réalité, la situation est loin d'être aussi catastrophique qu'on aurait pu le craindre même si Far Cry reste indiscutablement plus exigeant que le dernier FPS testé par nos soins : Unreal Tournament 2004.
Cinq modes graphiques sont là pour voir les choses différement, en voici trois : "Paradis", "Cartoon" et "Froid" !
Sans fouiner dans les méandres des fichiers de configuration, il faut donc savoir qu'un processeur à 2 GHz épaulé par 512 Mo de mémoire et une carte graphique de type GeForce 4 Ti4200 devraient suffire pour faire tourner le jeu très correctement, avec beaucoup de détails et en 800x600. Bien sûr il ne sera alors pas question de profiter des effets DirectX 9, bien sûr il ne faudra pas essayer d'activer les FSAA et autres filtres anisotropiques et bien sûr enfin le résultat ne sera pas aussi flatteur que sur les différentes captures publiées par UbiSoft. Malgré tout, Far Cry restera très agréable à l'œil et, c'est le plus important, la campagne solo sera toujours aussi passionnante. Ensuite tout est une question de choix, de goûts et de moyens, Far Cry est l'un des (le ?) premiers jeux à enfin permettre aux possesseurs de cartes dernier cri de profiter de leur achat. Les effets sont là, la fluidité également et l'action, l'intérêt de l'aventure n'ont pas à rougir de la comparaison... On en a pour notre argent, merci Crytek !
Après et cela me fend vraiment le cœur de finir sur une note un peu plus négative alors que Far Cry ne le mérite pas mais il me faut parler du mode multi-joueurs qui semble avoir été un peu négligé par les développeurs. Les modes de jeu proposés n'ont absolument rien d'original (Deathmatch, Team Deathmatch et Assault), le rythme de l'action, parfait en solo, ne se prête peut-être pas bien au multi-joueurs et surtout c'est le manque de variété qui me laisse penser à un essoufflement assez rapide de ce mode de jeu. Les cartes ne sont pas très nombreuses et s'il est encore un peu tôt pour avoir un avis définitif sur la question, cela semble un peu juste pour lutter contre une concurrence extrêmement nombreuse. Reste ensuite à voir l'accueil qui sera réservé à Far Cry par la communauté des moddeurs. Ces développeurs indépendants nous sortiront peut-être très bientôt des mods multi-joueurs exploitant au mieux le remarquable travail des concepteurs de Crytek.
Parfois simplement magnifique, Far Cry peut sombrer dans le gore le plus déroutant sans crier gare...
Conclusion
Si Far Cry ne peut prétendre révolutionner le concept même du FPS, il n'en demeure pas moins un produit d'exception et c'est bien évidemment par sa réalisation technique qu'il impressionne en premier lieu. On retiendra tout d'abord le champs de vision proprement faramineux pour un jeu aussi détaillé graphiquement. On retiendra également la possibilité d'agir à très longue distance avec des armes comme le sniper ou le lance-roquettes qui prennent alors une dimension toute particulière. On retiendra aussi et surtout la richesse graphique et le soin plus général apporté au jeu par une équipe de développement visiblement composée de joueurs expérimentés. Le gameplay à mi-chemin entre infiltration et "grosbillisme" s'avère particulièrement efficace, les véhicules nombreux et variés viennent renouveler l'aventure alors que les différents ennemis sont tous plus réussi les uns que les autres.L'intelligence artificielle est à ce titre particulièrement impressionnante et pour la première fois, on a vraiment l'impression d'avoir à faire à des adversaires "réfléchis". De temps en temps on se surprend encore à les trouver particulièrement bêtes mais, dans l'ensemble, les soldats mènent des attaques coordonnées afin d'encercler le joueur, n'hésitent pas à battre en retraite pour se repositionner et utilisent régulièrement le décor pour se protéger. L'ambiance générale n'est pas en reste et les niveaux en "intérieur" sont particulièrement stressants avec la présence de ces mutants très "bondissants". Enfin et ce n'est pas le moins important par les temps qui courent : Far Cry est long et difficile ! Quelque soit votre niveau en matière de FPS vous devriez pouvoir trouver un défi à votre mesure grâce aux cinq niveaux de difficulté et surtout un défi qui vous tienne en haleine largement plus de 20 heures... Chapeau bas !
Mis à part ses exigences matérielles, Far Cry est donc un presque sans faute pour Crytek / UbiSoft. Il est bon de voir que malgré les impératifs commerciaux, certains parviennent encore à nous surprendre. Far Cry est certes un peu léger scénaristiquement parlant et très "tendance" avec sa réalisation graphique exceptionnelle, mais il s'agit surtout d'un jeu particulièrement prenant, pas aussi directif qu'on pourrait le croire et doté d'une ambiance impressionnante qui ne laisse pas le joueur indemne !
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