Creative GigaWorks S750

Nerces
Par Nerces, Spécialiste PC & Gaming.
Publié le 11 juin 2004 à 18h00
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Le 7.1 arrive petit à petit sur nos PC et après les premières cartes son, les premiers kits d'enceintes moyen de gamme, voici que Creative déploie l'artillerie lourde avec un ensemble au nom évocateur : le GigaWorks S750. Il s'agit bien sûr pour la marque de Singapour de monter encore en puissance après des Megaworks que la critique et les utilisateurs avaient salués. Si dans le même temps, Creative pouvait damer le pion à son concurrent le plus virulent en France, Logitech, le constructeur ne s'en plaindrait sans doute pas !

Il faut dire qu'avec sa série "Z", Logitech a réussi un fort joli coup. La qualité de rendu était plus ou moins équivalente (question de goûts) à ce que proposaient les MegaWorks de Creative, mais Logitech s'était clairement penché sur les accessoires et les fonctions étendues donnant un ainsi un bel avantage à son Z-680 (télécommande de qualité, décodeurs multiples intégrés). Creative devait évidemment réagir et c'est donc avec la venue du premier ensemble d'enceintes 7.1 haut de gamme que le pionnier du son sur PC s'en donne les moyens.


Un successeur au MegaWorks

Sorti en avril 2002, le MegaWorks 510D nous avait alors véritablement conquis ce qui lui avait valu la "sélection Clubic" au terme de notre test. Ce produit était le premier kit d'enceintes PC d'une telle qualité. Sa compatibilité 5.1 était alors ce qui se faisait de mieux et son prix, trop élevé pour de nombreuses bourses, n'était finalement pas du tout déraisonnable compte tenu du rendu offert. Hélas, depuis ce mois d'avril 2002, Creative n'a pas vraiment fait évoluer sa gamme. Le MegaWorks 510D a bien été remplacé par le THX 550, puis par le THX 650 (un modèle 6.1) mais on ne peut pas dire que le changement ait été décisif. Tant et si bien que la concurrence a eu tout le temps pour fourbir ses armes et, comme nous l'avons dit, ce fût notamment le cas de Logitech qui parvint même à voler la vedette avec son Z-680. Aujourd'hui, l'arrivée en force des ensembles 7.1 semble donner quelques ambitions supplémentaires à Creative qui renouvelle en fait l'ensemble de sa gamme "multi-canal" du plus petit modèle au plus imposant. Le GigaWorks S750 que nous testons maintenant se veut l'accomplissement, le point culminant de cette nouvelle gamme.

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Le GigaWorks est le plus puissant de tous les kits multimédia, reste à voir la qualité


Revue de détails

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De prime abord, le carton du GigaWorks ne paye pas vraiment de mine. Il faut dire que d'après les spécifications techniques fournies par Creative, le kit est assez proche du MegaWorks, du moins dans ses dimensions. Une fois ouvert, on se trouve devant un amoncellement de câbles, d'enceintes, de sachets plastiques, de serre-fils... Merci au passage au testeur précédent pour avoir foutu une zone pas possible, maltraiter les différents éléments et emmêler les câbles dans tous les sens. Enfin, non sans mal, je parviens après un petit moment à organiser un peu les choses et il devient possible de s'y retrouver. Sans surprise, Creative reste fidèle à ses habitudes et nous propose une voie centrale identique aux six autres satellites, orientation mise à part. Plus haut que ceux du MegaWorks, ces satellites nous réservent une petite surprise sitôt leur "grille" de protection retirée : Creative a en effet décidé d'intégrer une seconde voie. L'unique haut parleur des MegaWorks est donc ici secondé par un tweeter évidemment destiné à reproduire les hautes fréquences. En dehors de cette spécificité qui augmente la hauteur des enceintes, il n'y a pas de différences notables avec ce que nous connaissions déjà depuis le premier MegaWorks.

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On retrouve donc le même système de branchement par borniers au dos de l'enceinte ainsi que le même pied fixé par une vis. Comme d'habitude, c'est le caisson de basses qui fait office d'élément central et c'est donc dessus que l'on vient brancher les satellites. Les prises sont facilement identifiables et les connexions se font, sur le caisson, au moyen de fiches RCA standards. A côté de cela, le caisson dispose de la connectique indispensable à son raccordement au PC. Quatre prises sont nécessaires pour les enceintes avant, les enceintes arrières, les enceintes surround du 7.1 et enfin le canal des basses. A noter que Creative livre à cet effet un câble un peu particulier pour relier les quatre prises du caisson aux trois connecteurs dédiés de la carte son. Enfin, le caisson dispose également d'une prise à relier au secteur, d'un bouton de mise sous tension et de deux connecteurs pour y brancher le module de contrôle. Malgré une puissance un net cran supérieure, le caisson est en lui-même très proche de ce que Creative proposait avec les MegaWorks THX 550/650 avec un large radiateur sur l'arrière et un bel évent au côté droit. Les pieds semblent toujours aussi résistants et plus généralement, tout cela respire le travail bien fait.

Il nous faut en revanche critiquer Creative sur un point relativement gênant. Depuis le MegaWorks 510D, la compagnie de Singapour n'a plus en effet proposé de kit haut de gamme à connectique numérique. C'est pour le moins dommage dans la mesure où cela permettrait de réduire un peu le nombre de câbles, mais le constructeur a choisi et inutile donc d'espérer retrouver le moindre connecteur coaxial ou optique sur le GigaWorks S750. Creative a par contre entendu les critiques formulées à l'encontre de ses ensembles et s'est enfin décidé à livrer un module de contrôle digne de ce nom ainsi qu'une véritable télécommande. Du fait de l'absence de décodeur Dolby / DTS, le module de contrôle reste évidemment beaucoup plus sommaire que celui du Logitech Z-680, mais il apporte tout de même un confort supplémentaire non-négligeable. On y retrouve six réglages différents du volume (général, central, surround, arrière, basses, aigus) mais hélas pas de balance. On notera également la présence d'une fonction "upmix" (pratiquement inutile) pour transformer un son 5.1 / 6.1 en 7.1 et enfin celle de trois connecteurs bien pratiques : une entrée ligne, une sortie casque et un port USB "M-Port" permettant de relier le baladeur MP3 MuVo de Creative directement dessus.

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Le GigaWorks dispose d'un nouveau module de contrôle et ses satellites sont plus haut que ceux des MegaWorks du fait d'un tweeter

Le M-Port n'est sans doute pas l'innovation la plus importante de ces dernières années, mais elle ravira les possesseurs de MuVo qui peuvent ainsi écouter les morceaux contenus dans leur baladeur sans allumer le PC. Cela participe à l'amélioration de l'outil de contrôle Creative qui est maintenant plus précis et plus pratique à utiliser que celui du MegaWorks THX 550. On regrettera tout de même qu'une molette de volume n'ait pas été intégrée : j'ai toujours trouvé cela plus rapide et plus pratique que des boutons. Enfin, le module de contrôle dispose d'un port infrarouge afin que l'on puisse utiliser la petite télécommande fournie. Celle-ci est plutôt sommaire mais l'essentiel des fonctions nécessaires est là et c'est tout de même plus pratique que les commandes à fil auxquelles Creative est resté fidèle si longtemps !
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Avec ce rapide tour du propriétaire, le GigaWorks S750 est davantage apparu comme une évolution des Megaworks THX 550/650 qu'autre chose mais, compte tenu, de la qualité générale de ce précédent ensemble, nous aurions tort de faire la fine bouche. Même s'il n'est pas prêt à doter ses kits de décodeurs, Creative s'est enfin décidé à livrer un périphérique de contrôle digne de ce nom et une télécommande... Sans fil ! Il nous reste maintenant à voir si ces changements ne se sont pas fait au détriment de l'excellente qualité de reproduction à laquelle nous a habitué la marque et si le passage au 7.1 apporte réellement quelque chose que ce soit dans les jeux ou bien face à nos DVD.



Expérience ludique,

Nous le disions il y a peu à propos du kit Z-5300 de Logitech : à un tel niveau de prix, il semble difficile de ne justifier ce genre d'achat que par le jeu vidéo. Il est pourtant certain que depuis quelques mois voire années, les concepteurs de jeux ont fait d'énormes progrès pour que le son participe au moins autant à l'ambiance que l'image. L'émergence de technologies 3D comme l'EAX ou l'A3D ont permis de nouveaux effets alors que la puissance de nos machines autorise maintenant l'utilisation de fréquences élevées sans aucun problème. Nous en sommes même arrivés à un point où le jeu vidéo fait pour ainsi dire aussi bien que les DVD ayant pourtant servi à populariser le format multi-canal 5.1. En effet, aujourd'hui, toutes les technologies sont en place pour que les jeux puissent exploiter du 5.1 bien sûr, mais aussi du 6.1 voire du 7.1... Enfin n'exagérons rien car si les technologies sont là, les titres manquent encore un peu à l'appel ;-)

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Far Cry est l'un des meilleurs exemples de l'intérêt du son multi-canal dans un FPS

Nous avons, pour tester la qualité de rendu et l'intérêt du son multi-canal, employé les mêmes jeux que nous avons l'habitude de sélectionner. C'est donc une nouvelle fois à des titres comme Beyond Good & Evil, Call Of Duty, Prince Of Persia ou Unreal 2 auxquels nous avons fait appel en ajoutant toutefois quelques programmes plus récents parmi lesquels on retrouve bien sûr l'inévitable Far Cry. Ce dernier est d'ailleurs l'un des meilleurs pour se rendre compte de l'intérêt du son multi-canal dans un jeu. Les projectiles fusent de tous côtés alors que les ennemis s'approchent et on a vraiment l'impression d'être au milieu de tout celà ! Du coup, il devient possible de "sentir" la position des adversaires et, chose assez rare, on peut vraiment se déplacer "à l'oreille". Le jeu prend évidemment une autre dimension et l'immersion est sensiblement plus convaincante. Même si je dois reconnaître ne pas avoir vraiment senti de différences par rapport à un MegaWorks 510D, le nouveau GigaWorks ne m'a jamais déçu. Le son percutait quand il le fallait et se faisait plus délicat, plus précis au moment opportun... Strictement rien à redire. Rien à redire non plus quant à la reproduction musicale dont le GigaWorks est capable. Nous le verrons évidemment plus en détail dans le paragraphe suivant mais déjà les plus belles compositions du jeu vidéo sont magnifiquement traitées par le GigaWorks et, pour reprendre l'exemple déjà cité lors du test des Logitech Z-5300, le Late Goodbye des Poets Of The Fall (Max Payne 2) est au moins du niveau de ce que permettait le MegaWorks 510D.


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Musique Maestro

Bien que je le précise lors de chacun des tests que je suis amené à conduire sur un ensemble multi-canal, je préfère le rappeler une nouvelle fois : je ne suis pas partisan du 5.1 (ou plus) lors de l'écoute de simples CD audio. Je reconnais en effet bien humblement avoir quelques problèmes avec les "upmix" réalisés par défaut avec les cartes son les plus récentes et je préfère depuis toujours écouter les morceaux dans leur format d'origine. Ce faisant, je fais toujours bien attention à désactiver les effets de spatialisation présents par exemple sur les Sound Blaster Audigy de Creative. Ceci étant dit, les essais musicaux que j'ai réalisé pour tester le GigaWorks n'ont bien sûr rien de très originaux. Il s'agit d'extraits que j'ai déjà maintes fois utilisés, que je considère caractéristiques et qui me permettent d'établir des comparaisons simples et directes entre les différents kits d'enceintes.

En premier lieu, j'ai utilisé la bande originale du film "Moulin Rouge" de Baz Lurhman et plus particulièrement le titre de fin, "Boléro". Sur ce morceau ainsi que sur certains titres classiques comme "Le Lac Des Cygnes" ou l'introduction à "Guillaume Tell", on note une présence plus marquée des aigus par rapport à ce qu'offraient les MegaWorks ou bien le Z-680 de Logitech. Certains utilisateurs pourraient même les considérer trop présents mais comme il n'est pas bien difficile de les régler, on retiendra surtout leur présence potentiellement plus importante que l'on mettra sur le compte des tweeters ajoutés par Creative. J'ai par la suite testé des sonorités plus pop en reprenant certains titres de Police, l'ablum Thriller de Michael Jackson et quelques morceaux des Cardigans. Dans tous les cas de figure, le GigaWorks m'a semblé au-dessus des MegaWorks. Sans que la différence soit énorme, on remarquait systématiquement une meilleure définition du son, on avait plus de facilité à dissocier les différentes sonorités et certains sons étaient moins masqués, ils ressortaient davantage.

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Peu importe l'exemple choisi, le GigaWorks se comporte toujours avec autant d'élégance

Cette précision dans le son, cette qualité de la restitution est en fait perceptible quel que soit le style de musique, quelles que soient les sonorités employées. Tous mes essais se sont avérés parfaitement concluants et qu'il s'agisse du swing des Cherry Poppin' Daddies, du sublime saxophone de Sonny Rollins ou bien de la voix d'Enya, il n'y a strictement rien à dire : c'est un sans-faute. Pas plus de reproche à faire à la reproduction de sons plus puissants comme ceux de The Offspring, de Green Day ou bien encore de Blink 182. Dans ce genre de cas et malgré le relatif brouhaha général, il est impressionnant de constater que les sons restent tous "limpides", les guitares même très saturées restent très précises et les basses sont impeccables. Pour tester ces dernières, je reprend régulièrement un morceau de Tori Amos où elles sont tout simplement omniprésentes : Iieee. Même là cependant, il n'y a rien à redire : rondes, profondes et puissantes à la fois, ce sont les meilleures que j'ai eu l'occasion de "ressentir" (on ne peut plus dire écouter à ce niveau là...) avec un kit multimédia.


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Silence... Action !

Après les jeux plus que convaincants et l'écoute musicale très impressionnante, il nous restait à voir le comportement du GigaWorks face à nos DVD préférés avant de pouvoir dire qu'il réalise un véritable sans-faute. Toutefois, il me faut d'abord insister sur les problèmes posés par le 7.1 puisqu'en l'état actuel des choses il ne sert pour ainsi dire à rien au niveau du DVD. Entendons-nous bien, il existe auourd'hui deux techniques principales pour dépasser le 5.1 "à la maison" : le Dolby Digital EX et le DTS ES. Le cas du Dolby Digital EX est relativement simple. Le son des enceintes arrières du 5.1 est matricé pour obtenir un nouveau canal que l'on passe à l'identique dans les sixième et septième enceintes : parler de 7.1 voire même de 6.1 est donc une exagération. Dans le cas du DTS c'est un peu plus compliqué puisqu'il existe en fait deux DTS ES : matrix et discrete. Le "matrix" fonctionne exactement de la même manière que le DD EX alors que le "discrete" est le seul véritable format 6.1 avec un sixième canal bien distinct mais un septième qui là encore n'apporte pas "d'informations" supplémentaires.

J'espère avoir été assez clair à propos de ces formats que certains qualifieront d'escroquerie mais que je considère simplement inutiles à moins d'avoir une pièce d'au moins 35 m². Ce n'est qu'un avis personnel bien sûr mais à partir de ce genre d'espace, le sixième canal commence réellement à se faire entendre et apporte un véritable plus dans la spatialisation du son. Du côté des titres disponibles, les choses évoluent assez rapidement même si le DTS ES "discrete" est pour ainsi dire oublié des éditeurs. Le Dolby Digital EX est très présent et la plupart des gros titres récents exploitent cette norme. On compte donc des films comme La Communauté De L'Anneau / Les Deux Tours de Peter Jackson, Fight club de David Fincher ou bien encore le Gladiator de Ridley Scott. Dans ces quatre exemples, le constat est plus ou moins le même : l'apport du 6.1 est intéressant mais loin de l'écart qui pouvait séparer le 5.1 du Prologic ! S'il est possible de critiquer les formats 6.1 et 7.1, on ne peut par contre rien dire contre le GigaWorks S750 qui s'impose une fois encore comme LA référence en matière de kit d'enceintes pour PC. Les roulements de tambours des deux volumes du Seigneur Des Anneaux sont d'une profondeur remarquable et même lorsque l'on monte le volume aucun défaut n'apparaît.

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La gaffe de Pippin n'a jamais été aussi impressionnante qu'avec le GigaWorks !

Lors de notre dernier test, nous avions parlé de la scène au cours de laquelle Pippin gaffe au milieu du tombeau de Balin. Les effets surround particulièrement riches de cette séquence permettent de mettre en évidence la qualité de rendu du GigaWorks qui surpassent alors très largement le Logitech Z-5300 bien sûr, mais aussi les précédents MegaWorks ou le Z-680. En définitive et en présence des grosses productions hollywoodiennes, le dernier kit de Creative surpasse tout le monde et ne souffre absolument aucune critique. Lors de mes tests, je fais souvent l'opposition grosses productions / films plus intimistes. Bien sûr un peu exagérée, cette opposition a l'avantage de parler à tout le monde. Ainsi, il n'est pas utile d'être un expert pour comprendre les différences profondes qui existent entre Les Deux Tours et In The Mood For Love ou bien entre Le Pacte Des Loups et Le Fabuleux Destin D'Amélie Poulain. Inutile toutefois de s'éterniser car même lorsque l'ambiance est beaucoup plus feutrée ou les musiques moins martelées, le GigaWorks est une petite merveille. Pour finir, j'ai utilisé le seul DVD DTS "discrete" de ma collection : l'édition Zone 1 du Seven de David Fincher. Je dois toutefois reconnaître ne pas avoir été vraiment convaincu par le changement à part peut-être lors de rares et très brèves séquences : le GigaWorks oui, les 6.1/7.1 bof.


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Conclusion

Après un tel article, il me semble que la conclusion tient pour ainsi dire du superflu. Bien qu'en l'état actuel des choses je ne sois toujours pas convaincu de l'apport du 7.1, le GigaWorks reste un produit d'exception. Alors que le MegaWorks offrait déjà une qualité de rendu remarquable compte tenu de l'encombrement et du prix pratiqué, Creative est parvenu à aller encore un peu plus loin avec ce GigaWorks. La qualité de son est tout simplement la meilleure qu'il m'est été donné d'entendre sur un ensemble multimédia et même si l'apport des tweeters sur les satellites n'est pas forcément évident, les différentes fréquences semblent mieux reproduites. Dès lors que l'on se focalise sur la restitution sonore, le GigaWorks est donc sans concurrent à l'heure actuelle et il ravit sans grande difficulté la première place à notre précédent duo : Creative MegaWorks, Logitech Z-680.

Attention toutefois, je ne parle là que de rendu sonore. Il s'agit bien sûr de la caractéristique principale d'un tel kit mais ce n'est cependant pas la seule et il semblerait bien que Creative l'ait une fois de plus oublié. Ainsi lorsque l'on compare le GigaWorks à son petit frère MegaWorks, on se rend compte que Creative n'a pas fait beaucoup de progrès au niveau des fonctionnalités. Bien sûr le module de contrôle est plus agréable et l'intégration d'une véritable télécommande est un plus indéniable. Mais comment se satisfaire de cela quand, juste à côté, Logitech propose un véritable décodeur Dolby / DTS intégré à son kit haut de gamme ? Possédant déjà un amplificateur / décodeur, ce choix "technique" de Creative ne me dérange pas mais je peux très bien comprendre les regrets de certains consommateurs ayant débourser près de 450 euros pour acquérir ce kit.

Reste que le GigaWorks est un kit d'exception. Il s'agit pour l'instant du seul ensemble 7.1 haut de gamme disponible sur PC et se trouve être se qui se fait de mieux en matière de restitution sonore. Ensuite, avant de craquer, il est important de se poser les bonnes questions. Ai-je besoin du 7.1 ? Me faut-il un décodeur ? Est-il bien raisonnable de débourser 450 euros pour jouer à WarCraft 2 ?


Creative GigaWorks S750

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Les plus

  • Restitution audio absolument superbe
  • Puissance impressionnante sans perte
  • Compatible 5.1/6.1/7.1 et certifié THX
  • Module de contrôle pratique

Les moins

  • Aucune fonction de décodage
  • Justifié, le prix est un peu élevé

Note globale9

Qualité sonore10

Puissance10

Fonctionnalités8


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Nerces
Par Nerces
Spécialiste PC & Gaming

Tombé dans le jeu vidéo à une époque où il fallait une belle imagination pour voir ici un match de foot, là un combat de tanks dans ces quelques barres représentées à l'écran, j'ai suivi toutes les évolutions depuis quarante ans. Fidèle du PC, mais adepte de tous les genres, je n'ai du mal qu'avec les JRPG. Sinon, de la stratégie tour par tour la plus aride au FPS le plus spectaculaire en passant par les simulations sportives ou les jeux musicaux, je me fais à tout... avec une préférence pour la gestion et les jeux combinant plusieurs styles. Mon panthéon du jeu vidéo se composerait de trois séries : Elite, Civilization et Max Payne.

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