Graveurs DVD double couche

Julien Jay
Publié le 24 juin 2004 à 15h35

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Attendus depuis de longues semaines, les premiers graveurs de DVD double couche sont enfin là. L'arrivée de la technologie double-couche signifie pour l'utilisateur plus d'espace de stockage, la capacité des médias étant pratiquement multipliée par deux. L'intérêt et l'engouement suscité par ce nouveau format sont bien compréhensibles, les 4,7Go des actuels DVD semblant bien étriqués lorsqu'il faut graver un film de plus de deux heures. Sony figure parmi les tout premiers constructeurs à avoir annoncé son graveur double couche, le DRU700, à l'occasion de l'édition 2004 du CeBIT. Il a été rejoint quelque temps après par le taiwanais LiteOn qui comme pour donner la réplique à Sony a lancé son SOHW-832S, un autre graveur double couche aux caractéristiques techniques similaires. Tellement similaire d'ailleurs qu'il paraît bien difficile de distinguer le Sony du LiteOn comme nous le verrons plus loin.

Il faut dire que le DRU530 est le dernier graveur a avoir été conçu et fabriqué entièrement par Sony, le japonais ayant décidé de sous-traiter son activité graveur auprès de, devinez-qui... LiteOn ! Quoiqu'il en soit l'arrivée de ces deux graveurs marque une étape importante dans l'histoire de la gravure DVD, puisque pour la première fois il devient possible pour un particulier de graver quelques 8,5Go de données.

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DVD+R DL

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Jusqu'à présent les DVD vierges, qu'ils soient aux formats -R ou +R ne pouvaient contenir que 4,7Go de données. Pour être franc cette limitation s'avérait principalement handicapante pour la sauvegarde de films au format DVD (NDLR : bouh c'est mal !) puisqu'il fallait bien souvent recompresser les films, les tronçonner, les saucissonner, les découper en vue de les archiver sur un DVD conventionnel. L'arrivée du format double couche devrait donc permettre de s'affranchir de ses pénibles étapes de recomposition en permettant de créer de véritables copies. Si avec un DVD+R conventionnel il est possible de stocker 4,7Go de données soit 2 heures de film, le DVD+R9 peut accueillir jusqu'à 4 heures de film à concurrence de 8,5 Go !

Maintenant que nous avons vu le côté pratique des médias double couche, il nous faut parler technique. Défini principalement par Philips le format DVD+R DL (DL signifie Dual Layer) ou DVD+R9 offre une capacité de stockage de 8,5 Go grâce à l'utilisation de deux couches de stockage sur une seule face. Un disque DVD+R9 se distingue des habituels DVD+R par la présence, invisible à l'œil nu, de deux couches organiques que l'on appelle L0 et L1 qui sont espacées par une couche transparente et situées entre deux bases de polycarbones, une couche métallique semi réflective et une couche métallique réflective. Lorsqu'un disque DVD+R9 est inséré dans le graveur, que ce soit pour le lire ou le graver, le laser de l'unité va faire une mise au point sur deux niveaux pour accéder à l'une ou l'autre des couches. Les couches étant superposées, la lecture ou l'enregistrement de la couche L1 nécessite que le laser traverse la couche L0 ainsi que l'espace de séparation des couches. C'est pourquoi les graveurs double couche doivent disposer d'une lentille laser d'une puissance de 30mW contre 19mW auparavant. Les deux couches sont vues par le système comme un seul et même espace de stockage et c'est au graveur qu'incombe la tâche de gérer le passage d'une couche à l'autre. En enregistrement le graveur remplit d'abord la couche L0 jusqu'à ce qu'elle-ci soit complète, avant de passer à la couche L1. La table des matières est pour sa part écrite exclusivement sur la couche L0 et les médias DVD+R9 supportent le multisession.

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Schéma d'un disque DVD+R double couche


Le format DVD+R DL a pour autre avantage d'être compatible avec le standard DVD-Rom. Ceci garantit un haut niveau de compatibilité, les médias DVD+R9 pouvant être lus sans problèmes particuliers sur les lecteurs DVD conventionnels. Il faut toutefois nuancer ces propos puisque lors de nos tests, les DVD+R9 que nous avons gravés n'ont pas toujours fonctionné sur toutes les plates-formes. Si les lecteurs de DVD-Rom semblent s'accomoder parfaitement des DVD+R9, ce n'est pas le cas de certaines platines DVD de salon. Les lecteurs DVD qui ne supportent pas le DVD+R ne supporteront pas plus le DVD+R9.

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Gravure d'un DVD+R9 sous Nero 6


Attractifs de par leur capacité, les disques DVD+R DL souffrent aujourd'hui de trois handicaps. Ils sont tout d'abord extrêmement onéreux, Verbatim annonçant un prix public de 25€ TTC par média vierge. Si le prix sera naturellement amené à baisser dans les semaines et mois qui viennent au fur et à mesure de la popularisation du format DVD+R9, il ne faut pas oublier qu'en France la taxe sur les médias enregistrables est proportionnelle à l'espace de stockage du média en question. Aussi elle pèse plus lourd sur un disque de 8,5Go que sur un DVD de 4,7Go... L'autre problème soulevé par les disques DVD+R9 vient du temps nécessaire à leur gravure. Il faut en effet près de 45 minutes pour graver une simple galette... Le dernier problème soulevé par le format DVD+R9 vient du fait qu'il n'est pas réinscriptible le cantonnant à une seule utilisation.


Verbatim Double Layer DVD+R 8.5GB

Verbatim, filiale de Mitsubishi, est le tout premier fabricant à pouvoir fournir des médias DVD+R de type double couche. Nous avons donc utilisé lors de nos tests les tous nouveaux disques DVD+R9 signés Verbatim. Livrés par boîte de cinq, les médias double couche du constructeur disposent de la technologie propriétaire Advanced AZO qui les protège tout en améliorant leur longévité. Certifiés compatibles avec une vitesse de gravure de 2,4x les DVD+R DL de Verbatim restent relativement onéreux puisqu'il faudra débourser pas loin d'une centaine d'euros pour acquérir un pack de cinq médias.

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Le dernier-né de chez Sony : DRU700A

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Tout nouveau, tout beau, le DRU700 est le premier graveur DVD de la firme nipponne à être fabriqué par LiteOn. Ce lien de parenté saute aux yeux de l'initié dès le déballage du graveur, celui-ci étant nettement moins profond que les graveurs habituels. Cette caractéristique était jusqu'alors l'une des signatures de LiteOn dont le DRU700 hérite avec une profondeur de seulement 165mm. Outre sa taille de guêpe, qui devrait plaire aux possesseurs de mini PC, le DRU700 est muni d'une façade blanche au look plutôt élégant. Globalement similaire à la façade introduite avec le DRU500, la partie frontale du DRU700 a quelque peu été retravaillée pour arborer un aspect plus « new-edge design ». L'autre spécificité ayant trait à la façade du DRU700 vient de son interchangeabilité qui permet de la remplacer en quelques manipulations. Sony livre d'ailleurs le DRU700 avec une façade noire supplémentaire. Ceci sera une véritable bénédiction pour ceux d'entre vous qui disposent d'un PC de couleur noire ou pour ceux qui souhaitent dissimuler le DRU700 derrière une trappe argentée comme c'est le cas avec certains boîtiers Lian-Li. Dans ce cas de figure précis, le revêtement qui orne le tiroir est trop large et butte contre les caches livrés par Lian-Li ; un rapide changement de façade s'impose alors. Outre ces détails on trouve en façade du graveur un bouton d'éjection, un dispositif d'éjection d'urgence ainsi qu'une diode. Aucun connecteur casque ni molette de réglage du volume n'est par contre présent et l'éjection du plateau produira son petit effet de surprise, ce dernier étant de couleur noir.

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Sony DRU700A


La partie arrière du graveur dispose pour sa part des connecteurs habituels avec un port IDE, un connecteur molex, un cavalier de configuration et deux sorties audio l'une en analogique et l'autre en numérique. L'électronique du graveur ne révèle pas de grand bouleversement, Sony utilisant ici un banal chipset MT1818E. Il est d'ailleurs surprenant de constater que des chipsets comme le MT1818E, utilisés déjà depuis un bon moment dans les graveurs DVD, supportent la gravure double couche. Preuve s'il en est que les graveurs actuels pourraient supporter l'enregistrement au format DVD+R9 par une simple mise à jour du firmware... Mais voilà les constructeurs sont pris entre le marteau et l'enclume et préfèrent dans bien des cas vendre des produits validés pour ce nouveau format plutôt que d'offrir des mises à jour pour les graveurs existants. Au-delà de ces considérations tant économiques que stratégiques, il faut tout de même préciser que si l'électronique des derniers graveurs full 8x semble effectivement prête pour la gestion du double couche, les unités optiques ne le sont généralement pas et nécessitent des ajustements que seuls les divers acteurs de l'industrie sont en mesure d'apporter. Revenons en à notre DRU700 qui dispose de 2Mo de mémoire tampon et de la technologie PowerBurn pour éviter les fameux problème d'alimentation du buffer à l'origine de bien des erreurs de gravure.

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Electronique du Sony DRU700A


Du côté des vitesses d'enregistrement le dernier bébé de Sony est annoncé comme pouvant graver les CD-R en 40x, les CD-RW en 24x, les DVD-R en 8x, les DVD-RW en 4x, les DVD+R en 8x, les DVD+RW en 4x alors que les médias DVD+R9 seront gravés à la vitesse de 2,4x. Question vitesses de lecture Sony annonce 40x pour les CD et 12x pour les DVD. Les temps d'accès du DRU700 étant de 135ms pour les CD et de 130ms pour les DVD. Supportant la quasi-totalité des formats actuellement disponibles, le DRU700 prend en charge le CD-Text ainsi que les modes d'écriture DAO/SAO/DAO Raw & SAO RAW. On regrettera toutefois que le graveur ne supporte pas le Mount-Rainier. Précisons que le DRU700 est, pour votre plus grand bonheur, capable de lire les disques audio protégés par Key2Audio notamment.

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Propriétés du Sony DRU700A


Parce qu'un graveur en version boîte n'est rien sans un bon bundle, il nous faut nous attarder quelques instants sur les accessoires livrés par Sony avec le DRU700. On retrouve donc dans le carton du DRU700 la façade noire dont nous parlions précédemment mais aussi et c'est bien naturel le manuel d'installation du graveur. Sony complète le tout avec une nappe IDE, un jeu de quatre vis et un CD-Rom comprenant la suite de gravure Nero Burning Rom 6.0 SE. Non content de livrer ce qui se fait de mieux ou presque en matière de logiciel de gravure, Sony y ajoute InCD 4, Nero VisionExpress 2, Nero BackItUp et NeroShowTime soit un ensemble complet d'outils pour la gravure et la vidéo. Hélas Sony n'a par contre pas jugé utile de livrer un quelconque média vierge avec son DRU700 et il ne faut pas s'attendre à trouver un disque double couche dans la boîte. Quel dommage !

LiteOn SOHW-832S

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En démarrant ce test nous pensions, naïvement, trouver quelques différences d'ordre intrinsèque entre le dernier graveur de LiteOn et le Sony produit par LiteOn. En vérité les deux graveurs sont strictement identiques de par leur taille et seuls la façade et l'autocollant changent d'un produit à l'autre. Cette constatation troublante trouve sa confirmation lorsque l'on ouvre les deux graveurs puisqu'on retrouve le même bloc optique, la même motorisation et les mêmes circuits électroniques frappés dans les deux cas du logo Sony ! La seule petite différence à mettre au crédit du DRU700 vient de la finition du boîtier qui est par endroit calfeutrée de mousse pour mieux absorber les vibrations et rendre le graveur plus silencieux. Aussi compact que le DRU700, le LiteOn SOHW-832S présente une façade un peu plus complète avec outre le bouton d'éjection, la diode et le dispositif d'éjection d'urgence, une prise casque et une molette de réglage du volume. La connectique arrière demeure identique à celle retenue par Sony tout comme les caractéristiques techniques. En fonctionnement le LiteOn SOHW-832S est à l'image du DRU700A, à savoir relativement discret, bien que le graveur de Sony semble un peu mieux insonorisé.

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L'attaque des clones : à gauche Sony DRU700A, à droite LiteOn SOHW-832S


Le LiteOn SOHW-832S est en effet annoncé comme gravant les DVD+R et les DVD-R en 8x, les DVD+RW et les DVD-RW en 4x, les DVD+R9 en 2,4x, les CD-R en 40x et les CD-RW en 24x. Les vitesses de lecture sont là aussi similaires à celles du graveur Sony avec 12x pour les DVD et 40x pour les CD-Rom. Le temps d'accès annoncé est de 120ms et le SOHW-832S dispose de 2Mo de mémoire tampon et de la technologie Smart-Burn. Supportant le CD-Text, le DAO, SAO, DAO-RAW et SAO-RAW le SOHW-832S ne peut finalement se distinguer du DRU700 que par son bundle et son prix.

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Propriétés du LiteOn SOHW-832S d'après Nero 6


Et à ce petit jeu si LiteOn livre une version édulcorée de Nero, en l'occurence Nero Express 6.0 SE, il complète son offre logicielle avec NeroVision Express 2, InCD 4.0, Sonic MyDVD 4.0 PowerDVD 5.0. On trouve également dans l'emballage une succinte feuille d'installation, un câble audio, un jeu de quatre vis, un DVD+R vierge de 4,7Go certifié 8x et un DVD-R certifié 4x. Curieusement LiteOn ne livre aucune nappe IDE, mais malgré ce choix discutable son bundle a au moins le mérite de contenir deux disques DVD qui permettent de débuter la gravure sans plus attendre.

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Pour tester les performances de ces nouveaux graveurs, nous avons utilisé notre habituelle configuration de référence, dont le détail figure ci-dessous :
  • Asus P4C800 Deluxe,
  • Intel Pentium 4C 3.4 GHz,
  • 2x512Mo Corsair TwinX PC3200LL,
  • Sapphire Radeon 9800XT,
  • Disque dur Maxtor 80Go 7200RPM
A l'origine nous prévoyions de comparer les performances du SOHW-832S de LiteOn au Sony DRU700A mais cette comparaison a bien vite perdue tout son sens. Les deux graveurs étant identiques, ils délivrent logiquement les mêmes performances. Mieux Sony n'a pas jugé bon de brider son firmware, ce qui est au passage une bonne nouvelle, et l'extraction vidéo est par exemple aussi rapide sur le LiteOn que sur le graveur Sony. Fort de ce constat et de la proximité des résultats relevés nous avons choisi de faire figurer uniquement les performances du Sony DRU700A au travers des graphiques suivants. Notez que notre système de test fonctionnait sous Windows XP Professionnel Service Pack 1.


Lecture CD-Rom

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Nous avons choisi de commencer notre test avec un petit exercice de lecture de CD. Le graveur remplit ici haut la main son office avec une vitesse moyenne de 31x et une progression constante de la vitesse de lecture. Le temps d'accès relevé se mesure à 135ms ce qui reste acceptable sans être toutefois transcendant.


Lecture CD-Audio

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Ce test a été effectué avec l'album Dangerous de Michael Jackson. L'extraction audio numérique paraissait plutôt bien engagée jusqu'à la soixantième minute où le graveur marque le pas avec un effondrement de ses performances qui passent de près de 38x à seulement 16x. Après cette brutale baisse de régime, le graveur reprend du poil de la bête pour buter à nouveau. Du coup l'extraction audio se fait à une vitesse moyenne de 29x. Piqué à vif par le comportement étrange du DRU700A, nous avons eu à coeur de vérifier l'exactitude de nos mesures en exécutant une nouvelle fois le test ce qui a produit le même résultat. Nous avons ensuite opposé le DRU700A au SOHW-832S pour constater le même comportement.


Lecture DVD-Rom

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Pour mesurer les performances en lecture DVD nous avons utilisé le DVD-Rom de l'encyclopédie Universalis 8. La vitesse moyenne s'établit à 9x avec un départ autour des 5x pour une vitesse maximale de 12x. Irréprochables les performances en lecture de DVD ne souffrent que d'un temps d'accès relativement élevé de 168ms.


Lecture DVD Vidéo

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Les performances en extraction d'un DVD vidéo double-couche sont dans la moyenne, quoique meilleures que certains graveurs bridés volontairement par leurs fabricants (je pense ici notamment au Nec ND2500). L'extraction débute donc à 3,5x pour atteindre 8,4x pour une vitesse moyenne oscillant autour des 6x. On remarque que le temps d'accès n'est pas des plus mirifique.


Gravure CD-R

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D'après nos tests les performances en gravure de CD sont tout simplement irréprochables le graveur s'offrant le luxe de frôler les 42x pour une vitesse moyenne constatée de 32x.

Gravure CD-RW

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Le DRU700 se montre tout aussi excellent que l'on grave un CD-R ou un CD-RW. Le graveur utilise ici une méthode Z-CLV qui lui permet de démarrer l'enregistrement à la vitesse de 16x, pour passer en 24x dès la douzième minute pour offrir une vitesse de gravure moyenne de 22x.


Gravure DVD-R

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Annoncé comme supportant les médias DVD-R 8x, le DRU700A s'est fort bien acquitté de cette tâche avec une vitesse moyenne de 6,77x. Il faut donc un peu moins de 10 minutes pour graver quelques 4,7Go sur un DVD-R 8x.


Gravure DVD-RW

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Enchaînons avec les médias réinscriptibles, en l'occurence un DVD-RW 4x. Les performances sont ici d'une monotomie rare du fait d'une parfaite constance du débit.


Gravure DVD+RW

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La gravure d'un disque DVD+RW 4x semble être un poil plus rapide que celle d'un DVD-RW 4x et là encore le DRU700 affiche une belle prestance avec des performances linéaires.


Gravure double couche DVD+R9

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Nous avons gardé le meilleur pour la fin à savoir le test des performances pour graver un DVD double couche. Sans grande surprise le graphique est des plus linéaire et on constate que du début à la fin la vitesse de gravure est maintenue constante aux alentours des 2,4x. Tout juste note-t'on une légère chute du débit engendré par le passage à la deuxième couche. Ce test montre qu'il faut 45 minutes pour venir à bout des 8,5 Go d'un DVD+R9.

Conclusion

L'arrivée des graveurs et des médias double couche permet à la gravure de DVD de franchir un nouveau cap en offrant une capacité de stockage multipliée par deux. Pouvant accueillir plus de 8Go, les médias DVD+R9 semblent avant tout destinés à la vidéo, étant donné qu'ils ne sont pas encore réinscriptibles. Si leurs tailles est séduisante sur le papier, les premiers disques DVD+R9 coûtent cher, trop cher, puisqu'à près de 25€ le disque, le coût au Go frôle les 3€ ! En sus de ce premier handicap, il faut bien reconnaître que 45 minutes pour graver un DVD cela reste lent, très lent... Prometteuse la technologie double couche s'imposera donc lorsque le prix des médias aura diminué et lorsque les graveurs auront évolué pour être plus rapides.

Les deux graveurs double couche que nous avons pu essayer offrent pour leur part des prestations similaires et c'est bien là tout le problème. En confiant la fabrication de ses graveurs à LiteOn, Sony a perdu sa patte, sa spécificité et même si le constructeur se dit engagé dans le développement des dernières générations de ses graveurs, il est bien difficile de justifier l'écart de prix qui sépare le SOHW-832S de LiteOn commercialisé environ 125€ du Sony DRU700A dont le prix dépasse les 180€ ! Car à part quelques grammes de mousse en plus sur le DRU700 et quelques raffinements cosmétiques de ci, de là, on est en présence d'un clone parfait du graveur LiteOn. Pire le bundle de Sony s'avère moins touffu que celui de LiteOn, et la garantie de deux années ne parvient pas à compenser le fait qu'aucun média vierge ne soit livré par Sony. Bien que techniquement excellent, le DRU700A peine donc à convaincre face au SOHW-832S. En voulant réduire ses coûts, Sony a dissolu son identité et en l'état actuel des choses notre préférence va évidemment au graveur LiteOn qui offre les mêmes prestations pour un prix moindre !

Sony DRU700A

6

Les plus

  • Design attractif
  • Bonnes performances
  • Offre logicielle de qualité

Les moins

  • Prix élevé
  • Pas de média vierge livré
  • Copie à l'identique du 832S de LiteOn

0

Performances8

Fonctionnalités8

Rapport qualité/prix6



LiteOn SOHW-832S

6

Les plus

  • Bonnes performances
  • Bundle étoffé

Les moins

  • Absence de support Mount-Rainier

0

Performances8

Fonctionnalités8

Rapport qualité/prix8



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Julien Jay
Par Julien Jay

Passionné d'informatique depuis mon premier Amstrad 3086 XT et son processeur à 8 MHz, j'officie sur Clubic.com depuis ses presque débuts. Si je n'ai rien oublié d'Eternam, de MS-DOS 3.30 et de l'ineffable Aigle d'Or sur TO7, je reste fasciné par les évolutions constantes en matière de high-tech. Bercé par le hardware pur et dur, gourou ès carte graphique et CPU, je n'en garde pas moins un intérêt non feint pour les produits finis, fussent-ils logiciels. Rédacteur en chef pour la partie magazine de Clubic, je fais régner la terreur au sein de la rédaction ce qui m'a valu quelques surnoms sympathiques comme Judge Dredd ou Palpatine (les bons jours). Mon environnement de travail principal reste Windows même si je lorgne souvent du côté de Mac OS X.

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