La vie réserve de drôles de surprises aux joueurs que nous sommes. Alors qu'il faut parfois batailler ferme pour trouver un jeu se rapprochant un tant soit peu de notre genre de prédilection, ce ne sont pas moins de trois simulations de rallye qui nous tombent dessus simultanément en cette fin d'année 2004. Moins de six mois après la sortie du quatrième opus, Codemasters nous propose déjà sa version PC de Colin McRae Rallye 2005, sortie pour l'occasion en même temps que les versions consoles... Mais à côté de ce poids lourd du genre, nous avons également à faire à deux petits nouveaux.
Premier outsider avéré de l'Écossais, le jeu signé SCI prend lui aussi appui sur une figure du rallye mondial pour s'affirmer sur le marché. Richard Burns Rally se veut en outre le plus réaliste des trois compétiteurs et toute la campagne marketing de son distributeur, Eidos, a joué là-dessus. Le petit dernier, et sans aucun doute le moins attendu sur ce terrain, est l'œuvre des Polonais de Techland à qui l'on doit principalement un FPS très correct, Chrome. Techland s'est appuyé sur le moteur graphique / physique très riche de ce FPS pour nous proposer son Xpand Rally qui, sur le papier, est le plus polyvalent... Alors, lequel de nos trois champions va décrocher la couronne ? Faites vos jeux, rien ne va plus !
Entrée en matière : le mode carrière
Des nombreuses options disponibles chez nos trois prétendants, que l'on détaillera un peu plus tard, il en est une que l'on repère d'entrée de jeu et qui conditionne en fait tout le déroulement de la partie : le mode carrière. Derrière ce nom un peu pompeux se cache, comme sur beaucoup d'autres titres, l'essentiel du jeu solo. Le mode carrière permet de prendre en main la destinée d'un petit jeunot qui débute et de lui faire gravir un à un les échelons du succès. Cela permet de commencer tranquillement avec des défis pas trop compliqués et, petit à petit, d'enchaîner les succès pour débloquer de nouvelles épreuves, de nouveaux circuits et surtout de nouvelles voitures. Le mode carrière peut donc généralement être compris comme une sorte de didacticiel avancé où le joueur est encore guidé, mais doit déjà faire ses preuves. Nous l'avons déjà dit, Richard Burns Rally mise à fond sur le réalisme de la conduite pour trouver son public, il n'est donc pas étonnant de devoir passer par une première étape (facultative) avant de débuter une carrière. Baptisée « école de pilotage », cette première étape est une excellente idée et elle s'avère fort bien faite. Le joueur y est pris en main et doit réussir quelques tours de pistes pour montrer son niveau.L'école de rallye, indispensable dans Richard Burns, n'a pas d'équivalent chez la concurrence : c'est pourtant une excellente idée !
Accélération, freinage, maintien de la vitesse, contrôle des dérapages et maîtrise dans les virages sont autant d'éléments que l'école de pilotage nous apprend à bien appréhender avant de nous lancer dans le mode carrière. Ce dernier est en revanche un peu plus décevant dans la mesure où il manque de tonus même si l'essentiel reste au rendez-vous. Les spéciales s'enchaînent, mais rien ne vient vraiment pimenter les choses en dehors de la possibilité, après chaque course, de la rejouer pour tenter de battre Richard Burns lui-même. Un peu différent, Colin McRae vient apporter un peu de variété avec son double mode de fonctionnement carrière / championnat. Si ce dernier est on ne peut plus classique, le mode carrière se différencie pas mal de ce qui est proposé avec Richard Burns Rally. On y retrouve bien sûr la succession d'épreuves à débloquer, mais elles sont ici plus variées (quatre roues motrices, propulsions...) et en plus entrecoupées de « tests » destinés à améliorer son engin. Selon le type de « pièce » que l'on convoite, un test différent nous sera proposé : amusant ! Xpand Rally, enfin, est sans doute celui dont le mode carrière est le plus riche et le plus original que l'on ait pu voir dans un jeu de rallye.
Le principe en est relativement simple puisque tout repose sur l'argent, mais cela donne une dimension supplémentaire intéressante et apporte évidemment un certain réalisme à la carrière de son poulain. Au début de la partie, le joueur ne dispose pas d'un capital très important et il ne pourra pas choisir parmi beaucoup de voitures pour ses premières courses. Au fur et à mesure des victoires ou, simplement, des bonnes performances, on peut faire quelques économies et envisager de changer de véhicule. Si cette progression « brouzoufocentriste » du jeu est intéressante (bien qu'elle force souvent à refaire les mêmes courses pour s'enrichir), elle cache surtout un mode carrière à peu près aussi terne que celui de Richard Burns Rally. On enchaîne les courses en essayant de figurer au plus haut du classement et les épreuves suivantes ne se débloquent qu'après avoir accumulé un nombre suffisant de « bonnes places » (premier ou deuxième par exemple). Cette façon de faire n'est pas nouvelle, elle a d'ailleurs fait ses preuves et devrait satisfaire de nombreux joueurs, mais l'approche de Codemasters reste à mon sens la plus intéressante.
Un petit tour du côté des options
Basé sur la longue expérience de Codemasters en la matière, Colin McRae 2005 est sans conteste le plus complet dès lors que l'on parle des options. Il reprend à son compte pratiquement tout ce qui a pu faire le succès des précédents épisodes et y ajoute quelques, rares, nouveautés. On a ainsi l'occasion de voyager au travers de nombreux pays (Allemagne, Australie, Espagne, Etats-Unis, Finlande, Grèce, Suède...) pour participer à un remarquable total de 72 spéciales ! La liste des véhicules n'est bien sûr pas en reste et Codemasters a, une fois encore, procédé à un découpage par catégories : les deux roues motrices (Saxo, Polo...), les quatre roues motrices (Xsara, 206, Focus...), les Groupe B (205, RS200...), les propulsions (Cosworth, Stratos...), les super deux roues motrices (Clio, Golf...), les 4x4 (Freelancer...), les spéciales (Mini Cooper, New Beetle...) et, bien sûr, les fameuses classiques (Celica, Delta...). En tout, quelque 34 véhicules nous sont ainsi « offerts » par Codemasters qui n'en a pas oublié les options de réglages (pneumatiques, suspensions...) et s'avère d'ailleurs particulièrement explicite pour qu'on ne modifie pas son véhicule à l'aveuglette !Techland fait à peu de choses près jeu égal niveau richesse de contenu. Le Polonais fait effectivement très fort pour une première expérience même si, sans doute une question de budget, il n'a pu exploiter les licences officielles de Codemasters ou SCI. La grosse trentaine de véhicules proposée ressemble cependant à s'y méprendre à des engins bien connus et on retrouve ainsi, à peine maquillées, la Peugeot 206 ou bien encore la célèbre Mini. Comme dans Colin McRae, les véhicules sont classés par catégories, mais comme l'interface est globalement moins claire que celle du jeu de Codemasters, le débutant aura un peu plus de mal à s'y retrouver. Les choses s'arrangent heureusement dès lors que l'on aborde la question des réglages. Là encore, l'interface ne joue pas vraiment en faveur de Xpand Rally mais les explications sont parfaitement claires et on choisit véritablement en connaissance de cause. Du côté des parcours enfin, Techland a une fois encore très bien fait les choses pour sa première tentative. Les destinations sont assez variées (Etats-Unis, Kenya, Pologne, Irlande...) et les spéciales sont en définitive plus que nombreuses puisqu'on frôle les 70 tracés !
Colin 2005 (à gauche) et Xpand Rally (à droite) sont bien plus riches que Richard Burns Rally niveau voitures
Terminons ce petit tour des options par le titre de SCI qui ne peut hélas vraiment pas soutenir la comparaison avec les deux autres jeux. Son Richard Burns Rally semble en effet trop limité sur certains points et l'exemple des bolides disponibles est on ne peut plus parlant : quand la concurrence approche la quarantaine d'engins, SCI n'en propose que huit. Il s'agit bien sûr de véhicules extrêmement populaires, mais cela fait quand même très peu et la liste est évidemment vite faite : Citroën Xsara T4, Hyundai Accent, MG ZR, Mitsubishi Lancer Evolution VII, Peugeot 206 WRC version 1999, Subaru Impreza 00 et 03 et, enfin, Toyota Corolla. Dans le feu de l'action, je dois bien avouer que je n'ai pas trouvé cela particulièrement préjudiciable, mais nul doute que de nombreux joueurs seront déçus d'autant que cette limitation s'accompagne d'un relatif manque de spéciales. Insistons bien sur le terme relatif, car avec 36 tracés différents, SCI ne se moque pas du monde, l'éditeur ayant apporté un soin tout particulier à leur conception. Non, le plus gênant dans toute cette histoire d'options, est surtout le manque d'explication des réglages voitures. Dans Richard Burns Rally, si vous n'avez pas un minimum de notions, vous n'aurez d'autre choix que d'essayer, un à un, les différents paramètres pour parvenir à vos fins !
Leçon de pilotage
Le mode carrière, la variété des véhicules ou bien encore le nombre de tracés disponibles ne sont pas à négliger, c'est certain, mais n'importe quel joueur sait bien que c'est le volant en main que l'on reconnaît un bon jeu de voiture et plus encore de rallye ! De ce point de vue, autant le dire tout de suite, nous ne sommes pas au bout de nos surprises tant les développeurs ont emprunté des voies différentes. SCI et Warthog ont ainsi misé « à fond » sur le réalisme de leur Richard Burns et le moins que l'on puisse dire est que le pari semble remporté haut la main. A condition d'avoir un volant (c'est injouable au clavier et très délicat à la manette) et pour la première fois sur PC, on ressent des sensations vraiment sensationnelles en conduisant (NDLR : c'est sensas !). Il m'est évidemment très difficile de parler de réalisme, mon expérience en la matière étant plus que limitée, mais il est en tout cas certain que jamais un jeu PC n'était allé aussi loin. Le moteur physique du jeu est remarquable et on ressent pour la première fois son véhicule en mouvement !
La moindre bosse entraîne une immédiate perte d'adhérence et les changements de surface nécessitent une parfaite maîtrise de la situation. Le pilotage est sans concessions et de fait beaucoup plus délicat à prendre en main, heureusement que l'école de conduite est là pour nous inculquer les bases. La gestion des freinages est à ce titre particulièrement délicate même si là encore les sensations (merci le retour de force du volant) sont au rendez-vous pour nous permettre de réagir au mieux. Après quelques heures de conduite, on commence à s'habituer à ce que SCI appelle « réalisme » et le plaisir devient alors énorme : on est vraiment récompensé de nos efforts ! Evidemment, à côté de Richard Burns, le Colin McRae de Codemasters fait bien pâle figure. Non que l'on s'ennuie vraiment à son contact, mais plutôt que l'impression de déjà-vu est on ne peut plus réelle : on aurait presque l'impression de jouer à la version 04 par moments ! Codemasters a tout de même amélioré la gestion des tracés avec un relief nettement plus perceptible et des pistes souvent beaucoup plus étroites où il convient de manœuvrer avec une certaine dextérité. Mais, dans l'ensemble, on ne peut pas dire que l'on s'éloigne vraiment de Colin McRae 04 et les roches ou panneaux présents sur la route restent encore et toujours des obstacles redoutables, même s'ils semblent un peu plus « fragiles » qu'auparavant.
Colin McRae reste un jeu à la conduite très arcade, où le pilote peut s'en donner à cœur joie sans trop réfléchir à des principes comme l'inertie ou le transfert de masse... C'est un style qui a ses adeptes ! Les développeurs de Techland en sont eux aussi convaincus même s'ils ont tenté, avec Xpand Rally, de réunir le meilleur des deux mondes : deux modes de jeu sont ainsi présents (arcade et simulation). On serait tenté de croire qu'avec ces deux modes, Techland réussit d'un côté à reprendre le « sérieux » de Richard Burns et de l'autre le « fun » de Colin McRae, mais, hélas, il n'en est rien et à trop vouloir en faire, Techland semble finalement s'être un peu perdu. Mettons tout de suite de côté l'aspect simulation qui ne peut en rien se comparer à ce que propose SCI. En fait, arcade ou simulation, Xpand Rally propose un style de conduite plus proche de celui de Colin McRae mais avec quelques différences notables. La notion de « glisse » est ainsi très importante et il faudra apprendre à gérer les freinages sur de longues distances. En mode simulation, les réactions de la voiture m'ont semblées, pour l'essentiel, plus brutales.
Forêts luxuriantes, savane africaine ou paysages glacés du grand nord : nos trois concurrents proposent le même style de décors
Encore meilleurs à plusieurs ?
Le style de conduite observé avec le mode simple joueur de nos trois cobayes se retrouve strictement à l'identique lors de parties à plusieurs. Richard Burns Rally reste donc le plus délicat à prendre en main, mais aussi le plus jubilatoire une fois que les finesses commencent à être maîtrisées. Hélas, en multi-joueurs, il est bien difficile d'apprécier tout cela tant les développeurs sont passés à côté de leur sujet. En dehors d'un anachronique mode « hot seat » (chacun son tour) et d'un mode deux joueurs avec écran partagé, Richard Burns Rally n'a rien à proposer : pas de jeu en ligne, aucune LAN possible et pas non plus de jeu en simultané à plus de deux... Il est vraiment dommage de constater un tel gâchis en réseau surtout lorsque l'on voit la concurrence réussir de très belles choses comme sur Colin McRae Rally 2005. Codemasters propose en effet un ensemble beaucoup plus complet et cohérent d'options multi-joueurs. Sur Internet ou bien en LAN, jusqu'à huit joueurs peuvent ainsi s'affronter en même temps.Alors, bien sûr, le style de conduite reste résolument « bourrin » (on fonce sans trop tenir compte des lois de la physique gérées par Richard Burns), mais qu'importe puisque le plaisir de jeu est clairement au rendez-vous. D'ailleurs, Codemasters l'a bien compris et se trouve être l'un des derniers développeurs à proposer un mode écran partagé complet sur PC. Alors que les consoles permettent très souvent à quatre joueurs de se partager un seul écran, sur PC c'est beaucoup plus rare. Colin McRae Rally 2005, au même titre que le 04 par exemple, le permet et il est assez rigolo de concourir dans de telles circonstances même si le niveau de détails graphiques est alors fortement diminué pour assurer une certaine souplesse d'animation. Ce mode un peu particulier, Xpand Rally ne le propose pas et se limite en fait à quelque chose de très classique mais aussi très efficace, à rapprocher de ce que l'on trouve sur les FPS : un maximum de huit joueurs en LAN ou via Internet avec sélection des cartes et de leur ordre.
La plus belle pour aller danser...
Avant de clore cet article comparatif, il est important de faire un petit tour du côté de la technique : on n'aime pas forcément l'avouer, mais qu'un jeu soit beau, ça a quand même une certaine importance ! De ce point de vue là, le grand vainqueur est vite trouvé même si son style graphique pourra en déranger plus d'un, il s'agit du Xpand Rally de nos Polonais préférés. Bâti autour du Chrome Engine, Xpand Rally propose une réalisation graphique splendide avec un luxe de détails et des textures superbes, très propres... Presque trop ! Techland a en réalité utilisé une sorte de filtre qui donne au jeu cet aspect pour ainsi dire « féerique » et que certains joueurs ne vont sans doute pas apprécier. Rien à dire en revanche sur la modélisation des véhicules, sur les effets météo ou sur les projections en tout genre que l'on retrouve avec les routes les moins praticables. La boue et l'eau sont à ce titre parmi les plus réussies que l'on ait pu voir dans un jeu de rallye mais les véhicules ne sont pas en reste avec une gestion des dégâts et des déformations on ne peut plus efficaces. Selon le choc, telle ou telle partie de l'engin va se tordre ou même se détacher de la voiture, les vitres vont voler en éclats et le bolide flambant neuf du début de course va rapidement se changer en poubelle !La gestion des dégâts de Richard Burns Rally n'est pas mal non plus et on retrouve avec bonheur une localisation très précise des chocs, d'autant qu'ici l'influence sur le comportement du véhicule est impressionnante. Les voitures de Richard Burns Rally sont globalement très bien modélisées, mais force est de constater qu'il s'agit du seul élément vraiment remarquable de la réalisation graphique. Les décors sont en effet un peu ternes, les effets météo moyens et le manque d'animation générale est fort regrettable. Richard Burns se rattrape heureusement au niveau du son, beaucoup plus convaincant que les moustiques de Xpand Rally. Les Polonais ont raté les bruitages des 4 - 5 premières voitures du jeu et même ensuite cela reste un cran en dessous de ce que propose Richard Burns ou Colin McRae. Le jeu de Codemasters est sans aucun doute le plus équilibré au niveau technique. Pas le plus beau, il est le plus homogène avec des véhicules bien faits, mais également des décors très riches et plein d'animations. La bande son ne fait pas injure aux graphismes et qu'il s'agisse de la voix du copilote (en français sur les trois jeux) ou bien des bruitages mécaniques, il n'y a rien à redire.
En ce qui concerne la configuration nécessaire à l'animation de tout ce petit monde, c'est une nouvelle fois le titre de Codemasters qui s'en sort le mieux, la surprise venant de Richard Burns Rally. Le titre de SCI est en effet le moins réussi graphiquement parlant, celui qui présente les textures les moins riches, mais il reste le plus lourd ex aequo avec le Xpand Rally de Techland. Dans un cas comme dans l'autre, le 1024x768 ne sera vraiment fluide qu'à l'aide d'un processeur flirtant avec les 2.2 GHz et épaulé par 512 Mo de mémoire. Colin McRae Rally n'est pas beaucoup plus léger, mais on peut tout de même noter une différence d'au moins 300 MHz et c'est le seul à pouvoir tourner correctement avec simplement 256 Mo. Les trois jeux ont par contre besoin d'une carte graphique relativement puissante pour s'exprimer et les GeForce 3 (64 Mo) sont un strict minimum.
De loin le plus beau, Xpand Rally (au centre) semble presque trop beau à côté de Richard Burns (à gauche) et de Colin 2005 (à droite)
Malheur aux vaincus ?
Disposer comme ça de trois simulations de rallye simultanément c'est presque trop beau pour être vrai. D'autant plus que dans le cas présent, les trois simulations ne jouent pas vraiment dans la même catégorie et se destinent, de fait, à des publics sensiblement différents. Le jeu le plus facile à dégager est sans aucun doute le Richard Burns Rally de SCI / Warhtog. Les deux sociétés avaient en effet misé sur l'aspect réaliste de leur simulation et même si mon expérience « réelle » du rallye est assez faible, j'ai bien l'impression qu'elles y sont parvenues. Les parties de Richard Burns sont difficiles, il faut sans cesse lutter pour que le véhicule conserve une bonne trajectoire et les secondes se gagnent très lentement, mais quelle récompense lorsque la victoire est au bout ! Attention toutefois, car Richard Burns ne s'adresse, de fait, pas à tout le monde et de nombreux joueurs pourraient se sentir frustrés par la difficulté bien réelle du jeu.Pas de problème de ce genre avec Xpand Rally et Colin McRae Rally 2005 même s'il ne faut pas non plus espérer l'emporter du premier coup. Dans ces deux cas, le style de conduite est beaucoup plus arcade et c'est globalement par une meilleure connaissance du terrain que l'on progresse : inutile d'attacher autant d'importance au comportement du véhicule qu'avec Richard Burns. Le titre de Techland et celui de Codemasters sont en fait très proches et c'est là que le véritable choix doit se faire. Alors que leur contenu (courses, voitures) semble à peu près égal, Xpand Rally prend l'avantage grâce à l'éditeur de tracés fournis avec le jeu et grâce à son double style de conduite (arcade / simulation) qui permet de l'adapter à plus de joueurs. Au contraire, Colin McRae Rally marque des points avec son excellent mode multi-joueurs et son mode carrière plus étoffé. Si, globalement, ma préférence va à Richard Burns Rally, il m'est beaucoup plus difficile de lui choisir un dauphin... Un petit tour du côté des démos jouables devrait toutefois vous permettre de trancher et de constater qu'aujourd'hui hélas, sans volant, point de salut !
Attention, l'appréciation générale n'est pas la simple moyenne des trois critères « étoilés », d'autres éléments entrent en ligne de compte comme le plaisir de jeu, difficilement quantifiable.
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