Imprimer CD & DVD avec LightScribe d'HP

Julien
Par Julien
Publié le 05 juillet 2005 à 14h21
Il y a quelques années, le nippon Yamaha introduisait ce qui restera dans l'histoire comme le dernier graveur de la marque, en l'occurrence le CRW-F1. Celui-ci disposait de la fonction DiscT@2 (prononcez Disc Tatoo) qui permettait de graver, sur la partie non utilisée de la surface enregistrable d'un disque, du texte afin de repérer ses disques plus facilement. Hélas la technologie, bien que séduisante, n'a pas fait long feu d'autant qu'elle utilisait une partie de l'espace de stockage du disque.

Aujourd'hui, les progrès technologiques aidant, une nouvelle technologie pourrait bien reprendre le flambeau du DiscT@2. Je veux bien sûr parler de la technologie LightScribe mise au point par Hewlett-Packard et annoncée début 2004. Après moults retards, le LightScribe est aujourd'hui disponible et s'il ne s'agit pas encore d'un standard de facto, beaucoup d'industriels commencent à s'y intéresser de près. Hewlett-Packard intègre dorénavant un graveur LightScribe à la plupart de ses ordinateurs, ce qui ne surprendra personne, alors que Verbatim fabrique des médias à cette norme et que Pioneer a dit son intention d'adopter la technologie. Philips et BenQ offrent déjà des solutions LightScribe, cette technologie étant ouverte à tous les constructeurs désireux de la déployer. Il nous fallait donc faire le point sur la le LightScribe et nous avons pour cela retenu un graveur Hewlett-Packard, le HP dvd640i.

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Dis papa c'est quoi le LightScribe ?

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Derrière cette appellation à consonance pour le moins anglophone se cache une technologie dont le but premier est de permettre l'impression de texte, ou de photographies, sur la face supérieure d'un média, qu'il s'agisse d'un CD ou d'un DVD. Il est bien sûr impératif que le disque en question soit certifié LightScribe. A l'heure actuelle, l'impression LightScribe se fait uniquement en noir & blanc et en niveaux de gris. Elle est le fruit de la réaction chimique qui s'opère lorsque le laser brûle la surface d'un disque. Outre la nécessité de disposer d'un graveur et de médias LightScribe pour imprimer sur vos médias, il vous faudra également un logiciel prenant en charge cette technologie. A ce sujet, précisons d'emblée que LightScribe ne fonctionne que sous Windows 2000 et XP, et nécessite de plus une surcouche logicielle développée par HP, qui agit comme une interface entre l'application de gravure et le graveur. Dans sa toute première implémentation, l'API LightScribe ne supportait d'ailleurs qu'un nombre restreint de médias. Afin de réussir vos gravures sur de nouveaux médias (tels les derniers DVD LightScribe de Verbatim), il vous faudra mettre à jour la couche logicielle LightScribe de votre PC, si tant est qu'elle est déjà installée. Du côté des applicatifs, les plus connus supportent déjà le LightScribe : c'est le cas de Nero, de RecordNow ou bien d'Easy Media Creator. Tous proposent grosso-modo le même mode de fonctionnement : vous ajoutez des objets (texte ou image) sur la représentation de la surface de votre disque qui apparaît à l'écran. Ensuite, vous définissez les propriétés de chaque objet (police, taille, couleur, orientation) avant de procéder à l'impression à proprement parler du disque (certains logiciels comme Nero proposent en plus un aperçu avant impression).

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La composition LightScribe avec Nero


Pour passer à la dite impression LightScribe, ce que vous ferez généralement après avoir gravé vos données et dessiné votre couverture de disque à l'écran, il vous faudra éjecter le plateau du graveur en vue de retourner le disque qu'il contient. Cette manipulation est rendue nécessaire puisque le graveur utilise un seul et même laser pour la gravure de données et pour l'impression. Ceci occasionne un second désagrément, bien plus ennuyeux, lié au temps de réalisation de l'opération. En effet, si le graveur est capable d'expédier en une poignée de minutes la gravure d'un CD, la sérigraphie LightScribe prend, en fonction du motif et de son agencement, entre 17 et 28 minutes ! Alors certes il est possible d'utiliser le PC pour d'autres tâches pendant cette impression, mais tout de même on a connu plus rapide ! Il existe trois qualités d'impression LightScribe : le mode le plus rapide dit brouillon réalise des impressions assez pâles alors que le mode standard améliore très légèrement les choses. Il faudra se tourner vers le troisième et dernier mode pour obtenir une impression correctement contrastée.

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Sélection des options d'impression et impression LightScribe en cours


Voici sans plus attendre les résultats que nous avons obtenus :

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Les résultats d'une impression LightScribe



Quelques mots sur les médias

Les médias LightScribe doivent répondre à un cahier des charges bien précis. Outre la couche chimique nécessaire à l'impression de leur face supérieure, ils doivent disposer d'un identifiant média sur chacune de leur face. C'est grâce à cet identifiant que le graveur autorisera ou non la gravure LightScribe et sera capable de repérer le bon positionnement de la face imprimable. De plus chaque disque comporte un index de positionnement édité à la toute première impression : celui-ci servira à repositionner le disque avec précision lorsqu'il sera réinséré pour de futurs ajouts. S'il n'est pas possible de modifier une étiquette déjà imprimée, vous pouvez tout à fait lui ajouter des éléments.

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Surface supérieure, vierge, d'un disque LightScribe


Question durée de vie, HP annonce qu'une fois l'étiquette LightScribe gravée, celle-ci devrait résister près de neuf mois à une exposition à lumière ambiante. Je ne sais pas pour vous, mais neuf mois c'est peu... Il est toutefois vrai que protégé des rayons lumineux, c'est à dire à l'abri dans son étui, un disque LightScribe devrait afficher une pérennité supérieure.

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Médias Verbatim DVD+R LightScribe

Hewlett Packard dvd640i

Etant donné que la technologie LightScribe a été conçue par l'un des ingénieurs d'Hewlett Packard, il est bien normal que le fabricant, plus connu il est vrai pour ses imprimantes, propose un graveur à cette norme. Fabriqué par LiteOn, le dvd640 est un graveur IDE à l'aspect on ne peut plus classique malgré sa façade noire. On y retrouve d'ailleurs que du très classique avec simplement un bouton d'éjection, une diode, et un mécanisme d'éjection d'urgence. L'arrière du graveur regroupe un connecteur IDE, un connecteur Molex, un cavalier de configuration et deux sorties audio (analogique/numérique). Techniquement le dvd640 d'HP est basé sur un chipset signé Panasonic (notez que les premières versions utilisaient un chipset Nexperia de Philips) et s'appuie sur une mémoire tampon de 2Mo. Il est bien entendu équipé d'une fonction BurnProof capable de suspendre la gravure lorsque la mémoire tampon est vide et de la reprendre dès que le système répond de nouveau. Matériellement parlant, un graveur LightScribe se distingue d'un graveur conventionnel par quelques ajouts mécaniques. Tout d'abord on distingue la présence d'un encodeur optique supplémentaire fixé près du mécanisme de rotation du disque. De plus, le mécanisme de déplacement de la tête optique doit être adapté pour avoir une course plus importante.

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Graveur HP dvd640i


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Les propriétés du dvd640i vues par Nero


Du côté de ses caractéristiques, et outre le support LightScribe, le HP dvd640 est un graveur double couche. Toutefois il ne supporte que les DVD+R DL de 8,5 Go, exit donc les DVD-R double couche. Pour le reste, HP annonce une vitesse de gravure de 16x pour les DVD+R, 2,4x pour les DVD+R DL, 8x pour les DVD-R et 4x pour les DVD±RW. Concernant les CD, HP indique que les CD-R sont gravés en 40x contre 24x pour les CD-RW. Du côté des vitesses de lecture, il est question de 40x pour les CD et de 16x pour les DVD-ROM tandis que le temps d'accès est de 160ms pour les deux supports. Anoter que le graveur supporte la norme CD-Text alors qu'il n'est pas compatible MountRainier. Inutile de chercher à lire des CD-Audio protégés par Key2Audio avec le dvd640, notre exemplaire de 'A New Day Has Come' ayant irrémédiablement fait planter Windows Media Player 9.

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Pour mesurer les performances pratiques du dvd640, nous l'avons employé dans une machine Pavillion d'HP de la série w5000 dont la configuration détaillée figure ci-dessous :
  • Carte mère MSI Radeon Xpress 200,
  • AMD Athlon 64 3000+,
  • 2x512 Mo DDR400,
  • Carte graphique Asus Radeon X300 SE,
  • Disque dur Seagate 200 Go SATA 150
Cette machine opérait sous Windows XP Professionnel Service Pack 2 et nous comparerons ici les performances du dvd640 à celle du dernier graveur LiteOn, testé sur la même machine, le SOHW-1693S.

Gravure CD-R

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On commence ce test par un rapide coup d'oeil sur les performances en gravure de CD-R de nos deux protagonistes. Rappelons que les résultats sont exprimés ici en minutes et la barre la plus longue représente donc le graveur le plus lent. Le SOHW-1693S est assurément plus rapide que le graveur LightScribe de HP. Il faut quatorze secondes de plus au dvd640i pour venir à bout de notre CD de 48 minutes. Cela nous donne une vitesse de gravure moyenne de 32,43x pour LiteOn contre 29,96x pour HP.

Gravure CD-RW

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On enchaîne avec la gravure CD-RW. Ici nos deux graveurs, qui utilisent la même méthode Z-CLV, affichent des performances strictement identiques avec notre média de référence certifié 24x.

Gravure DVD-R

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On attaque le vif du sujet avec la gravure de DVD. Capable de graver en 16x les DVD-R, le LiteOn SOHW 1693s ne dépasse pas les 8x, la faute à notre média certifié en 8x. Cela aurait pu faire les affaires d'HP, dont le dvd640i est limité à 8x, seulement voilà, le graveur LiteOn est tout de même plus rapide. Alors qu'HP utilise le procédé de gravure Z-CLV, le LiteOn adopte le P-CAV plus efficace. Ainsi la vitesse moyenne de gravure du HP 640i s'établit à 7,47x contre 7,70x pour le LiteOn.

Gravure DVD+R

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Même constat avec les médias DVD+R : le graveur HP est plus lent que son homologue LiteOn. Il y a une bonne raison à cela : alors que nous avons utilisé un média DVD+R certifé 16x, le graveur HP n'a pas dépassé la vitesse de 12x qu'il a atteinte et maintenue constante au bout du deuxième gigaoctet de données. Le SOHW-1693s a, pour sa part, failli atteindre les 16x en fin de gravure ce qui lui confère une vitesse moyenne de gravure de 11x contre 10x pour le dvd640i.

Gravure DVD-RW

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Il n'y pas grand chose à dire ici, nos deux graveurs affichant des performances similaires lorsqu'il s'agit de graver des DVD-RW. Notez que faute de médias disponibles, nous nous sommes ici contentés d'un DVD-RW 4x.

Gravure DVD+RW

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Contrairement au test précédent, la gravure d'un DVD+RW donne l'avantage à LiteOn. Bien que nous utilisions ici aussi un média DVD+RW certifié en 4x, le SOHW1693s réussit à prendre l'avantage. Et cela ne tient pas à grand chose. Alors que le dvd640i maintient sa vitesse de 4,03x constante durant toute la gravure, le SOHW1693s démarre la gravure à 3,99x pour terminer à 4,08x ce qui lui permet de grapiller quelques précieuses secondes.

Lecture CD-Rom

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On passe aux performances en lecture. Ici aussi LiteOn fait mieux que HP et le SOHW-1693s affiche donc une vitesse moyenne de 37x contre 31x pour le dvd640i. Très performant, le graveur LiteOn pèche du côté de la consommation des ressources système avec un taux d'utilisation CPU de 6% en 4x et un temps d'accès moyen de 148ms alors que le dvd640i fait nettement mieux avec 119ms en temps d'accès et 3% d'occupation processeur.

Rip CD-Audio

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L'extraction audio-numérique donne le graveur LiteOn largement gagnant avec une vitesse moyenne de 34x contre pas plus de 24x pour HP. Notons toutefois qu'autour de la 55e minute, le LiteOn décroche et voit sa vitesse brutalement passer de 45x à 16x, pour se ressaisir ensuite. Le temps de reconnaissance d'un CD-Audio se mesure pour le graveur HP à 136ms avec un taux d'occupation processeur record de 34% en 4x ! Le SOHW-1693s fait moins bien pour le temps d'accès avec 152ms mais son taux d'occupation CPU est beaucoup plus raisonnable : seulement 13% !

Lecture DVD-Rom

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Sur le strict plan des performances, il n'y a pas de grosse différence en lecture DVD, le dvd640i faisant même un poil mieux que le LiteOn. Il faut dire que ce dernier a un comportement un peu anarchique au vu de sa courbe de performances puisqu'après avoir atteint les 16x, sa vitesse chute brutalement. Côté temps d'accès, on mesure 128ms pour LiteOn contre 124ms pour HP qui fait donc un peu mieux. Le taux d'occupation CPU s'élève ici à 26% en 4x pour HP, contre 27% pour LiteOn ce qui est tout aussi énorme.

Rip Vidéo

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On termine avec un petit rip vidéo. Le graveur HP étant bloqué à 4x, sa courbe ressemble à un électrocardiogramme plat et il faut se consoler avec le SOHW-1693s dont la vitesse d'extraction atteint un maximum de 8x !

Qualité de gravure

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Nous achevons ce test par un coup d'oeil sur la qualité de gravure offerte par nos deux protagonistes. Pour ce faire nous utilisons KProbe un utilitaire qui remonte le taux d'erreurs d'un média. Nous nous basons ici sur le DVD+R 16x que nous avons gravé avec chacun de nos graveurs. A lire le graphique on pourrait penser que le graveur HP est celui qui commet le plus d'erreurs. C'est faux puisque le nombre moyen de PI, c'est à dire d'erreur de parité, est de 3,12 pour le dvd640i contre 42,57 pour le SOHW-1693s de LiteOn, soit plus que normalement admis par les normes du DVD-Forum. La moyenne PIF (Parity Inner Failure) est également supérieure pour le LiteOn.

Conclusion

Si je voulais être désobligeant, je conclurais probablement cet article avec une phrase du style, ouvrez les guillemets : « Oui mais non ». Seulement voilà, votre serviteur ne s'abaisserait pas un instant à ce genre de pratique et il me faut préférer une véritable conclusion à la facilité d'un « Oui mais non ». Innovante, la technologie LightScribe l'est à coup sûr, d'autant que la qualité est au rendez-vous ! Pourtant ce n'est pas la « tuerie » annoncée et ce à cause de deux facteurs : il faut d'abord acquérir des médias spécialement adaptés à la technologie LightScribe, plus onéreux et moins courants que les médias traditionnels, puis il faut s'armer de patience... d'une grande patience ! 20 minutes pour imprimer quelques symboles sur un CD c'est long, très long et on à tout aussi vite fait de griffonner avec un feutre le nom du CD sur sa surface imprimable.

Prometteuse, la technologie LightScribe se heurte donc aujourd'hui à son utilisation pratique qui est par trop contraignante. Gageons toutefois qu'à l'avenir la gravure LightScribe devrait enclencher la seconde ! Hewlett Packard a ainsi annoncé travailler sur de nouveaux médias dont la composition chimique permettrait de réduire les temps d'impression de 50%. L'amélioration des vitesses d'impression, liée à l'arrivée probable de la couleur sur les médias LightScribe, fait que nombre de fabricants de graveurs ont manifesté leur intérêt pour cette norme ce qui devrait aider à la populariser tout en la rendant plus utilisable. Un mot enfin sur le dvd640 d'HP qui est un graveur sans histoire mais limité : où est donc passée la gravure des DVD-R double couche ? Où sont donc les vitesses de gravure rapides en 16x ou 8x pour les DVD-R et DVD±RW ? Autant de petits défauts que l'on reprochera au dernier bébé d'Hewlett-Packard qui, sur le strict plan des performances, n'est pas au niveau de l'offre actuelle. Question prix enfin, ce n'est pas non plus la panacée p-uisque quand on trouve le dernier LiteOn SOHW-1693s à moins de 50€, quand le dvd640i se négocie environ 80€. Et nous ne parlons pas des médias : alors qu'il faut compter une dizaine d'euros pour un pack de cinq DVD+R, la même quantité avec LightScribe coûte 20€, soit le double...

Hewlett Packard dvd640i

6

Les plus

  • Prix du graveur à peu près raisonnable
  • Technologie LightScribe bluffante

Les moins

  • Impression LightScribe trop longue (!)
  • Pas de gravure DVD-R DL
  • Performances limitées
  • Prix des médias

0

Performances8

Fonctionnalités8

Rapport qualité/prix8



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