NVIDIA lançait à la rentrée son nouveau chipset dédié à l'entrée de gamme et offrant pour la première fois, depuis la fin du nForce 2 IGP, une solution graphique intégrée. Initialement prévu pour le mois d'octobre, le nouveau chipset de NVIDIA a connu un léger retard et commence tout juste à arriver chez les fabricants et dans les boutiques. Pour ce nouveau chipset Athlon 64 avec solution graphique intégrée, NVIDIA dit avoir appris de ses erreurs. La firme au caméléon a en effet compris que pour réussir sur le créneau du chipset d'entrée de gamme il faut avant tout conserver des prix attractifs qu'importent les sacrifices à consentir en terme de performances. Du coup, et NVIDIA ne s'en cache pas, le GeForce 6150 qui anime le C51G n'est pas une solution dédiée aux joueurs. NVIDIA préfère d'ailleurs mettre en avant les fonctions vidéo de son chipset avec sa technologie PureVideo.
Décliné en quatre versions différentes, le C51G va trouver sur sa route un concurrent de taille, l'ATI Radeon Xpress 200. Depuis plus d'un an ATI s'est en effet adjugé une bonne partie des parts de marché du graphique d'entrée de gamme sur la plate-forme Athlon 64. Il faut dire qu'à l'exception de VIA, ATI avait le champ libre et le Canadien ne s'est donc pas privé. Fort de son succès le Radeon Xpress 200 a d'ailleurs trouvé de multiples débouchés, notamment dans sa version Mobility qui anime plusieurs Ordinateurs Portables premiers prix. Il était donc temps pour NVIDIA de réagir et l'arrivée du couple nForce 430 et GeForce 6150 permet à la firme au caméléon d'enfin proposer une alternative à ATI.
NVIDIA C51G : 1 chipset, 4 déclinaisons
Les fabricants de Cartes Graphiques ne sont pas réputés pour la clarté de leurs gammes, et le moins que l'on puisse dire est que NVIDIA ne facilite pas la tâche du consommateur avec son nouveau C51G. À vouloir être suffisamment souple, pour offrir diverses combinaisons de son chipset capables de répondre aux besoins des fabricants de Cartes mères, NVIDIA décline finalement son C51G en quatre éléments. C'est ainsi qu'on distingue les nForce 410 ou nForce 430, qui en extrapolant correspondent au southbridge du C51G, quand on trouve, pour la partie graphique, les GeForce 6100 ou GeForce 6150. Il est généralement admis que le GeForce 6100 est accompagné du nForce 410, alors que le GeForce 6150 est épaulé par le nForce 430, mais un fabricant de cartes mères peut très bien en décider autrement... Pour autant et afin de simplifier les choses, nous appellerons ici le couple nForce 410, GeForce 6100, tout simplement GeForce 6100 alors que nous désignerons de GeForce 6150 l'ensemble nForce 430 et GeForce 6150.Chipset NVIDIA GeForce 6150 avec nForce 430
Avant de nous pencher sur la partie graphique du chipset nous allons nous concentrer sur ses fonctions et sur son architecture. Si jusqu'à maintenant les chipsets NVIDIA pour les Processeurs Athlon 64 avaient la particularité d'être composés d'une seule puce, le C51G met un terme à cet état de fait. Le GeForce 6100 tout comme le 6150 sont en effet composés d'un northbridge et d'un southbridge. Le northbridge est pour la première fois gravé en 90nm et intègre, outre le cœur graphique, la gestion du bus PCI-Express, aujourd'hui devenu incontournable. Quand le GeForce 6100 gère 19 lignes au total seules 17 lignes PCI-Express sont effectivement exploitables quand le GeForce 6150 permet d'en exploiter 18, ce qui se traduira dans les faits par la présence d'un connecteur PCI-Express 16x et de deux connecteurs PCI-Express 1x sur les cartes mères. Conçu pour les processeurs Athlon 64, le C51G gère le bus HyperTransport, et le southbridge est interconnecté au northbridge via ce même bus. Nombre de BIOS permettent d'ailleurs de régler la vitesse d'échange entre les deux composants, celle-ci étant généralement fixée, par défaut, à 800 MHz avec 8 bits sur chaque voie.
Diagramme des interconnexions du chipset GeForce 6150 avec nForce 430
Le gros des fonctionnalités offertes par le nouveau chipset de NVIDIA se trouve logiquement du côté du southbridge. Comme on pouvait s'y attendre, le MCP nForce 430 offre plus de fonctions que la version 410. Si dans tous les cas NVIDIA propose la gestion du Serial-ATA 3Gb/s, le nForce 410 ne peut gérer que 2 ports Serial-ATA quand le nForce 430 en gère quatre. L'IDE reste d'actualité et du côté du RAID on a droit soit aux modes RAID 0 et RAID 1 avec le nForce 410 soit aux modes RAID 0, RAID 1, RAID 0+1 et RAID 5 avec le nForce 430. Attention, le RAID ne fonctionnera que sur les disques Serial-ATA. Le nForce 430 est le seul chipset à intégrer le pare-feu NVIDIA, ActiveArmor, et il profite d'un contrôleur réseau Gigabit Ethernet. Les possesseurs de nForce 410 devront eux se contenter d'un contrôleur réseau 100 Mbits alors que les deux MCP gèrent jusqu'à huit ports USB 2.0.
Gestion du pare-feu NVIDIA et application MediaShield pour la gestion du RAID
GeForce 6100, 6150 : les spécifications
Le cœur graphique du C51G est basé sur une architecture GeForce 6 toutefois largement émasculée. Ainsi alors que le GeForce 6200 comporte quatre pixels pipelines, les 6150/6100 n'en comportent que deux pour une seule unité de vertex. Compatibles DirectX 9.0c, les GeForce série 61xx, supportent le Shader Model 3.0 et sont annoncés comme prêt pour Windows Vista. La précision pourrait faire sourire, quand on sait que Vista ne sera pas commercialisé avant un an, mais il faut remettre les choses dans leur contexte en précisant que la plupart des solutions graphiques intégrées d'Intel, qui représentent rappelons-le une part considérable du marché, devront se contenter de l'interface basique dudit Windows Vista. Si le C51G reprend la plupart des fonctions des GeForce 6 et 7, le HDR n'est tout de même pas disponible vu sa trop grande gourmandise. Côté fréquences le GeForce 6150 tourne à 475 MHz quand la version 6100 opère à 425 MHz. Graphique intégré oblige, le C51G puise dans la mémoire du système pour stocker les textures et autres éléments nécessaires au rendu 3D. Les deux puces GeForce 61xx profitent d'un interfaçage 64 bits avec la mémoire, mais le GeForce 6150 sait adresser 128 Mo quand la version 6100 ne peut adresser que 64 Mo de frame buffer. On notera que le Radeon Xpress 200 d'ATI peut pour sa part adresser un maximum de 256 Mo de Frame Buffer. Les GeForce 61xx peuvent par ailleurs opérer avec une seule barrette de mémoire, même si la présence de deux barrettes est chaudement conseiller pour obtenir des performances un peu meilleures. Côté affichage 2D, le chipset embarque un RAMDAC à 400 MHz ainsi qu'un encodeur TMDS. Ce dernier est particulièrement bienvenu puisqu'il permet aux fabricants de Cartes mères de proposer une sortie DVI sans rajouter de composant additionnel.Pilotes NVIDIA : les propriétés du GeForce 6150 et l'activation de la sortie TV
Conscient qu'il est très difficile, voire impossible, de promouvoir les performances 3D d'une solution graphique intégrée, NVIDIA a choisi un nouvel axe de communication pour promouvoir ses GeForce 6150. L'idée est de mettre en avant les fonctions de décodage vidéo en HD et d'affichage multiécrans dont seul le GeForce 6150 est pourvu. NVIDIA a en effet intégré sa technologie PureVideo au GeForce 6150 ce qui permet de soulager sensiblement le CPU lors du décodage des vidéos HD en WMV9 ou MPEG2 grâce à une accélération matérielle. Durant nos tests nous avons effectivement pu constater une occupation processeur mesurée entre 35 % et 45 % lors de la lecture de fichiers WMV9 HD avec une résolution de 1920x1080. PureVideo offre également diverses fonctions d'améliorations de la vidéo, plus ou moins faciles à mettre en évidence, grâce à des algorithmes maison de désentrelacement ou de mise à l'échelle. On retrouve au passage les fonctions Inverse Telecine caractérisées par le 3:2 et le 2:2 pulldown qui permettent de supprimer les images fantômes générées par la conversion des vidéos d'un standard vidéo à l'autre.
Les performances en lecture d'un film WMV9 HD : à gauche GeForce 6150, à droite ATI Radeon Xpress 200
En outre, le GeForce 6150 dispose d'un encodeur TV, ce qui sans être extraordinaire, permet tout de même d'avoir des cartes mères avec sortie TV : plutôt utile pour un MediaCenter par exemple ! Cependant, nous avons pu nous apercevoir lors de nos tests que la sortie TV ne profite hélas pas des traditionnels modes clone ou étendu. En clair, on ne peut pas avoir en même temps un affichage sur la TV et un affichage sur le moniteur principal, sauf si on utilise en moniteur principal un écran capable de supporter une liaison DVI. Dommage ! Enfin et nous terminerons sur ce point plutôt intéressant, les cartes mères GeForce 6150 munies à la fois d'un port VGA et d'un connecteur DVI savent gérer deux écrans, sans le moindre souci. Il nous a ainsi été possible de créer une configuration d'affichage DualView, mais aussi un mode clone entre un écran CRT et un écran plat en DVI. Les modes d'extension du bureau (à la verticale ou à l'horizontale) sont également proposés et s'ils marchaient mal avec les pilotes ForceWare 81.94, le problème a été réglé avec les ForceWare 81.95.
Pilotes NVIDIA lors de l'utilisation de deux moniteurs (VGA + DVI)
Des pilotes de plus en plus désunifiés...
Depuis des années, NVIDIA met en avant sa stratégie de pilote unifiée ou UDA (Unified Driver Architecture) pour l'ensemble de ses produits. Il est vrai que disposer d'un seul et même pilote pour tous les chipsets, ou pour toutes les puces graphiques, constitue un avantage certain. Hélas, ces derniers temps les choses ont eu tendance à évoluer, et ce dans le mauvais sens, du moins pour l'utilisateur. Ainsi, le couple GeForce 61xx/nForce 4xx utilise un pilote différent de celui du nForce 4 d'AMD qui lui-même utilise un pilote différent du nForce 4 Intel Edition, alors que le nForce 4 SLI 16x a là encore recourt à un pilote différent (NDLR : vous suivez ?)... Autre changement « embistrouillant », la version officielle des pilotes mise en ligne par NVIDIA pour les nForce 4xx ne comporte plus les pilotes audio, pas plus d'ailleurs que l'application nvMixer. Il y a certes le pack de Drivers audio, proposé depuis peu séparément par NVIDIA, mais la prise en charge des codecs HD Audio n'est hélas pas au programme, le rendant donc inutile sur les nForce 430...Foxconn WinFast 6150K8MA-8EKRS
Foxconn est l'un des touts premiers constructeurs à avoir pu nous faire parvenir une carte mère munie du GeForce 6150. Baptisée du très poétique nom de WinFast 6150K8MA-8EKRS, cette carte se présente au format micro-ATX et utilise un PCB de couleur orange. Conscient que sa carte risque d'avoir comme débouché principal une utilisation au sein de machines dédiées à un usage de type Media Center, Foxconn a pris soin de rendre sa 6150K8MA-8EKRS totalement silencieuse. Le northbridge et le southbridge sont ainsi recouverts de simples radiateurs et si l'actuel nForce 4 SLI a la désagréable particularité de s'échauffer très rapidement, le couple GeForce 6150 et nForce 430 reste tiède même en pleine charge, grâce notamment à la finesse de gravure supérieure dont il profite. Munie d'un socket 939, la carte est compatible avec les derniers Processeurs Athlon 64, Athlon 64 X2, Athlon FX et dispose de quatre emplacements mémoire en DDR PC3200. L'alimentation de la carte est triphasée et s'effectue via un connecteur ATX 24 broches secondé par un connecteur 12 volts.Carte mère Foxconn Winfast 6150K8MA-8EKRS
On dénombre en tout et pour tout trois slots PCI et un connecteur PCI-Express 16x sur la dernière-née de Foxconn. La plupart des fonctionnalités étant directement gérées par le chipset NVIDIA, peu de composants additionnels ont été rajoutés par le constructeur. Seule une puce Texas Instruments accompagne le nForce 430 pour offrir une prise en charge du FireWire, alors qu'un codec Realtek ALC850 gère la partie audio en 7.1 et en HDA, s'il vous plaît. Le Gigabit Ethernet passe ici par un PHY Marvell. Pour ce qui est de la connectique la carte comporte quatre ports Serial-ATA, deux connecteurs IDE, un connecteur lecteur de disquettes, deux ports PS/2, un port série, un port parallèle, quatre ports USB 2.0, un connecteur FireWire, un connecteur RJ45 et une double rampe de six connecteurs audio mini-jack sans oublier la prise VGA DB-15. On retrouve sur la carte uniquement deux connecteurs pour ventilateurs, dont un est réservé au processeur, deux prises pour des connecteurs USB additionnels et une prise pour le second port FireWire. Du côté du BIOS, Foxconn fait dans le très standard avec la possibilité de régler les multiplicateurs HyperTransport, les latences mémoire, le voltage DDR ou bien encore la fréquence DDR. Les fonctions avancées telles que l'audio, le réseau ou le RAID peuvent être activées ou désactivées par le BIOS et il faut noter que le RAID est exclusivement disponible sur les piles Serial-ATA. Petit souci le BIOS ne permet pas de désactiver le cœur graphique intégré du coup en installant une carte graphique le GeForce 6150 reste actif ce qui peut poser problème.
On termine par un rapide mot sur le bundle qui accompagne la carte mère et comprend un guide de mise en route, un CD de pilotes, une disquette de Drivers (pour l'installation de Windows sur des volumes RAID), un I/O Shield, une nappe IDE, un câble serial-ATA, un connecteur floppy, et un adaptateur électrique Molex/SATA. Mais l'accessoire le plus intéressant est sans aucun doute le T-Bracket comprenant un connecteur S-Vidéo. Comme nous l'évoquions plus haut, le GeForce 6150 intègre en effet une sortie vidéo et l'on peut donc relier sa machine à un téléviseur le plus simplement du monde.
Détails de la Winfast 6150K8MA-8EKRS
Gigabyte GA-K8N51PVMT-9
Gigabyte était partenaire du lancement du C51 qui nous occupe aujourd'hui et c'est donc tout naturellement que le constructeur taïwanais dispose à son catalogue d'une carte bâtie sur ce chipset. Au format microATX et avec un PCB bleu, la carte adopte un Socket 939 et dispose de quatre emplacements mémoire DDR400. À la différence de Foxconn, Gigabyte a choisi d'opter pour un moindre nombre de connecteurs PCI au profit du PCI-Express. On retrouve donc en plus du connecteur PCI-Express 16x, un connecteur PCI-Express 1x ainsi que deux slots PCI. L'alimentation triphasée passe par l'habituel couple de connecteurs ATX (ATX 12 volts, et ATX 24 broches). Visant le même marché que ses rivaux, Gigabyte a lui aussi retenu une solution de refroidissement passive avec sur le northbridge un épais radiateur doré, tandis qu'un mince radiateur refroidit le southbridge. Dotée de quatre connecteurs Serial-ATA orange, de deux connecteurs IDE, d'un connecteur lecteur de disquettes, la carte est également munie de deux connecteurs pour les ventilateurs, dont un est réservé au processeur, de deux brochages USB supplémentaires et d'un connecteur permettant d'ajouter un port FireWire supplémentaire. Gigabyte a également prévu un connecteur pour un second port série mais l'on déplore, comme chez Foxconn d'ailleurs, l'absence de repères de couleurs sur les branchements ATX servant à relier les diodes et autres boutons du boîtier. Quant à l'agencement de la carte, il est plutôt correct, à ceci près que les Cartes Graphiques PCI-Express un peu longues, type Radeon X850 ou GeForce 7, pourront heurter les ergots des emplacements mémoire.Gigabyte GA-K8N51PVMT-9
Gigabyte a recours à un composant VIA VT6307 pour gérer le FireWire et passe par un PHY Vitesse pour le Gigabit Ethernet. La partie audio repose pour sa part sur une puce Realtek ALC880. La connectique externe s'avère finalement assez classique avec deux ports PS/2, un port parallèle, quatre ports USB 2.0, un connecteur Firewire, un port RJ45 et deux rampes de trois connecteurs audio mini-jack chacune. On retrouve bien entendu un connecteur VGA DB15 accompagné d'une sortie vidéo au format propriétaire. Il faudra y relier une sorte de breakout box pour avoir accès à des connecteurs standard de type S-Vidéo et Composite. Le bundle de la carte comprend un manuel, un CD de pilotes, un I/O Shield, une nappe IDE, une nappe floppy et pour finir un câble Serial-ATA.
Détails de la carte GA-K8N51PVMT-9
Terminons par quelques mots sur le BIOS. Comme toujours chez Gigabyte il faut user du CTRL+F1 pour accéder aux options avancées que sont les réglages de fréquence ou de latence mémoire. Ici Gigabyte propose des options relativement complètes et l'on peut notamment modifier la fréquence du bus processeur, son coefficient multiplicateur, la vitesse du lien HyperTransport, la fréquence du bus PCI-Express, ou bien activer le Robust Graphic Booster, une fonction qui améliore les performances du port PCI-Express dédié au graphique par un simple overclocking de ce dernier. Le BIOS permet également d'activer ou non le circuit graphique intégré, d'activer ou non la sortie vidéo et de choisir le format de cette dernière (PAL ou NTSC). Petit carton rouge en revanche pour la lecture des informations SPD de la mémoire, la GA-K8N51PVMT-9 étant la seule carte de notre panel à ne pas appliquer les bons paramètres pour nos barrettes Corsair, il nous a donc fallu régler manuellement les latences pour obtenir les meilleures performances. Notez enfin que nous avons pu atteindre facilement les 220 MHz de FSB avec la GA-K8N51PVMT-9 même si les tensions mémoire et CPU ne sont pas réglables !
Asus A8N-VM CSM
Asus y va lui aussi de sa carte mère GeForce 6150 avec l'A8N-VM CSM. Sans grande originalité, la carte est au format microATX, avec un PCB de couleur or, et se voit muni d'un Socket 939 et de quatre emplacements mémoire DDR400. L'alimentation quadriphasée repose sur l'habituelle paire de connecteurs ATX, et l'originalité ne sera pas à chercher du côté du refroidissement chipset. Asus se contente de flanquer le northbridge d'un radiateur métallique alors que le southbridge, ou MCP, est tout simplement à nu. Très simple la carte offre deux connecteurs PCI, un connecteur PCI-Express 1x et un connecteur PCI-Express 16x. Elle embarque en outre quatre ports Serial-ATA, seulement deux connecteurs pour ventilateurs, deux connecteurs pour des ports USB supplémentaires, un branchement pour un connecteur FireWire additionnel et une prise pour le seul port série qu'accepte la carte mère. Alors que Gigabyte et Foxconn n'ont pas jugé utile de marquer les broches ATX d'un code couleur, Asus a pensé à ce petit détail.Carte mère Asus A8N-VM CSM
Utilisant un PHY Marvell pour le Gigabit Ethernet, Asus a adjoint au nForce 430 un composant VIA VT6307 dévolue à la gestion de l'IEEE1394. L'originalité vient ici du codec audio qui n'est pas signé Realtek ni C-Media mais Analog Devices. Il s'agit d'un modèle AD1986A supportant la technologie HD-Audio et fonctionnant en 5.1. Pourtant, et c'est fort curieux, Asus n'a placé qu'une seule rampe de trois connecteurs audio, ce qui vous limite d'office à un son stéréo. On peut certes recourir au connecteur SPDIF présent sur la carte, mais hélas Asus ne livre pas le T-Bracket. Autre bizarrerie alors que la carte embarque un connecteur pour la sortie TV, l'équerre avec ledit connecteur n'est pas non plus livrée ! De plus, Asus France n'est pas capable de nous dire si celui-ci sera un jour commercialisé. On aurait alors pu se consoler avec le connecteur DVI, présent en complément du connecteur VGA, mais voilà il s'agit d'un modèle DVI-D vous empêchant donc d'utiliser un adaptateur pour relier un second écran cathodique à la carte... Pour le reste, des connecteurs externes Asus propose deux ports PS/2, un port parallèle, quatre ports USB 2.0, un connecteur FireWire et un connecteur RJ45.
L'A8N-VM CSM vue de plus près
Côté bundle et outre les étrangetés citées précédemment, Asus livre une équerre avec un seul connecteur FireWire, un I/O Shield, deux nappes IDE et une nappe pour le lecteur de disquettes, deux câbles Serial-ATA et un adaptateur électrique Molex vers Serial-ATA. Asus accompagne le tout d'un manuel et d'un CD de pilotes, le constructeur ne livrant toujours pas de disquette de pilotes RAID. Du côté du BIOS enfin, et bien que celui-ci soit clair et convenablement agencé, il faut admettre qu'il se résume à sa plus simple expression. Pas question d'envisager sérieusement la pratique de l'overclocking vu que le coefficient CPU n'est pas réglable, pas plus d'ailleurs que les tensions processeur ou mémoire. Non Asus va à l'essentiel en permettant de modifier simplement la fréquence du FSB, par pas de 1 MHz, mais aussi les temps de latence de la mémoire, et... c'est à peu près tout. Malgré son côté spartiate, le BIOS nous a permis d'atteindre, sans souci, les 215 MHz de FSB. On retiendra également que le circuit graphique intégré est désactivable alors que les liaisons HyperTransport entre le CPU et le northbridge ou entre le northbridge et le southbridge sont entièrement paramétrables.
MSI K8NGM2-FID
Le Taiwanais MSI adopte lui aussi le couple GeForce 6150 et nForce 430 avec sa carte mère K8NGM2 en version FID. Il nous faut préciser d'emblée qu'il existe plusieurs déclinaisons de la K8NGM2, avec notamment des variantes munies plus modestement du GeForce 6100 et du nForce 410. Rouge, aux embouts arrondis et au format Micro-ATX, la carte est relativement semblable aux autres modèles de notre comparatif. Elle accepte les Processeurs AMD au format Socket 939 et se voit munie de quatre bancs mémoire DDR400. Sans grande originalité donc, la carte comporte deux ports PCI, un port PCI-Express 16x ainsi qu'un connecteur PCI-Express 1x. Son alimentation dépend de la traditionnelle paire de connecteurs ATX (ATX 12 volts et ATX 24 broches) alors que MSI a disposé, tout autour de sa carte, trois connecteurs pour d'éventuels ventilateurs. À propos de ventilation, il faut savoir que le chipset adopte ici encore un refroidissement passif avec cependant une petite originalité. La base du radiateur surmontant le northbridge est en cuivre, ce qui devrait garantir un meilleur refroidissement, du moins en théorie.MSI K8NGM2-FID
Dans sa version FID, la carte comporte quatre ports Serial-ATA 3Gb/s, deux ports IDE, et une prise pour ce bon vieux lecteur de disquettes. Le nForce 430 gérant la plupart des fonctionnalités offertes par la carte on trouve là encore très peu de composants additionnels. On a tout juste droit à un PHY Vitesse, pour le Gigabit Ethernet embarqué, et à un composant VIA VT6307 pour la prise en charge du Firewire 400, et c'est à peu près tout. Notons tout de même l'utilisation d'un codec audio Realtek ALC880. En sortie la carte offre deux ports PS/2, quatre ports USB 2.0, un connecteur Ethernet RJ45, un connecteur FireWire, une rampe audio de trois connecteurs mini-jack ainsi qu'un port parallèle. MSI n'oublie bien sûr pas l'aspect vidéo, et la carte comprend un connecteur VGA DB15 secondé par une prise DVI-D. Même remarque que pour la carte mère Asus, le choix d'un DVI-D est regrettable puisqu'il ne permet pas de bénéficier d'un double affichage sur des moniteurs cathodiques, bien que de toute façon le coeur graphique n'en soit pas capable. Pour le reste, la carte comporte des connecteurs boîtiers repérés par un code couleur, ainsi qu'un bouton de remise à zéro du BIOS, et divers connecteurs servant à étendre le nombre de prises FireWire ou USB. On notera que MSI livre un port série sur un T-Bracket alors que les connecteurs audio pour les haut-parleurs 5.1 sont déportés sur un autre T-Bracket, ce qui constitue d'ailleurs un choix bien curieux. La K8NGM2 intègre une sortie TV, mais celle-ci n'est pas soudée sur la carte mère ; il faudra donc utiliser une autre équerre pour profiter de la sortie vidéo.
Détails de la carte mère MSI
En ce qui concerne le BIOS, MSI propose une belle petite profusion de fonctionnalités avec notamment la possibilité de régler la fréquence de la mémoire, ses temps de latence, les paramètres avancés du contrôleur mémoire des Athlon 64, mais aussi les voltages de la mémoire ou du CPU. La fréquence du bus PCI-Express est ajustable tout comme les paramètres du lien HyperTransport que ce soit entre le chipset et le CPU ou entre le northbridge et son southbridge. Par défaut le FSB est fixé à 200,9 MHz, alors que curieusement la tension DDR ne dépasse pas 2,55 volts ce qui est un peu faible.
Nous commençons notre série de tests en évaluant les performances pures du chipset GeForce 6150 avec nForce 430 afin de les comparer au nForce 4 standard, mais aussi au Radeon Xpress 200 d'ATI. Nous utiliserons pour cela trois Cartes mères différentes : Gigabyte GA-K8N SLI pour le nForce 4 SLI, Foxconn WinFast 6150K8MA-8EKRS pour la carte GeForce 6150 et ECS RS480-M pour le Radeon Xpress 200. Dans tous les cas, nous utilisons les mêmes composants, listés ci-dessous :
- Processeur AMD Athlon 64 3800+ E,
- 2x512 Mo Corsair TwinX 3200 LL,
- Disque dur Hitachi 80 Go Serial-ATA 150,
- Carte graphique Asus Radeon X850 XT
CPUMark 99
On démarre nos tests avec ce bon vieux CPUMark 99. Ici nos trois plates-formes sont dans un mouchoir de poche. Radeon Xpress 200 et GeForce 6150 sont à égalité presque parfaite, alors que la carte mère nForce 4 SLI a un très léger avantage, de quelques 2%.
3DMark 2005 - CPU
Le test processeur de 3DMark 05 met sur un pied d'égalité le GeForce 6150 et le nForce 4 SLI. En revanche le Radeon XPress 200, pénalisé notamment par l'absence de mode 1T dans le BIOS d'ECS est en retrait. Du coup le GeForce 6150 l'emporte avec des performances 7,5 % supérieures.
PCMark 05 - CPU
Le test processeur de PCMark 05 ne prête guère à commentaire nos trois chipsets affichant des performances pour le moins identique.
PCMark 05 - Mémoire
On enchaîne donc avec le test mémoire et ici la carte Radeon Xpress 200 n'a pas voulu mener à bien le test, la faute à un plantage systématique. Du coup nous nous bornerons à comparer le GeForce 6150 au nForce 4 SLI pour constater la encore la similitude des performances relevées.
SiSoft 2005 - Test processeur
SiSoft Sandra confirme nos observations précédentes les performances processeur étant identiques d'un chipset à l'autre.
SiSoft 2005 - Test mémoire
Le test mémoire donne en revanche l'avantage aux cartes mères NVIDIA, la faute à l'absence de mode 1T sur la carte mère ECS. Sans grande surprise les performances mémoire se montrent ici encore identiques entre le GeForce 6150 et le nForce 4 SLI.
Cinebench 2003
On passe aux performances applicatives. Avec Cinebench, dont le test rappelons-le consiste à mesurer le temps de rendu d'une scène 3D, nos trois chipsets sont au coude à coude. Le nForce 4 SLI aurait bien un très léger avantage mais celui-ci est tellement infime qu'on ne peut le considérer comme significatif.
Encodage MP3 - LAME
La compression de MP3, ici effectuée avec l'encodeur LAME, ne permet pas non plus de départager les chipsets, tous étant à égalité.
Compression de fichiers -WinRar
Surprise ! D'après WinRar la compression de fichiers est un peu plus lente sur le Radeon Xpress 200 que sur les chipsets NVIDIA. On ne pourra en revanche pas départager le nForce 4 SLI du GeForce 6150, les deux chipsets étant une fois encore à égalité.
Encodage vidéo - Windows Media Encoder 9
L'encodage vidéo sous Windows Media Encoder 9 donne un très léger avantage au nForce 4 SLI, les GeForce 6150 et Radeon Xpress 200 étant, une fois n'est pas coutume, à égalité.
ScienceMark
Le test ScienceMark se concentre sur les performances mathématiques de nos systèmes. Ici encore nos chipsets affichent des performances quasiment similaires.
Adobe Photoshop CS
Notre test sous Photoshop consiste à mesurer le temps par nos diverses configurations pour appliquer un filtre complexe sur une image à la résolution élevée. Résultat : toutes les machines donnent les mêmes performances !
Unreal Tournament 2003
Après les tests applicatifs on passe aux jeux. Unreal Tournament 2003 nous indique que le nForce 4 SLI et le GeForce 6150 sont au même niveau. Les deux chipsets disposent d'un avantage de 4% sur le Radeon Xpress 200.
Return To Castle Wolfenstein - Enemy Territory
Return To Castle Wolfenstein - Enemry Territory affiche des résultats presque identiques à ceux observés sous Unreal Tournament 2003. Ici encore les chipsets NVIDIA sont à égalité et bénéficient d'un court avantage sur le Radeon Xpress 200 d'ATI.
Doom 3
Les performances relevées sous Doom 3 ne permettent pas non plus de faire de véritable distinction d'un chipset NVIDIA à l'autre. En revanche le GeForce 6150 profite d'un petit avantage de 2,8% sur le Radeon Xpress 200.
Far Cry - v1.3
Autre jeu bien connu, Far Cry semble avoir une petite préférence pour le nForce 4 SLI qui l'emporte ici sur le GeForce 6150 avec un avantage de 1 %. Face au Radeon Xpress 200, le GeForce 6150 se révèle 4 % plus rapide.
Les Performances USB 2.0
On termine cette seconde page de tests par un rapide aperçu des performances du contrôleur USB 2.0 en opposant celui du nForce 4 à celui du Radeon Xpress 200. Nous avons ici mesuré les performances d'un disque dur Maxtor externe via PCMark 05. Comment on peut le voir sur le graphique la connexion USB 2.0 se montre 41% plus rapide sur le GeForce 6150 !
Nous le disions, le GeForce 6150 n'a pas pour vocation d'offrir des performances 3D renversantes. Reste qu'il nous fallait quand même le vérifier en observant notamment son comportement face au Radeon Xpress 200 d'ATI. C'est précisément ce que nous ferons ici, tout en ajoutant un trouble-fête, le GeForce 6200 TurboCache et nous effectuerons nos tests dans des résolutions plus modestes qu'à l'accoutumée s'échelonnant de 800x600 à 1280x1024. Notez que les Drivers employés étaient les CATALYST 5.11 et les ForceWare 81.94, toujours sous Windows XP Professionnel Service Pack 2.
AquaMark 3.0
On démarre nos tests avec AquaMark 3.0. Ici la différence entre les chipsets avec graphique intégré et une carte graphique d'entrée de gamme est flagrante. En 1024x768, le GeForce 6200 TurboCache se montre ainsi deux fois plus rapide que le GeForce 6150 ! En revanche si le GeForce 6150 a l'avantage sur le Radeon Xpress 200, l'écart entre les deux puces s'il semble faible en regardant le graphique, s'élève tout de même à 7,5 % en 1280x1024.
3DMark 05
3DMark 05 confirme les premières observations formulées sous AquaMark 3.0. Ainsi, notre GeForce 6200 TurboCache est en tête, largement, et le GeForce 6150 confirme son avantage sur le Radeon Xpress 200. Le tout nouveau chipset de NVIDIA affiche ici des performances jusqu'à 16 % supérieures.
Doom 3
Doom 3 plaide assez logiquement en faveur des puces NVIDIA. Le GeForce 6200 TurboCache demeure en tête, avec un score toujours deux fois supérieur au GeForce 6150, tandis que ce dernier est jusqu'à 62,5 % plus rapide que la solution graphique intégrée d'ATI. Mais entre les 6 FPS du Radeon Xpress 200 et les 10 fps du GeForce 6150, aucune des deux solutions ne permet de jouer avec fluidité en 1024x768.
Far Cry v1.33
Contrairement à ce qu'on aurait pu croire, et même en mode haute qualité, Far Cry est presque jouable sur GeForce 6150 en 800x600. Au-delà, vous pourrez faire une croix sur le jeu, sauf à vous offrir une carte plus performante comme la GeForce 6200 TurboCache. Face au Radeon Xpress 200, le GeForce 6150 confirme un avantage certain de l'ordre de 19 %.
Half-Life 2
Nous refermerons le chapitre des performances graphiques de ce test par un rapide détour sous Half-Life 2. On retrouve en tête notre GeForce 6200 TurboCache qui serait presque surprenant tant le débit en images par seconde est élevé. Le GeForce 6150 demeure un cran au dessus du Radeon Xpress 200, mais l'écart se resserre ici considérablement. Ainsi, le nouveau chipset IGP de NVIDIA est à peine 2 % plus véloce que son concurrent ATI sous Half-Life 2.
PCMark 05 - 2D
On aurait tendance à l'oublier, mais les performances 2D d'une puce graphique sont tout de même importantes, ne serait-ce que pour afficher vos fenêtres Windows avec fluidité. Ici le GeForce 6200 TurboCache est le plus rapide suivi par son petit frère, le GeForce 6150. Face au Radeon Xpress 200, le GeForce 6150 affiche des performances 2D 62 % supérieures, tout de même !Pour refermer nos tests nous avons choisi de comparer les performances de nos quatre Cartes mères GeForce 6150 en ne retenant que deux outils de test : 3DMark 05 et PCMark 05. Nous reprenons ici les mêmes composants que pour le test des performances chipset brutes :
- Processeur AMD Athlon 64 3800+ E,
- 2x512 Mo Corsair TwinX 3200 LL,
- Disque dur Hitachi 80 Go Serial-ATA 150,
- Carte graphique Asus Radeon X850 XT
3DMark 05 - Test processeur
Les scores relevés sous 3DMark 05, en exécutant le seul test processeur, montrent sans grande surprise que toutes nos cartes mères sont au même niveau. Ainsi entre la carte mère Asus A8N-VM CSM, qui ferme le peloton, et la Foxconn qui est en première position, l'écart ne dépasse pas les 1,5 %.
PCMark 05 - Test processeur
La dernière version en date de PCMark ne fait que confirmer les observations formulées avec 3DMark 05. Ainsi, le test processeur montre des différences vraiment minimes, en terme de performances, d'une carte mère à l'autre. On notera tout de même qu'à l'inverse de 3DMark, la carte mère Foxconn referme la marche avec un score 1 % inférieur à la GA-K8N51PVMT-9 de Gigabyte.
PCMark 05 - Test mémoire
Pas de grande différence non plus au regard des performances du sous-système mémoire avec nos cartes mères GeForce 6150. Toutes les cartes délivrent en effet des performances similaires avec un écart qui ne dépasse par les 0,6 %, ce qui est parfaitement logique, le contrôleur mémoire étant intégré au processeur Athlon 64 et non au chipset de la carte.
Conclusion
Avec le GeForce 6150, NVIDIA arrive enfin sur le marché des chipsets avec coeur graphique intégré à destination des Processeurs AMD Athlon 64. Le vieil adage, mieux vaut tard que jamais, est cependant d'actualité puisqu'entre-temps ATI a eu tout loisir de s'accaparer le segment du graphique intégré pour processeurs AMD avec son Radeon Xpress 200. Pour se faire une place au soleil face à son concurrent canadien, NVIDIA met en avant les capacités en lecture vidéo de son nouveau chipset. Force est en effet de reconnaître que la technologie PureVideo est effectivement opérationnelle et donne de bons résultats lors de la décompression de fichiers vidéo HD. Si le GeForce 6150 semble bien armé pour lire les vidéos HD il faut aussi admettre que cette fonction ne concerne aujourd'hui qu'une frange très réduite du marché. Qui aujourd'hui dispose d'une bibliothèque de films WMV9 HD ou MPEG 2 HD ? Non, la HD n'est pas le vrai atout du couple GeForce 6150, nForce 430, ses qualités étant à chercher ailleurs et pas forcément là où on aurait pu attendre la firme au caméléon ! Car du côté des performances 3D, force est de constater que le GeForce 6150 ne casse pas des briques... Au-dessus d'un Radeon Xpress 200 la puce ne permet malheureusement pas de jouer aux derniers blockbusters, pas plus d'ailleurs que sa concurrente directe, mais qu'importe vu que finalement ce n'est pas l'objectif visé. Les performances pures du chipset auraient pu faire la différence, mais là encore Radeon Xpress 200 et GeForce 6150/nForce 430 sont à égalité.Non le GeForce 6150 s'impose finalement par ses qualités en matière de connectivité et de fonctionnalités embarquées. Là où le Radeon Xpress 200 dispose d'un contrôleur USB 2.0 largement perfectible (en clair, il est affreusement lent), le GeForce 6150 n'a aucun souci, là où le Radeon Xpress 200 ne gère que les modes RAID 0 et RAID 1, et ce, de manière fort empirique, le GeForce 6150, avec son nForce 430, gère les modes RAID 0, RAID 1, RAID 0+1 et RAID 5. Le nForce 430 propose en plus la gestion du Serial-ATA 3Gb/s et intègre un contrôleur Ethernet Gigabit alors qu'ATI se borne au Serial-ATA 150 et a systématiquement recourt à une puce externe pour la gestion du réseau. En outre, NVIDIA propose son propre pare-feu matériel, pour sécuriser votre connexion haut débit, et son GeForce 6150 profite de fonctionnalités multiécran. Du coup et même si l'absence de RAID en IDE est un gros regret, le GeForce 6150 s'impose comme un excellent chipset pour qui souhaite monter une machine AMD à faible coût (90 euros la carte mère en moyenne), sans pour autant s'arranger de quelque compromission que ce soit au niveau des fonctionnalités. Dès lors, et avec de telles qualités, le GeForce 6150 pourrait devenir un chipset de choix pour les configurations MediaCenter de type barebone ou MiniPC.
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