Avec le lancement en septembre 2003 de sa très attendue nouvelle architecture de Processeurs K8, AMD a offert aux fabricants de chipsets une opportunité de repartir sur de bonnes bases en les déchargeant d'un lourd fardeau : celui de la mise au point du contrôleur mémoire. L'inclusion dudit contrôleur mémoire à même le processeur n'a hélas pas forcément eu l'effet escompté puisqu'il rend quasiment impalpables les différences de performances entre deux chipsets donnés. Il n'empêche, VIA avait quand même bien négocié son départ dans le monde de l'Athlon 64 avec un chipset K8T800 qui faisait sérieusement de l'ombre au nForce 3 150 de NVIDIA. Et pour cause ! NVIDIA n'avait à l'époque que partiellement implémenté le bus HyperTransport, ce dernier ne fonctionnant que sur 8 bits, quand VIA exploitait déjà un bus bidirectionnel 16 bits.
NVIDIA a eu tôt fait de rectifier le tir avec le nForce 3 250, un très bon chipset qui introduisait l'AGP 8x, mais celui-ci ne connut qu'un succès d'estime, très peu de fabricants de Cartes mères l'ayant adopté, lui préférant le K8T800 de VIA. C'est finalement avec l'arrivée du nForce 4 que NVIDIA a achevé de renverser la tendance en sa faveur. Car non seulement le nForce 4 fut le tout premier chipset réellement disponible pour la plate-forme AMD à supporter le bus PCI-Express, mais il introduisait également des nouveautés fonctionnelles faisant défaut à la concurrence. On pensera bien sûr au Gigabit Ethernet natif, au RAID Serial-ATA et au support du Serial-ATA 3 Gb/s. En face, VIA ne pouvait afficher au mieux qu'un K8T890 assez prometteur sur le papier, mais très décevant dans les faits à cause de l'utilisation d'un southbridge préhistorique, ou presque, le VT8237.
En cette fin d'année, VIA nous revient donc avec un tout nouveau chipset le K8T900 qui, c'est promis, s'offre les services d'un tout nouveau southbridge, que l'on n'attendait plus, le VT8251. De quoi inquiéter NVIDIA, récemment rejoint par ATI et son Radeon Xpress 200 ?
VIA K8T900 : les présentations
Fidèle à son mot d'ordre lancé avec le K8T800, premier chipset pour les Processeurs Athlon 64, VIA conserve une architecture traditionnelle pour son K8T900 qui comporte un northbridge et un southbridge. Cette précision n'est pas anodine puisque NVIDIA a choisi, depuis le nForce 3 150, de proposer des chipsets Athlon 64 se présentant sous la forme d'une seule et même puce (les puristes retiendront toutefois que le nForce 4 SLI 16x fait exception à la règle). Ceci dans le but de réduire les coûts à la fabrication mais aussi de minimiser certaines latences, ce qui reste à démontrer. Mais revenons-en à VIA dont le K8T900, est compatible broche à broche avec son prédécesseur le K8T890 et dispose toujours d'une architecture asynchrone. Athlon 64 oblige le nouveau venu à profiter d'un bus HyperTransport bidirectionnel sur 16 bits, cadencé à 1 GHz et supportant donc les derniers processeurs Socket 939 de la firme de Sunnyvale.
Prenant en charge le bus PCI-Express, le northbridge gère une vingtaine de lignes PCI-Express et inaugure la technologie RapidFire. Au dire de VIA, il s'agirait ici de réduire les latences au niveau de la communication avec la ou les Cartes Graphiques, tout en améliorant la qualité du signal. VIA ne donne hélas guère plus de détails sur les mécanismes réellement mis en œuvre par RapidFire soulignant qu'il s'agit essentiellement d'optimisations apportées au PHY pour l'amélioration de la qualité du signal, alors que les réductions des temps de latence seraient le fruit d'optimisations apportées au MAC. VIA souligne par ailleurs que sa technologie RapidFire offre une réduction de la consommation électrique du bus PCI-Express.
Schéma mystérieux représentant le RapidFire
Autre nouveauté au niveau de la gestion du PCI-Express, le K8T900 peut opérer en mode 8x + 8x, via la mise en place d'une petite carte dongle, pour accepter deux cartes graphiques. Dans l'absolue théorie, celles-ci devraient pouvoir opérer en CrossFire ou en SLI, mais hélas, durant nos tests, nous n'avons pas pu activer le mode CrossFire sur les Radeon X850 XT, pas plus que nous n'avons pu profiter du SLI avec nos GeForce 7800, ATI et NVIDIA bridant volontairement leurs Drivers sur un type de plate-forme bien déterminé. En revanche, VIA devrait pousser sa propre technologie MultiChrome avec ses futures puces graphiques S3 connues sous le nom de S27. En attendant, on se contentera de la possibilité de gérer jusqu'à quatre moniteurs, en 2D, si deux cartes graphiques PCI-Express sont installées dans le système VIA. Les vingts lignes du northbridge permettront également de gérer un port graphique PCI-Express 16x pleine vitesse et quatre ports PCI-Express 1x, soit un total de cinq périphériques.
Tentative ratée de CrossFirisation du K8T900 avec les CATALYST 5.13
Le gros des nouveautés du K8T900 se retrouve essentiellement dans son southbridge, un composant VT8251 que l'on n'attendait... plus ! Il faut dire qu'à chaque nouvelle sortie de chipset, VIA nous promet un nouveau southbridge qui se transforme généralement en vieille citrouille c'est-à-dire en VT8237... Cette fois-ci, c'est promis, le K8T900 disposera bien d'un southbridge moderne adopté par la plupart des fabricants de Cartes mères ! Mais qu'y a t'il donc de si extraordinaire dans le VT8251 ? D'un strict point de vue critique on aurait tendance à dire « rien », car face à NVIDIA et son nForce 4, les avantages du VT8251 sont bien maigres, pour ne pas dire inexistants. Mais face au VT8237, beaucoup de choses changent, et ce dans la bonne direction !
Schéma des interconnexions du VIA K8T900
Intégrant un contrôleur USB 2.0 huit ports, le VT8251 se démarque de ses prédécesseurs par l'apparition d'un nouveau contrôleur Serial-ATA. Celui-ci est constitué de quatre contrôleurs indépendants, un pour chaque unité, et supporte le NCQ (Native Command Queuing) ainsi que le Serial-ATA 3.0 Gb/s. Support que nous avons pu confirmer avec des Disques durs Hitachi Desktar 80 Go. Ceci nous permet d'ouvrir une parenthèse pour rappeler que le VT8237 de VIA n'était pas compatible avec les disques configurés en Serial-ATA 3.0 Gb/s, ce qui nécessitait la manipulation d'un jumper sur les disques en étant pourvus ou un petit tour dans un outil de programmation du disque comme l'Hitachi Feature Tool. VIA avait dû corriger le problème à la hâte en concoctant le VT8237R, qui sans supporter les vitesses de transfert du Serial-ATA 3.0Gb/s, se montrait tout de même compatible avec les disques en question. Autre bonne nouvelle sur le front du Serial-ATA, l'installation de Windows sur un disque Serial-ATA ne nécessite plus de pilote introuvable sur une vieille disquette en voie de disparition. Quel bonheur ! Toujours sur le front du stockage, le K8T900 profite d'un contrôleur IDE de deux canaux ATA 133 et offre des fonctions RAID. Le RAID a fait l'objet de quelques attentions, rendant ainsi le BIOS permettant de créer une pile RAID est beaucoup plus convivial que par le passé. VIA annonce supporter pêle-mêle les modes RAID 0, RAID 1, RAID 0 + 1, RAID 5 et JBOD. Hélas, le BIOS ne donne aujourd'hui accès qu'au seul mode RAID 1 sur notre carte de test, ce qui limite plutôt les possibilités de l'ensemble.
Le BIOS RAID du K8T900
Pour le reste des spécifications du VT8251, il faut savoir que celui-ci est interconnecté au northbridge par un classique lien Ultra V-Link avec un débit de 1 066 Mo à la seconde. À cela s'ajoutent la gestion de deux lignes PCI-Express 1x, le support de sept ports PCI et l'inclusion d'un contrôleur réseau Ethernet 10/100, VIA ayant fait une fois encore l'impasse sur le gigabit. Concernant la partie audio, le chipset est compatible avec la norme High Definition Audio introduite par Intel en juin 2004.
Le K8T900 vu par Windows XP Professionnel Service Pack 2
VIA K8T900 : la carte mère de référence
Pour ce test du K8T900, VIA nous a fourni une carte mère de référence au demeurant assez singulière. Au classique format ATX, la carte adopte une alimentation triphasée, couplée à un connecteur ATX 24 broches et à un connecteur ATX 12 volts tous deux fort mal positionnés. Jusque là rien d'extraordinaire donc. On dénombre qui plus est quatre connecteurs mémoire en PC3200, deux connecteurs IDE, alors que le classique connecteur pour le lecteur de disquettes est ici coincé sous le tout dernier port PCI. Quatre ports Serial-ATA de couleur bleue figurent non loin de la pile de sauvegarde du BIOS. La carte voit son northbridge muni d'un radiateur métallique passif, alors que le southbridge, ici un VT8251, est à nu, sans aucun système de refroidissement. Côté ports d'extension, on compte deux ports PCI, deux ports PCI-Express 16x et deux ports PCI-Express 1x. VIA a positionné entre les ports PCI-Express graphique un dongle pour reconfigurer leur câblage électrique afin de pouvoir brancher simultanément deux Cartes Graphiques en mode 8x + 8x.Carte mère de référence VIA K8T900
La singularité de cette carte vient plus certainement de ses nombreuses puces additionnelles, signées pour la plupart VIA, et venant combler les lacunes du chipset. VIA a ainsi disposé un circuit VT6307 pour la gestion du FireWire, alors que l'on a droit à un composant Realtek pour la gestion de l'HD-Audio, ici un banal ALC880. On signalera la présence, surprenante, d'un contrôleur Wi-Fi embarqué via une puce VT6656 qui gère les modes i802.11a/b/g. La carte comporte également un connecteur pour antenne radio, et l'on s'amusera de voir une puce Marvell 88E-8053 en charge du Gigabit ethernet, le chipset ne gérant pas nativement ce type de connexion réseau. Pour ce qui est de la connectique en sortie, VIA n'est pas très original avec un port série, un port parallèle, quatre ports USB 2.0, deux ports PS/2, un connecteur RJ45 et une double rampe de connecteurs audio mini-jack.
Quelques détails de la carte mère K8T900
Nous terminerons ce tour du propriétaire par quelques mots sur le BIOS de la carte mère de référence. Premier constat, celui-ci est parfaitement instable et fonctionne quand il en a envie, ce qui est assez dommageable à l'image du produit. Durant nos tests nous avons rencontré divers problèmes, suite à des réglages appliqués dans le BIOS, qui ont à chaque fois nécessité un Clear CMOS. Au-delà de ces problèmes de stabilité, le BIOS offre des options on ne peut plus standard. On peut y régler la fréquence CPU, la fréquence mémoire ainsi que la fréquence du bus PCI-Express. Les temps de latence de la mémoire sont également paramétrables même si le nombre de réglages et leur finesse est loin d'égaler ce que proposent DFI ou Asus avec sa dernière A8N32. VIA permet également d'ajuster les diverses tensions du système et de régler la profondeur et le coefficient multiplicateur du bus HyperTransport. Côté overclocking, nous avons pu atteindre un maximum de 220 MHz pour le bus processeur ce qui ne constitue pas un record, d'autant que les options de réglage de la tension sont franchement limitées (+0.05 ou 0.1v). À 225 MHz, le système n'était hélas plus stable avec notre Athlon 64 3800+ Venice.
Pour évaluer les performances du K8T900, nous reprenons notre habituel protocole de test en retenant la configuration de référence dont le détail figure ci-dessous :
- Carte mère de référence VIA K8T900,
- Processeur AMD Athlon 64 3800+ Venice,
- 2x512 Mo Corsair PC3200 LL,
- Disque dur Hitachi Desktar 80 Go Serial-ATA,
- Carte graphique Asus Radeon EAX850XT
CPUMark 99
On commence nos tests par ce bon vieux CPUMark 99. Sans grande surprise, nos quatre compétiteurs sont au même niveau, les performances de ce Benchmark dépendant largement du processeur, ici à chaque fois identique.
3DMark 05 - CPU
Le test processeur de 3DMark05 semble être profitable au K8T900 qui termine ici premier d'une courte-tête, devant le couple GeForce 6150/nForce 430 qui devançait déjà le nForce 4 SLI. Face au Radeon Xpress 200 d'ATI, le nouveau né de VIA est 7% plus performant. Ce n'est pas rien !
PCMark 05 - CPU
On reste dans les tests synthétiques avec le test processeur de PCMark 05. Le graphique se passe tout simplement de commentaires, tous nos chipsets affichant des performances identiques.
PCMark 05 - Mémoire
On continue avec les performances mémoire, où le Radeon Xpress 200 ne figure pas faute hélas de supporter le test sans plantage. Ici le K8T900 est à mi-chemin entre le GeForce 6150/nForce 430 et le nForce 4 SLI qui garde le tête, malgré un avantage plus qu'infinitésimal.
SiSoft Sandra 2005 - Test processeur
A l'instar de PCMark 05, SiSoft Sandra 2005 ne montre pas de nette différence entre les performances de nos divers protagonistes, tous étant au même niveau.
SiSoft Sandra 2005 - Test mémoire
A l'inverse, le test mémoire de SiSoft Sandra 2005 met en lumière quelques différences singulières. Si notre Radeon Xpress 200 est en queue de peloton, la faute au BIOS qui ne permet pas l'activation du timing 1T, le VIA K8T900 est assez en retrait des nForce 4 et ce alors même que les timings sont identiques. Ainsi le nForce 4 SLI serait ici jusqu'à 4% plus rapide que le K8T900.
ScienceMark - Primordia
Test mathématique par excellence, ScienceMark donne un très léger avantage au K8T900 qui termine devant nos deux nForce 4.
Cinebench 2003
Au vu des résultats, Cinebench ne nous est hélas pas d'un grand secours pour tenter de hiérarchiser les prestations de nos différents chipsets. On perçoit au mieux un infime gain pour le nForce 4 qui serait ici plus rapide pour calculer le rendu de notre scène 3D.
Adobe Photoshop CS
L'application d'un filtre sous Photoshop CS ne met pas en lumière de différence flagrante entre nos chipsets, tous étant ici encore à égalité.
Compression de fichiers - WinRAR
La compression de fichiers semble poser un problème au Radeon Xpress 200 qui termine en dernière position avec un retard de six secondes sur ses concurrents. Concurrents que l'on ne peut départager, tous étant à égalité parfaite.
Encodage vidéo - Windows Media Encoder 9
Véritablement gourmand, le test d'encodage vidéo sous Windows Media Encoder 9.0 donne le nForce 4 SLI vainqueur. Cependant, le chipset à la mode de NVIDIA n'a qu'un avantage très réduit sur le K8T900 qui signe ici une très belle prestation supplantant de loin le Radeon Xpress 200.
Compression MP3 - LAME
Circulez ! Il n'y a rien à voir ! C'est à peu de chose près le commentaire que m'inspire le test de compression MP3 qui s'effectue dans les mêmes délais sur chacune de nos plates-formes.
Doom 3
Pour refermer notre série de tests, nous nous attardons sur le comportement du VIA K8T900 avec quelques jeux. À commencer par Doom 3 qui s'il donne les deux déclinaisons du nForce 4 largement gagnantes, confirme l'avantage du K8T900 sur le Radeon Xpress 200.
Unreal Tournament 2003 - Botmatch Antalus
Avec Unreal Tournament 2003, le nForce 4 SLI reste dominant même s'il est rejoint par le K8T900 qui arrive à se hisser sur la seconde marche du podium.
Return To Castle Wolfenstein - Enemy Territory
Pour Return To Castle Wolfenstein, ancien titre OpenGL basé sur le moteur graphique de Quake III, le nForce 4 SLI reste la plate-forme de choix. Le K8T900 de VIA affiche des performances quasiment identiques au couple GeForce 6150/nForce 430 alors qu'il devance le Radeon Xpress 200 de 4% environ.
Far Cry - v1.33
Sous Far Cry, on retrouve à peu près la même hiérarchie que celle observée avec Doom 3. Le K8T900 sort bien son épingle du jeu même s'il n'arrive hélas pas à accrocher les nForce 4.
Performances USB 2.0
On refermera cette page de test, avec un test qui n'a rien de ludique puisqu'il s'agit de mesurer les performances USB 2.0 du K8T900. Nous utilisons ici un disque dur Maxtor OneTouch externe de 250 Go interfacée en USB 2.0 et nous relevons ses performances avec PCMark 05. Comme on peut le constater les performances USB 2.0 s'envolent sur le nForce 4, tandis que le K8T900 se hisse entre le Radeon Xpress 200, lanterne rouge du test, et le chipset vedette de NVIDIA. Ici le transfert de données est 9% plus rapide avec le nForce 4 SLI qu'avec le K8T900.
Conclusion
Avec cet énième retour sur le devant de la scène des chipsets Athlon 64, VIA semble une fois encore mal négocier son virage. Certes le K8T900 remet les pendules à l'heure sur bon nombre de points, mais il arrive un rien trop tard. Alors que le nForce 4 SLI gère depuis plus d'un an les périphériques Serial-ATA 3.0 Gb/s, VIA s'y met seulement maintenant ! La présence d'un contrôleur PCI-Express plus flexible dans le K8T900 est assurément une bonne chose mais ne permet hélas pas encore, et ne permettra probablement jamais, d'exploiter les solutions ATI CrossFire ou NVIDIA SLI, ce qui rend son intérêt des plus douteux, l'affichage en simultané sur quatre écrans n'étant pas une demande courante chez le grand public. On aurait pu se consoler avec les fonctions RAID de la carte, dont le BIOS a été largement remanié pour être plus convivial, mais hélas seul le RAID 1 est pour le moment supporté... Seule petite satisfaction, les performances du K8T900 sont effectivement au rendez-vous, et si le dernier-né de VIA n'est pas le tueur de nForce 4 SLI, il s'en rapproche en infligeant une belle correction au Radeon Xpress 200 d'ATI.Au final, conclure sur le K8T900 n'est pas chose aisée. En effet le chipset, malgré des prestations globalement convaincantes, ne parvient pas à séduire du fait d'un manque d'innovation certain. Ainsi, alors que NVIDIA propose du Gigabit intégré, VIA est coincé à l'ethernet 10/100. Ce n'est pas fondamentalement négatif, mais cela impose l'utilisation d'une puce supplémentaire sur la carte mère d'où un léger surcoût. Même chose pour l'audio, et alors que VIA développe ses propres codecs VIA Vynil 24 bits, la carte de test était pourvue d'un banal codec Realtek ALC880. Que dire enfin des divers plantages du BIOS qui trahissent un produit en manque de finition. Non, finalement, le seul atout qui pourra être décisif est le prix... Et là encore, VIA a un problème, car avec des Cartes mères en nForce 4 SLI qui se négocient dans les 95 euros TTC, et des cartes nForce 4 Ultra à moins de 90 euros, il sera difficile, voire même impossible, d'offrir un meilleur rapport qualité/prix. Dernier point, les fabricants de cartes mères ne semblent pas se bousculer pour annoncer des cartes K8T900 dont finalement le seul atout pourrait être une adoption rapide du Socket M2, le futur socket DDR2 d'AMD.