ShowCenter 200 : libérez les médias !

Julien Jay
Publié le 27 mars 2006 à 14h45
Fin 2003, Pinnacle dévoilait un concept particulièrement novateur sous le nom de ShowCenter. Le fabricant, spécialiste de la vidéo, était en effet le tout premier à proposer une platine de salon capable de diffuser du contenu stocké à distance, sur son PC personnel, par l'entremise d'une connexion réseau. L'idée maîtresse étant de rendre accessible son contenu multimédia dans son salon sans passer par un coûteux et généralement bruyant PC. Malgré plusieurs errements et notamment un support Wi-Fi aux abonnés absent dans sa toute première version, le ShowCenter a malgré tout réussi à inaugurer une nouvelle génération d'appareils multimédias tout en trouvant son public. Pinnacle n'avait d'ailleurs pas ménagé ses efforts pour faire évoluer régulièrement le logiciel accompagnant le ShowCenter.

Pinnacle, depuis racheté par AVID, présentait en mars 2005 une nouvelle version du ShowCenter, sous le nom de ShowCenter 200. Disponible depuis l'été dernier, le ShowCenter 200 se présente comme une évolution majeure du ShowCenter premier du nom avec comme mot-clé le support de la HD et l'inclusion d'un contrôleur Wi-Fi.

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ShowCenter 200 : à nouveau design, nouvelle connectique !

Physiquement, le ShowCenter 200 a connu une véritable cure d'amaigrissement par rapport à la version précédente. Le boîtier est en effet largement plus compact avec des dimensions s'établissant à 30 cm pour la largeur et 23 cm de profondeur. La face avant a elle aussi subi un léger lifting et les anciennes diodes centrales ont disparu au profit d'un logo ShowCenter 200. On retrouve toujours en façade un bouton de mise en route ainsi que deux diodes situées sur l'extrémité droite de l'appareil alors qu'on découvre un port USB non loin de là. Un récepteur infrarouge est également dissimulé en façade.

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Schéma de raccordement du ShowCenter 200

Pour ce qui est de la connectique arrière, celle-ci se montre particulièrement complète. Pinnacle propose en effet un connecteur Ethernet RJ45, une antenne pour le circuit Wi-Fi intégré, une prise Peritel, une sortie S-Vidéo, une sortie composite, une sortie composante (YUV), deux sorties RCA audio distinctes, une sortie audio numérique et son équivalent en coaxial. Notez que la sortie composite n'offre pas un espacement suffisant entre le connecteur et le métal l'entourant ce qui peut empêcher d'enficher complètement certains câbles. Malgré la richesse évidente de la connectique, on notera une absence de taille : celle d'un connecteur HDMI qui seul aurait pu permettre, avec une électronique HDCP, la transmission des contenus haute définition protégés.

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Platine Pinnacle ShowCenter 200 et sa télécommande


L'électronique du ShowCenter 200

Pour ce ShowCenter 200, Pinnacle a également largement modifié l'électronique de sa platine. Pour autant, lorsque l'on soulève le capot, c'est toujours un vide aussi impressionnant. Reste qu'outre l'alimentation secteur embarquée, la platine inaugure une électronique essentiellement bâtie autour de la puce EM8620L de Sigma Designs. Celle-ci se voit cadencée à 200 MHz ce qui lui permet d'assurer la plupart des tâches ayant trait au décodage vidéo. Avec l'EM8620L, Sigma Designs propose en effet un composant tout terrain à même de décompresser les flux MPEG4 H.264, VC-1 et Windows Media Video 9. Le MPEG 2 est naturellement de la partie ainsi que le MPEG 4. Sans oublier que l'EM8620L intègre diverses fonctions de post-processing visant à traiter les flux vidéo notamment au niveau du désentrelacement ou de la mise à l'échelle. On retrouve également sur le PCB du Showcenter 200 une puce Realtek RTL8100C pour la gestion de la connexion Ethernet ainsi qu'un composant VIA VT6212L qui n'est autre qu'un contrôleur USB 2.0. Le Wi-Fi intégré est géré par une carte additionnelle avec une puce Broadcom BCM4306 qui supporte notamment un débit théorique de 54 Mb/s (i802.11g). Le tout est accompagné de deux puces mémoires Infineon servant de mémoire tampon alors qu'un switch présent sous la platine permet de basculer en mode PAL ou en mode NTSC.

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L'arrière de la platine ShowCenter 200

ShowCenter 200 : un logiciel toujours perfectible...

Maintenant que nous avons abordé l'aspect technique des choses, il nous faut évoquer la partie logicielle. Tout ShowCenter qu'elle est, la dernière platine de Pinnacle n'est en effet rien sans son logiciel côté PC. Et ici les choses n'ont pas forcément évolué de la même manière que sur le plan matériel. Notez d'ailleurs qu'il est préférable de récupérer la dernière version du logiciel ShowCenter sur le site de l'éditeur, plutôt que d'utiliser le CD livré, et ce, afin de profiter des dernières fonctions offertes par Pinnacle. Cette formalité accomplie (180 Mo tout de même) on peut démarrer l'installation qui nous demande alors le numéro de série présent sur le CD d'origine. Toujours assez longue, l'installation nécessite de redémarrer le système et certaines aberrations comme l'obligation d'installer le runtime SQL Server sont toujours d'actualité. Bref, la suite logicielle du ShowCenter reste assez lourde, y compris dans sa dernière mouture 2.5. Toutefois, la platine utilisant le protocole UPnP (Universal Plug and Play) il est possible, en théorie, de s'affranchir de l'application maison pour utiliser le ShowCenter 200 avec des logiciels comme le client Windows Media Connect de Microsoft ou bien Roxio Easy Media Creator 8 ou encore Nero 7.0 Premium.

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Installation du ShowCenter 200

Mais revenons-en au logiciel livré par Pinnacle, qui comme avec le ShowCenter de première génération, est axé autour du module MediaManager. Ce dernier permet d'ajouter du contenu (photos, musique, films) afin de le partager avec la platine. Bien que légèrement rafraîchie, l'interface du MediaManager ne connaît pas de bouleversements majeurs et reste un rien sommaire. Néanmoins, le MediaManager restera l'outil le plus complet pour partager ses fichiers avec la platine. Car si on peut utiliser le ShowCenter 200 avec n'importe quel autre client UPnP, ceux-ci ne prendront pas en charge le transcodage alors que les fichiers partagés seront listés par ordre alphabétique dans l'interface de navigation du ShowCenter. Pas franchement sexy, là encore. Il faudra donc vous constituer votre propre bibliothèque multimédia en ajoutant le contenu de vos dossiers au MediaManager soit par glisser/déposer, soit par ajout de fichier soit encore par ajout de dossier.

Le logiciel est capable d'importer un grand nombre de fichiers du MP3 au Wave en passant par le JPEG, l'AVI, le DivX, le XviD, le MPEG2, le MPEG4 ou encore l'OGG, le WMA ou le WMV (avec et sans DRM). D'après Pinnacle, les fichiers WMV9 sont supportés jusqu'au 1080i (y compris avec DRM), ce que nous avons d'ailleurs pu vérifier, tout comme les MPEG2-HD en 1080i alors que le MPEG-4 HD AVI est géré en 720p maximum. En revanche, le MediaManager a systématiquement refusé d'importer nos fichiers H.264 720p avec piste audio AAC, sans même proposer un transcodage. À noter que le module autorise également le rip de morceaux audio depuis un CD-Audio, mais l'importation de DVD n'est toujours pas possible essentiellement pour des raisons légales. Selon le type de contenu que vous soumettez au MediaManager, certains fichiers seront purement rejetés (comme les séquences QuickTime, les films au format MS-DVR ou bien encore les fichiers PSD) alors que d'autres fichiers auront parfois besoin d'un transcodage. Ceux-ci sont alors ajoutés automatiquement en file d'attente et il ne vous restera plus qu'à consulter la liste des fichiers à convertir avant de lancer l'opération. Particulièrement exigeante en ressources machine, l'opération prend un certain temps, temps qui s'ajoute à celui nécessaire pour simplement importer des bibliothèques complètes de MP3 ou de photographies.

Mais rendons à Pinnacle ce qui lui appartient : alors qu'avec le premier ShowCenter il fallait passer son temps à convertir à tour de bras l'ensemble de ses vidéos (ou presque !), la nouvelle mouture est bien plus souple et n'impose quasiment jamais de reconversion, merci la nouvelle puce Sigma ! Pour faciliter la gestion de vos différents fichiers, le MediaManager offre une fonction de recherche intégrée avec indexation ce qui permet une réponse instantanée à vos requêtes. Enfin, si jamais un fichier ajouté à votre bibliothèque vient à disparaître, une petite icône indiquant que le lien est cassé apparaît en face de ce dernier.

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Pinnacle MediaManager : le logiciel indispensable pour partager vos médias avec le ShowCenter 200

Une fois votre bibliothèque multimédia générée, vous pourrez finalement procéder à la première mise en route du ShowCenter 200. Si vous avez opté pour une connexion Wi-Fi, il faudra alors effectuer quelques paramétrages au niveau du ShowCenter 200, via la télécommande livrée, notamment pour sélectionner le réseau auquel se raccorder et éventuellement rentrer les clefs WEP ou WPA si celui-ci est sécurisé. Ici nous n'avons rencontré aucun problème particulier. La connexion au réseau sans fil établie, il ne vous restera plus qu'à sélectionner le nom du PC serveur auquel la platine doit s'associer. Précisons qu'il est possible d'assigner au ShowCenter un code parental, qui sera demandé à chaque mise sous tension pour déverrouiller ses fonctions.

ShowCenter 200 : une interface graphique pas franchement « Glop »

Largement critiquée, l'interface graphique affichée sur votre TV par le ShowCenter n'a pas vraiment évoluée par rapport aux dernières moutures du ShowCenter 1000. On retrouve un fond d'écran bleu nuit (ou d'une autre couleur, ce paramètre étant personnalisable) avec des boutons aux couleurs pas toujours en harmonie les unes avec les autres. Il ne faudra pas non plus s'attendre à des effets 3D à la Windows Media Center lors de la navigation dans les menus : non, Pinnacle garde ses bons vieux rectangles jaunes de soulignement pour encadrer le bouton que l'on vient de sélectionner. De plus, ce n'est pas la qualité franchement très moyenne de la télécommande infrarouge livrée qui rendra la navigation plus agréable pas plus d'ailleurs que le temps de réponse à certaines commandes qui vous poussera parfois à appuyer plusieurs fois sur le même bouton, alors que la platine a déjà reçu la commande sans toutefois réagir. Nous n'aborderons pas l'ergonomie des menus du ShowCenter tant les aberrations de toute sorte sont nombreuses (pas de touche pour revenir directement au menu du ShowCenter durant la lecture d'une vidéo, etc.). On retiendra tout de même que l'agencement de l'interface reste à peu près clair avec un classement par type de média : Musique, Films, Photos ainsi qu'une rubrique baptisée « Nouveau » où les derniers éléments ajoutés à la bibliothèque MediaManager du PC apparaissent.

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Interface graphique du ShowCenter 200 côté TV

Selon le type de média que vous choisissez, vous avez accès à différentes options de navigation : ainsi, pour la musique on peut naviguer dans sa collection de MP3 soit par artiste, soit par nom de morceau ou encore par nom d'album. À noter qu'il est possible de créer des listes de lecture depuis le PC pour les réutiliser sur la platine. Une fois votre morceau favori repéré et outre la possibilité de lancer une lecture aléatoire ou d'activer la fonction de répétition, la platine affiche le nom du morceau, son interprète, la durée écoulée, la durée totale, mais aussi la pochette de l'album. Cette dernière semble être récupérée automatiquement par le logiciel MediaManager via le client Windows Media Player : nous n'avons en effet absolument rien fait pour, mais tous nos morceaux s'affichaient avec leur pochette d'album respective. Un mot enfin pour dire que l'AAC (format iTunes) n'est hélas pas géré.

Pour ce qui est des photos, on choisira un nom d'album pour obtenir un affichage en miniatures des photos le constituant. Outre la possibilité d'effectuer des rotations, il sera naturellement possible de lancer un diaporama automatique avec des transitions, elles aussi automatiques. Ici le support HD offert par le ShowCenter s'avère extrêmement pertinent puisque les chanceux disposant d'un écran haute définition profiteront d'une résolution d'affichage largement plus élevée : plutôt que de visualiser ses photographies en 720x576 on profite d'une résolution de 1280x720 voire, mieux, de 1920x1080 !

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L'interface du ShowCenter 200...

Enfin du côté des films on navigue, comme on peut, dans une liste de noms de fichiers (ici hélas sans miniature de prévisualisation) à la recherche du film désiré. Durant la lecture, on peut naturellement couper le son, mettre en pause, mais aussi enclencher la lecture rapide. Attention toutefois avec les films dont le débit est élevé, la fonction a tendance à saccader en Wi-Fi voir même à provoquer le plantage du ShowCenter avec un écran vert. La nouveauté, côté film toujours, vient de la gestion des fichiers de sous-titrage (.SUB, .SRT et .SSA) alors que Pinnacle a introduit une fonction « Resume » qui permet de reprendre la lecture d'un film là où vous l'avez interrompu précédemment que ce soit 10 minutes auparavant ou 3 trois jours plus tôt. Attention également à bien réaliser que si le ShowCenter 200 offre une sortie Dolby Digital, l'activation de celle-ci sur les connecteurs analogiques RCA nécessite l'achat d'un plug-in optionnel...

Et l'USB ?

Souvenez-vous, dans le descriptif du ShowCenter 200 nous évoquions la présence d'un port USB en façade du boîtier. Celui-ci permet de raccorder un appareil photo numérique supportant l'UMS (USB Mass Storage) afin de visionner directement ses photos sur grand écran. Plus généralement ce sont tous les périphériques compatibles UMS qui sont reconnus par le ShowCenter, y compris les Disques durs et les clefs USB. Attention toutefois, le ShowCenter 200 ne sait pas lire les disques formatés en NTFS : Pinnacle ne gère en effet que les FAT32. Une fois votre périphérique USB relié à la platine, le contenu de celui-ci apparaît dans la liste des serveurs disponibles à l'allumage. On sélectionne alors le périphérique pour naviguer dans un listing de fichiers qui est d'ailleurs présenté de la même manière que lorsque l'on utilise l'UPnP. On pourra non seulement écouter les fichiers musicaux, voir les photographies ou encore profiter des vidéos. Notez que durant nos tests, certaines clefs USB comme les Flash Voyager de Corsair n'étaient pas reconnues par le ShowCenter 200, bien que formatées en FAT32.

Conclusion

Plus petit, toujours aussi silencieux, mais beaucoup moins contraignant qu'auparavant, le ShowCenter 200 est assurément un pas dans la bonne direction ! On apprécie particulièrement les efforts consentis par Pinnacle pour gérer un plus grand nombre de formats de fichiers et si les transcodages sont parfois inévitables, ils sont nettement moins fréquents qu'autrefois. Ainsi, la plupart des DivX et des XviD sont maintenant importés sans nécessiter le moindre transcodage. De plus, l'intégration d'une connexion Wi-Fi constitue un bon point qui facilite le déploiement de la platine dans un salon par exemple. Le port USB présent en façade est également fort bien vu même si on regrettera certaines limitations, notamment au niveau du système de fichiers NTFS qui n'est pas géré. Enfin, l'utilisation de l'UPnP rend le ShowCenter 200 un rien plus universel, ce dernier devenant utilisable avec des logiciels tiers !

Malgré ce bilan plutôt élogieux, le ShowCenter 200 souffre toujours de quelques problèmes. On commencera par l'invraisemblable lourdeur du MediaManager qui installe un runtime SQL sur votre machine ! Lourdeur qui se confirme par ailleurs à l'importation de volumineux dossiers photo ou musicaux. Passons outre cette faiblesse pour regretter l'absence d'un lecteur DVD intégré ou encore le support de la HD en demi-teinte... En effet si le ShowCenter 200 est capable de gérer l'affichage de photographies ou de films en haute définition, il ne comporte ni sortie DVI, ni sortie HDMI et n'intègre pas non plus le protocole HDCP ce qui constitue un frein certain pour l'avenir. De plus, l'interface du ShowCenter n'arrive toujours pas à la cheville d'un Windows XP Media Center Edition alors que la télécommande semble sortir d'une dimension parallèle.

Pour autant le ShowCenter 200 est loin d'être un mauvais produit, ce serait même plutôt le contraire ! Le concept de déporter son monde numérique du PC au salon (ce que l'on appelle pompeusement la convergence) est on ne peut plus d'actualité et force est de reconnaître que malgré les critiques le ShowCenter s'acquitte fort bien de sa tâche même si son prix, comptez 200 euros, est tout de même élevé.

Pinnacle ShowCenter 200

6

Les plus

  • Support HD
  • USB en façade / WiFi intégré
  • Quasiment pas de conversion

Les moins

  • Ergonomie menus/télécommande à revoir
  • Logiciel Pinnacle lourd (runtime SQL)
  • Pas de HDMI/HDCP/DVI

0

Fonctionnalités8

Prise en main6

Qualité globale7



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Julien Jay
Par Julien Jay

Passionné d'informatique depuis mon premier Amstrad 3086 XT et son processeur à 8 MHz, j'officie sur Clubic.com depuis ses presque débuts. Si je n'ai rien oublié d'Eternam, de MS-DOS 3.30 et de l'ineffable Aigle d'Or sur TO7, je reste fasciné par les évolutions constantes en matière de high-tech. Bercé par le hardware pur et dur, gourou ès carte graphique et CPU, je n'en garde pas moins un intérêt non feint pour les produits finis, fussent-ils logiciels. Rédacteur en chef pour la partie magazine de Clubic, je fais régner la terreur au sein de la rédaction ce qui m'a valu quelques surnoms sympathiques comme Judge Dredd ou Palpatine (les bons jours). Mon environnement de travail principal reste Windows même si je lorgne souvent du côté de Mac OS X.

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