WiFi, autonome, DECT: quel téléphone pour Skype ?

Alexandre Laurent
Publié le 06 novembre 2006 à 15h01

Introduction

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Le logiciel Skype n'est pas la seule solution de voix sur IP gratuite proposée à l'heure actuelle mais elle fait sans doute partie de celles qui ont le mieux réussi à s'imposer. Basé sur un modèle propriétaire, contrairement à certains de ses concurrents comme Wengo par exemple, Skype propose aujourd'hui une qualité de service que d'aucuns estiment satisfaisante, et revendique le titre de numéro un de la voix sur IP. Aujourd'hui, de nombreux fournisseurs d'accès à Internet ont emboîté le pas à Skype et aux autres acteurs de la voix par ADSL en proposant des offres de téléphonie illimitées reposant sur le principe de la voix sur IP. De la même façon, les grands acteurs de la messagerie instantanée tels que Windows Live Messenger (ex-MSN Messenger) ou ! Messenger proposent aujourd'hui des options permettant de communiquer oralement de façon totalement gratuite d'un ordinateur à l'autre, où que soient situés les différents correspondants.

Face à une concurrence de plus en plus rude, l'une des grandes forces de Skype est d'avoir su s'entourer en temps et en heure de fabricants spécialisés dans l'électronique et d'avoir mis au point grâce à leur soutien un programme de commercialisation sous licence de la technologie Skype. Résultats de ces accords : de nombreux fabricants proposent aujourd'hui des téléphones, des oreillettes, des webcams ou des micro-casques certifiés Skype qui contribuent à fortifier l'image de la marque luxembourgeoise dans l'esprit du consommateur.

Asus, Logitech et sont du nombre. A l'approche des fêtes de fin d'année, tous trois proposent sur le marché français des combinés dédiés à la téléphonie sur IP qui présentent la particularité de n'être compatibles qu'avec Skype. Bien que proches sur le papier, ces trois appareils présentent bien des différences et chacun d'entre eux vise un public que ne touchera pas forcément ses deux concurrents.

Avec le AiGuru S1, Asus nous propose un combiné Skype WiFi qui se connecte à Internet par l'intermédiaire d'un adaptateur connecté sur l'ordinateur maître et qui présente la particularité de servir de terminal pour écouter à distance la musique contenue sur sa machine. Logitech propose quant à lui un appareil de facture classique, le Cordless Internet Handset - évidemment compatible Skype - équipé d'une liaison DECT et muni d'un écran couleur. Enfin, Netgear tente avec le SPH-101 le pari d'un combiné qui contrairement aux deux modèles d'Asus et de Logitech, fonctionne seul, de façon parfaitement autonome, et n'a donc pas besoin d'être connecté à Internet pour permettre de passer des appels via Skype. Le SPH-101, appareil résolument haut de gamme, est présenté par le fabricant américain comme le premier « mobile » WiFi pour Skype, à ceci près qu'il n'intègre pas de connectivité GSM. Après s'être fait longtemps désiré, le SPH-101 est enfin disponible, et suscite bon nombre d'interrogations.

Skype : emblème du phénomène voix sur IP ?

Avant de rentrer dans le vif du sujet, à savoir le test proprement dit de nos trois appareils, peut-être serait-il bienvenu de revenir brièvement sur le phénomène Skype au travers d'une brève présentation et de quelques chiffres (fournis par Skype France). Rappelons que Skype permet à deux de ses utilisateurs de se parler gratuitement et à volonté par l'intermédiaire d'un ordinateur. Un micro-casque et une connexion à Internet suffisent pour commencer à utiliser le logiciel, qui propose toutefois un mode de communication écrit, de type messagerie instantanée.

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Skype, sous Linux et sous Windows XP


Disponible pour les environnements Windows, Mac ou Linux, Skype repose sur un système similaire à celui des logiciels d'échange de peer-to-peer (P2P), un modèle que connaissent bien ses fondateurs puisqu'ils sont également à l'origine du célèbre Kazaa. Les flux de données nécessaires à la communication entre les différents utilisateurs du service sont donc partagés entre les différents intervenants, de façon à décharger les connexions les plus faibles au profit des plus importantes. Ainsi, le réseau se fortifie au fur et à mesure qu'il se développe tout en épargnant la bande passante et les serveurs de la société Skype. Afin de garantir la confidentialité des communications, le logiciel chiffre toutes les données avant de les envoyer sur le réseau. Skype et les protocoles qu'il utilise pour la communication en voix sur IP sont propriétaires et fermés aux développeurs tiers, contrairement à certains logiciels concurrents qui prônent l'ouverture du code source pour garantir l'interopérabilité. Depuis quelques mois, Skype propose des options permettant de mettre en place des conférences à plusieurs, ou des conversations en visiophonie, à l'aide de webcams.

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Afin de rivaliser avec les solutions de téléphonie traditionnelle, Skype ne pouvait rester cantonné à l'univers du PC. Fondée en 2002, la société du même nom l'a bien compris, et propose deux options qui permettent d'utiliser le logiciel Skype comme une véritable passerelle de téléphonie résidentielle. SkypeOut permet de téléphoner, par l'intermédiaire du logiciel, vers des lignes fixes ou mobiles, tandis que l'option SkypeIn propose à l'utilisateur un véritable numéro de téléphone qui autorise la réception d'appels émis depuis des lignes traditionnelles. Ces deux options ont rencontré un certain succès grâce à des tarifs avantageux, particulièrement à l'international puisque l'utilisation des canaux de l'Internet permet de s'affranchir des questions de frontières ou de distances. En France, l'option SkypeOut permet depuis peu et jusqu'au 31 décembre prochain d'appeler gratuitement les lignes fixes situées sur le territoire métropolitain. Cette expérience, déjà conduite quelques mois plus tôt aux Etats-Unis, a pour objet d'inciter les internautes à se tourner vers Skype en espérant que par la suite, ceux-ci utiliseront les services payants qui sont, à l'heure actuelle, le seul moyen pour la société de générer des recettes.

Le mois d'octobre 2005 marque un tournant dans la courte histoire de la marque Skype puisqu'il voit le rachat de la société luxembourgeoise par le géant mondial de la vente aux enchères eBay qui la valorise à 4,1 milliards de dollars.

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Skype For Pocket PC


Fin septembre, Skype revendiquait 113 millions d'utilisateurs enregistrés, plus de 300 millions de téléchargements et 7% des appels longue distance réalisés dans le monde. La société se dit particulièrement fière du taux d'adoption de son logiciel dans l'univers des petites et moyennes entreprises qui compteraient pour environ 30% des utilisateurs de Skype dans le monde. Sur le premier trimestre 2006, le service payant Skype aurait généré 32 millions de dollars de revenus. Cinq millions d'utilisateurs utiliseraient la version mobile de Skype, « Skype for Pocket PC ». Enfin, l'écosystème Skype compterait à cette date plus de 100 produits matériels certifiés, au nombre desquels on trouve bien sûr les trois combinés qui vont nous occuper dès lors.

Asus AiGuru S1 : Skype sans fil et en musique ?

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L'Asus AiGuru S1 se présente comme un combiné relativement compact doté d'un écran LCD monochrome 128 x 64 pixels rétro-éclairé en bleu. Il est accompagné d'un dock de chargement, d'un câble USB et d'un adaptateur secteur, ainsi que d'un adaptateur WiFi qui se révèle indispensable au bon fonctionnement de l'appareil. Le corps de l'appareil adopte une teinte blanc nacré, tandis que le pourtour de l'écran et le clavier numérique sont habillés d'un revêtement gris chromé. Avec des dimensions de 117 x 46 x 23 millimètres, l'AiGuru S1 accuse légèrement plus de 100 grammes sur la balance, batterie 750 mAh comprise. Asus a choisi d'équiper son téléphone Skype d'une connectique WiFi de type 802.11g (54 Mbps), qui offre les mêmes bénéfices en terme de portée que la précédente norme 802.11b mais permet des débits supérieurs, qui s'accompagnent d'une consommation électrique généralement accrue.

Rappelons qu'en plus des fonctionnalités liées à la téléphonie via Skype, Asus propose avec le AiGuru S1 une fonctionnalité intéressante, bien qu'elle puisse paraître un peu « gadget » : l'écoute, à distance, des morceaux joués sur son ordinateur via Windows Media Player, à l'aide du haut parleur 0,5W inséré dans le combiné ou d'un casque.

Présentation et installation

Commençons notre rapide tour d'horizon de l'AiGuru S1 par son clavier de 18 touches. Les 12 touches traditionnelles sont bien sûr présentes. Ici, elles sont surmontées par le doublé « décrocher / raccrocher », une double touche verticale qui sert à la navigation et deux autres qui prennent place de part et d'autre de cette dernière et servent à accéder aux fonctions présenter à l'écran. Très classique, ce clavier offre un bon répondant et une prise en main immédiate.

Le côté droit de l'appareil offre, aux deux tiers de la hauteur, une prise jack qui servira à brancher un casque, tandis que le dessous présente une prise mini-USB qui servira pour la liaison filaire avec un ordinateur. Cette prise est encadrée par deux surfaces métalliques qui assurent la connexion avec les ergots de la station d'accueil utilisés pour la charge. Le bouton d'extinction prend place sur le haut du côté gauche du combiné.

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L'utilisation de l'AiGuru S1 passe par l'installation d'un logiciel dédié, uniquement compatible Windows 2000 et XP sur la machine hôte. Une fois installé sur le disque dur, cet utilitaire réclame que soient connectés le téléphone, via le câble USB fourni, et l'adaptateur WiFi. Les deux appareils sont presque immédiatement reconnus et une nouvelle connexion réseau sans fil apparaît dans Windows. Le téléphone, qui se recharge lorsqu'il est connecté via le port USB, est alors prêt à l'emploi. Précision importante : aucun des logiciels compatibles, Skype ou Windows Media Player, n'est stocké sur le téléphone et ne fonctionne de façon autonome. Autrement dit, l'application Skype doit être lancée sur l'ordinateur avant de pouvoir téléphoner à l'aide de l'AiGuru S1. Lors de l'installation de l'utilitaire d'Asus, Skype détecte d'ailleurs qu'un nouveau périphérique souhaite communiquer avec lui et demande à l'utilisateur d'accorder son autorisation. Une fois celle-ci donnée, le nom d'utilisateur associé au compte Skype apparaît sur la première ligne de l'écran du téléphone d'Asus. La seconde affiche le nom du réseau WiFi créé entre le dongle et le combiné. Par défaut, celui-ci se compose d'une suite barbare de lettres et de chiffres qu'il est possible de modifier manuellement.

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Les appels en pratique : qualité, portée, autonomie

Pour appeler l'un de ses contacts Skype, il suffit d'utiliser la double touche centrale pour faire défiler la liste des pseudonymes, ou d'accéder à cette même liste en passant par le menu. Une signalétique claire permet de savoir si un contact est en ligne et disponible. Une fois la personne de son choix sélectionnée, il n'y a plus qu'à appuyer sur la touche ornée d'un téléphone vert pour lancer l'appel. Bref, rien de bien compliqué ! Si l'on se trouve à portée de son ordinateur, on verra alors la fenêtre de Skype s'ouvrir, et la communication se lancer. Pour appeler un numéro de téléphone via SkypeOut, il n'y qu'à rentrer ce numéro via le clavier du téléphone pour lancer la communication. Comme les précédentes versions de Skype, l'AiGuru impose l'utilisation du format international des numéros de téléphone. Il faudra donc remplacer le premier chiffre (0) du numéro de votre correspondant français par « +33 » pour que la communication s'établisse bien.

Une fois l'appel lancé, l'écran de l'AiGuru affiche l'éventuel pseudonyme de l'interlocuteur et la durée de la communication. Comme sur un mobile, un témoin de charge permet de vérifier le niveau de la batterie. Une jauge correspondant à la force du signal reçu depuis l'adaptateur WiFi se trouve dans le coin supérieur droit de l'écran. En cours de communication, une des touches permet d'activer le mode main libre. La double touche centrale sert quant à elle à régler le volume sonore.

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La qualité sonore se révèle tout à fait satisfaisante tant que l'on se trouve à une distance raisonnable de l'adaptateur WiFi. La restitution du son par le haut parleur principal semble bonne, et aucun de nos correspondants n'a eu à se plaindre de la qualité de la voix émise par le téléphone. Côté portée, l'AiGuru WiFi S1 correspond globalement à ce que nous estimons être en droit d'attendre d'un périphérique WiFi, avec une portée d'environ 25 mètres en intérieur qui permet de placer quelques cloisons entre soi et l'adaptateur situé sur l'ordinateur. En extérieur, les résultats ne sont pas exceptionnels, avec à peine 45 mètres de portée. Les distances évoquées ici correspondent au maximum observé avant que les communications ne soient rompues. Si l'on souhaite conserver une qualité d'échange audio optimale, mieux vaut ne pas s'aventurer à de telles distances. La limite réelle d'efficacité du téléphone nous parait être d'environ 20 mètres en intérieur et 30 mètres dans un environnement relativement dégagé : une portée largement suffisante pour une utilisation domestique.

Côté autonomie, l'AiGuru S1 nous a permis de tenir environ 2h20 en communication, contre 24 petites heures en veille. Compte tenu de la liaison WiFi permanente et de la batterie adoptée par Asus, ces résultats semblent corrects. Ils confirment l'intérêt de la station d'accueil qui assure la recharge via l'adaptateur secteur.

Les menus de l'AiGuru S1 proposent un éventail de fonctionnalités correspondant à l'ensemble des actions permises par ce dernier. Un menu d'informations permet de retrouver l'adresse MAC de l'appareil, un menu musique permet de lancer l'écoute à distance (avec lancement de Windows Media Player sur l'ordinateur) et de naviguer entre les listes de lecture disponibles. Sonneries, bips correspondants aux frappes clavier et contraste sont modifiables en toute simplicité. Plusieurs langues, dont le français, sont disponibles.

Musique via WiFi : un gadget ?

Terminons cette présentation par les fonctionnalités quelque peu accessoires mises en avant par Asus pour assurer la promotion de l'AiGuru S1. Celui-ci peut être utilisé comme une télécommande pour Windows Media Player et permet d'écouter la musique contenue sur son ordinateur à distance, par l'intermédiaire du haut parleur dorsal. Pratique pour écouter de la musique depuis sa cuisine ou sa terrasse sans effort, l'appareil se logeant facilement dans une poche.

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L'AiGuru ne permet malheureusement pas de naviguer au sein de la musique contenue sur son ordinateur de façon totalement ouverte. Il faut, pour lire des morceaux, programmer ceux-ci au sein de listes de lecture qui devront impérativement être rangées dans le même répertoire. Ecouter de la musique sur l'AiGuru revient en quelque sorte à charger son baladeur numérique à l'avance puisqu'il faut préparer sa musique. Une fois la ou les listes de lecture programmées, le nom de celles-ci s'affiche sur l'écran du téléphone, rubrique Musique WiFi. Une touche suffit pour lancer la lecture, entraînant l'ouverture du logiciel Windows Media Player sur l'ordinateur. Il est ensuite possible de naviguer parmi les titres de la playlist (morceau précédent/suivant) et de régler le volume. Lorsqu'un appel survient, la musique cesse et laisse place à la sonnerie du téléphone. Il est possible de décrocher directement.

Notons enfin qu'Asus propose, dans son utilitaire, un assistant de messagerie qui peut remplacer efficacement l'option Voicemail de Skype. Il est donc possible de recevoir des messages durant une absence, ceux-ci étant ensuite directement accessibles depuis le téléphone.

Logitech Cordless Internet Handset : classique, mais efficace ?

Passons maintenant à Logitech et à son Cordless Internet Handset, un combiné sans fil compatible Skype livré avec une station d'accueil et son adaptateur secteur utilisés pour la recharge de l'appareil, ainsi qu'avec une base reliée à un ordinateur via un câble USB, qui assure la jonction entre le logiciel Skype et le téléphone. Comme Asus, Logitech a pris le parti de séparer la partie émetteur/récepteur de celle qui se destine à l'alimentation électrique afin de permettre à l'utilisateur d'installer de façon son combiné Skype dans une autre pièce que celle qui accueille son ordinateur. Ces deux appareils, relativement discrets, peuvent tout à fait prendre place dans un salon, une cuisine ou une chambre à coucher, dès lors que la pièce en question se trouve dans la zone de couverture de l'émetteur/récepteur fixé à l'ordinateur. Comble du luxe, Logitech fournit également pour les utilisateurs les plus exigeants un magnifique clip ceinture, qui permettra aux hommes d'intérieur de se livrer à leurs taches quotidiennes sans perdre le contact. Précisons que l'émetteur récepteur USB dispose de deux témoins lumineux. L'un indique la connexion à l'ordinateur et l'autre s'allume si le combiné est en service. Le bouton central permet de faire sonner le téléphone, ce qui peut se révéler pratique pour les plus étourdis d'entre nous.

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Avec des dimensions de 133 x 45 x 25 millimètres, le Cordless Internet Handset adopte un look proche de celui des téléphones sans fil DECT traditionnels, sans doute une façon de susciter chez les acheteurs potentiels l'idée que ce combiné leur permettra d'effectuer leurs appels avec Skype aussi simplement qu'avec une ligne téléphonique classique. Il propose un écran LCD couleur rétro-éclairé, dont le contraste peut être ajusté, sans grand changement, via le menu de configuration de l'appareil. Autant le dire tout de suite, l'écran n'est pas l'arme de séduction du téléphone de Logitech. Petit, fonctionnel mais peu agréable, il remplit son office mais ne procure aucune satisfaction.

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Le clavier du Cordless Internet Handset propose bien sûr le jeu de douze touches que l'on retrouve sur tout téléphone, auxquelles s'ajoutent les deux touches « téléphone » servant à décrocher et raccrocher, deux touches correspondant aux fonctions proposées sur l'écran, un pavé directionnel deux axes et trois touches supplémentaires, situées dans la partie inférieure de la face avant. Parmi ces dernières, celle de gauche permet de permuter l'appel entre plusieurs combinés, celles du milieu offre un accès direct au carnet d'adresses Skype, tandis qu'une pression sur celle de droite permet d'afficher les informations relatives au menu activé, lorsque celles-ci existent. Au dessus du clavier se trouve une diode rouge discrète qui sert de témoin pour les conversations en cours.

Le côté gauche de l'appareil offre, à mi-hauteur, une prise pouvant accueillir un casque alors que la face arrière dissimule le haut-parleur qui émet les sons lors de l'utilisation du mode main libre et le logement qui abrite les deux accumulateurs lithium-ion de 750 mAh. Le dessous du combiné accueille quant à lui deux encoches qui servent à assurer l'assise du Cordless Internet Handset sur son socle.

Avant tout appel, il est nécessaire d'installer le logiciel client qui se charge de la liaison avec l'application Skype et de la redirection des fonctionnalités audio vers l'appareil. Notons que les pilotes de Logitech ont tendance à prendre la place des périphériques audio par défaut dans le système Windows. L'utilisateur risque donc d'éprouver une certaine surprise au moment de profiter de ces enceintes ou du casque branché sur son ordinateur puisqu'aucun son n'en sort. Il suffit, pour résoudre ce léger problème, de se diriger vers le Panneau de configuration Windows, onglet « Sons et périphériques », et de régler correctement les périphériques audio par défaut. Une fois installé, le logiciel client Logitech se révèle transparent et ne sert qu'à vérifier le bon état de la liaison avec le téléphone.

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Les appels : autonomie, portée, qualité

Puisque Logitech prétend rivaliser avec les téléphones fixes traditionnels, il nous parait légitime d'avoir des exigences similaires à celles que l'on formulerait à leur encontre. Force est de constater que le Cordless Internet Handset supporte la comparaison. La qualité sonore des communications se révèle extrêmement satisfaisante, le haut-parleur interne restituant avec fidélité la voix de ses correspondants. Le haut parleur destiné à l'utilisation en mode main libre se montre en revanche plus décevant. S'il remplit son office, il ne brille ni par sa sonorité, ni par la netteté de la restitution.

DECT oblige, la portée du Cordless Internet Handset est excellente : le combiné permet de se déplacer tout en communiquant, sur au moins 40 mètres en intérieur et près d'une centaine de mètres en extérieur. La qualité sonore ne se dégrade pas avec la distance, et la technologie DECT montre là sa supériorité sur le WiFi. Même constatation du côté de l'autonomie : après une dizaine d'heures en veille et plus de cinq heures de communications, le Cordless Internet Handset affiche une jauge de batterie pleine aux deux tiers ! Comme sur nos autres appareils, le rétro-éclairage cesse automatiquement après quelques secondes afin de prolonger l'autonomie. Logitech parle d'une dizaine d'heures d'autonomie en conversation pour environ cinq jours en veille : ces chiffres paraissent coïncider avec les performances réelles de l'appareil.

Menus, fonctionnalités, accessoires

Si le Cordless Internet Handset permet d'accéder directement à la liste de ses contacts Skype, il intègre également un carnet d'adresses interne, indépendant de celui du logiciel de voix sur IP. Les deux listes de contact sont accessibles d'une pression sur le pavé directionnel, vers le haut pour les contacts Skype et vers le bas pour les numéros rentrés dans le téléphone. Une pression à droite affichera l'historique tandis qu'une pression à gauche révélera le menu associé à Skype. Celui-ci permet d'afficher ses contacts, de paramétrer son état (en ligne, absent, etc.) ou de gérer la messagerie vocale. Il est également possible d'afficher les informations relatives à un contact Skype, si la personne concernée a pris le temps de les remplir.

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Outre les options liées à Skype, le menu principal propose des réglages liés à l'affichage (contraste, fond d'écran et couleur du thème), aux sons (sonneries, bips touches), quelques fonctionnalités comme une alarme, un chronomètre (!) ou un module de réponse automatique. Il est également possible de protéger l'accès au téléphone par l'intermédiaire d'un code PIN, comme sur un mobile.

Netgear SPH-101 : Skype en WiFi sans PC

Le SPH-101 se présente comme le premier téléphone Skype autonome, capable de passer des appels sans l'intermédiaire d'un ordinateur, disponible sur le marché français. La prolifération des points d'accès sans fil et la démocratisation des Routeurs WiFi font que ce produit revêt aujourd'hui un intérêt tout particulier. Attendu par bon nombre de technophiles, le SPH-101 s'est laissé désirer : annoncé pour le mois de mars, puis le mois de juin 2006, il n'a finalement fait son entrée sur le marché que dans le courant du mois d'octobre. Le temps, sans doute, pour Netgear de gommer quelques défauts de jeunesse ?

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Le SPH-101 adopte un look résolument « mobile », que certains ne manqueront pas de rapprocher (à tort ou à raison comme on le voit plus bas) d'un téléphone qui connut un certain succès en son temps, le T630 de Sony Ericsson. Avec des dimensions de 110 x 46 x 21 millimètres, le SPH-101 joue plus dans la cour des téléphones mobiles que dans celle des combinés résidentiels de type DECT. Equipé d'une batterie de 840 mAh, il affiche environ 110 grammes sur la balance. Netgear a fait le choix d'un écran couleur 1,8 pouce de bonne facture. L'affichage et le rendu des couleurs sont très agréables, mais l'on pourrait regretter que cet écran ne représente pas une part plus importante de la face avant du SPH-101. A l'heure ou téléphones mobiles et Appareils photo numériques se parent d'écrans qui occupent la quasi-totalité de l'espace disponible, celui du téléphone de Netgear parait quelque peu étriqué. Hormis cette considération d'ordre « esthétique », il remplit parfaitement ses fonctions.

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Positionné comme un produit haut de gamme, le SPH-101 adopte une robe résolument élégante, faite d'une coque en plastique blanc de bonne facture et d'un clavier rétro-éclairé, blanc lui aussi. Le nom du fabricant, Netgear, apparaît entre l'écran et le clavier. Ce dernier, très simple, se compose de seize touches : les douze touches propres à tout téléphone, les touches « décrocher » et « raccrocher », ainsi que deux touches situées sous l'écran correspondant aux fonctions proposées sur ce dernier. Au centre de la partie supérieure du clavier se trouve un « joystick » qui dépasse à peine de la surface de l'appareil et sert à se déplacer dans les menus. Quadri-directionnel, ce joystick ne sera le plus souvent utilisé que pour des déplacements verticaux.

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Le côté gauche de l'appareil propose une sortie ligne permettant de brancher des écouteurs, cette dernière étant protégée par un rabat de caoutchouc. Vient ensuite une double touche qui permet de régler le volume sonore lors d'une conversation. Le côté droit s'orne d'une large touche permettant de déclencher le mode « mains libres », tandis que la face supérieure de l'appareil propose le bouton d'allumage et d'extinction. La face inférieure présente, cachée sous un rabat, la prise format mini-USB qui permet d'assurer la recharge ou la liaison avec un ordinateur, bien que cette dernière ne soit en pratique jamais vraiment nécessaire. Enfin, le dos du SPH-101 est orné d'un discret logo Skype, et d'un petit haut-parleur. Aujourd'hui, le SPH-101 est livré avec un adaptateur secteur filaire basique, sa batterie et un manuel. Netgear envisage toutefois de proposer dans un avenir proche un socle auquel se brancherait l'adaptateur secteur afin d'assurer plus simplement la recharge de l'appareil, tout en le conservant près de soi sur un bureau par exemple. Les côtés du SPH-101 présentent d'ailleurs deux encoches métalliques qui montrent que cette question a été envisagée dès sa conception.

Le SPH-101 en pratique : le premier mobile Skype WiFi ?

Après une séquence d'allumage un peu longue (entre 20 et 30 secondes), le SPH-101 est opérationnel : prêt pour et l'authentification à un réseau WiFi et la configuration du compte Skype. Rappelons que tout se gère depuis le téléphone, sans qu'il soit nécessaire de relier ce dernier à un ordinateur. D'emblée, la simplicité du SPH-101 séduit : il ne nous a fallu que quelques dizaines de seconde pour balayer les réseaux WiFi disponibles, sélectionner celui que nous voulions utiliser, nous identifier via une clé WPA et paramétrer le compte Skype. Une fois ces quelques étapes de configuration effectuées, le téléphone est opérationnel, et permet de passer ses premiers appels. Précisons tout de suite que l'interface du SPH-101 n'est aujourd'hui proposée qu'en anglais. Une mise à jour du firmware devrait apporter courant novembre la prise en charge d'autres langues comme le français.

Fruit de l'expérience de Netgear en matière de réseaux, le SPH-101 balaie très rapidement les réseaux WiFi disponibles puis affiche la liste des SSID disponibles en indiquant la force du signal et l'éventuelle protection apportée au réseau. Il réserve la possibilité de montrer de plus amples détails sur chaque réseau (infrastructure, force du signal, type de protection). Si la connexion se lance d'une pression sur une touche, il est nécessaire d'entrer la clé de protection à l'aide du clavier du téléphone, ce qui se révèle toujours fastidieux même si Netgear a relativement bien conçu l'interface de saisie en apportant une prévisualisation des lettres affichées par chaque touche. Du côté des normes, le SPH-101 prend en charge les protections de type WEP (en 64 et 128 bit) ou WPA-PSK. Les réseaux ouverts sont également les bienvenus mais attention : n'intégrant pas de navigateur Internet, le SPH-101 ne permet pas de se connecter lorsqu'une authentification Web est requise. Le combiné conserve en mémoire les réseaux « favoris » et s'y connecte automatiquement si l'utilisateur le souhaite.

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Une fois le compte Skype renseigné (pseudo et mot de passe), le téléphone charge la liste des contacts Skype et affiche le solde du compte SkypeOut ainsi que l'heure, au format américain (sur 12 heures). Une pression du joystick vers le bas permet d'afficher directement la liste des contacts. Chaque pseudonyme est accompagné du logo Skype correspondant à son état et ceux qui utilisent déjà le logiciel sur ordinateur ne risquent pas d'être dépaysés : l'interface est sensiblement la même. Les appels se lancent tout aussi simplement. Comme toujours avec Skype, il faudra passer par la numérotation internationale (+33 pour la France) afin d'appeler des téléphones traditionnels, fixes ou mobiles. Durant un appel, l'écran affiche le nom du correspondant et la durée de la communication.

Le rendu sonore du SPH-101 nous a paru tout à fait satisfaisant : la restitution des voix est bonne, claire et ne présente pas cet écho métallique que l'on associe souvent à la voix sur IP. Le micro se révélant lui aussi tout à fait correct, Netgear semble ne pas avoir négligé la partie audio. Le haut-parleur dorsal se montre quant à lui plus décevant : volume moyen, grésillements et son distordu. Du côté de la portée, rien à signaler si ce n'est que la connectivité 802.11g du SPH-101 tient ses promesses : la connexion reste stable jusqu'à plus de vingt mètres en intérieur, sans décrochage notable de la conversation. En extérieur, la portée monte à plus de trente mètres, ce résultat dépendant toutefois de la puissance de votre émetteur WiFi et de la qualité de l'environnement. Terminons par l'autonomie globale de l'appareil, nettement moins satisfaisante. Netgear a commencé par afficher une autonomie de trois heures en communication et de plus de trente heures en veille. Ses premiers tests ont toutefois conduit le fabricant à revoir ses chiffres à la baisse. Bien lui en a pris : l'autonomie réelle, telle que nous l'avons constatée, est de deux heures en communication et de 21 heures en veille avec connexion WiFi active. Celle-ci se révèle correcte pour une utilisation domestique mais se révélera peut-être insuffisante dans le cadre d'une utilisation plus nomade.

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Du côté des menus, la collaboration avec Skype et l'utilisation d'un client léger donne lieu à des menus dont les icônes sont celles du logiciel dans ses versions pour ordinateur. La signalétique se révèle donc tout à fait parlante, d'autant que le menu ne présente que six entrées. Les cinq premières reprennent les fonctionnalités Skype (carnet d'adresses, historique, ajout de contact, recherche de contact, services complémentaires) tandis que la sixième est consacrée aux réglages du téléphone. Concernant les services Skype, le SPH-101 est compatible avec SkypeOut, SkypeIn et la messagerie vocale.

Penchons-nous plutôt sur le menu « Settings », qui se révèle de loin le plus intéressant. L'utilisateur peut y administrer son profil Skype (par exemple, choisir d'afficher ou non son nom, etc.), gérer les réseaux sans fil, protéger le combiné par mot de passe (équivalent du code PIN des mobiles) ou réinitialiser les paramètres du téléphone. Notons la possibilité de mettre à jour le firmware du SPH-101 « over the air », directement depuis le combiné sans qu'il soit nécessaire de passer par un PC, même si cette possibilité est laissée à l'utilisateur. Transfert d'appels, sonneries, bips touche, date et heure peuvent également être paramétrés simplement. Enfin, un écran d'information permet de récupérer l'adresse MAC du SPH-101, afin de se connecter à un réseau qui utilise une méthode de filtrage basée sur cet identifiant. Au chapitre des sonneries, assez... criardes, un mode vibreur est disponible.

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Netgear SPH-101 à gauche, T630 à droite. Comme un air de famille... ou pas

Conclusion : à chaque téléphone ses usages ?

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Rappelons que chacun de ces trois appareils se limite à l'usage de Skype. Il n'est donc pas possible d'utiliser un autre logiciel de voix sur IP : les amateurs du protocole SIP en seront donc pour leur frais. Certains privilégieront l'ouverture, d'autres regarderont qui dans leur entourage utilise déjà Skype afin de bénéficier des communications gratuites. Ce dernier point se révèle bien sûr essentiel en entreprise.

Des trois combinés testés dans le cadre de cet article, nous retiendrons que chacun remplit parfaitement son office. A l'heure de choisir, il faudra donc réfléchir aux usages que l'on fait de la voix sur IP. Les utilisateurs les plus passionnés, adeptes de produits nouveaux et originaux, se tourneront sans doute vers le SPH-101. Netgear a en effet réussi à mettre au point un appareil qui constitue un agréable compromis entre téléphone fixe et téléphone mobile par l'entremise du WiFi. De l'aveu même du fabricant, cet appareil n'est qu'un premier jet vers de nouvelles expériences en matière de convergence. Il manque en effet au SPH-101 un navigateur lui permettant d'exploiter les Hotspots WiFi qui demandent une authentification Web ou, comble du raffinement, une connectivité GSM qui en ferait un véritable mobile. L'autonomie gagnerait à être revue à la hausse, d'autant qu'il faut compter près de 250 euros pour s'offrir le dernier né de Netgear.

Logitech et Asus proposent, avec le AiGuru S1 et le Cordless Internet Handset, deux produits qui entrent plus directement en compétition. Le téléphone d'Asus a pour lui son tarif avantageux, puisqu'il est annoncé à un prix public de 79 euros, et cette amusante fonctionnalité qui permet d'utiliser le combiné comme télécommande et comme haut-parleur déporté pour son PC. L'écran monochrome rompt avec la tendance actuelle, qui veut que la couleur soit partout mais le rétro-éclairage bleu sera sans doute du goût de certains. La prise en main se révèle très intuitive, pour un appareil simple d'accès. Au final, les performances sont bonnes pour un téléphone WiFi avec une autonomie supérieure à deux heures, une portée tout à fait correcte et une restitution sonore également satisfaisante. Skype est parfaitement géré, tout comme ses diverses options. L'utilisation d'un dongle WiFi, qui bloquera donc un port USB, permettra à tous deux qui ne disposent pas d'un routeur sans fil de profiter de leur téléphone.

Toutefois, force est de constater que la technologie DECT l'emporte largement sur le WiFi, avec une autonomie et une portée d'utilisation nettement supérieures pour le téléphone proposé par Logitech. Vendu 99 euros, ce dernier se présente comme une véritable alternative aux classiques téléphones DECT, destinée à tous ceux chez qui Skype a remplacé la téléphonie traditionnelle. Il impose toutefois l'utilisation d'une station d'accueil pour la recharge, et d'un volumineux bloc émetteur récepteur pour la liaison avec l'ordinateur. Là encore, un port USB ainsi qu'une prise de courant sont monopolisées.

Notre préférence irait donc sans doute au Logitech, qui joue vraiment le rôle d'un combiné résidentiel. L'AiGuru S1 se révèle toutefois un appareil sympathique, que l'on pourrait préférer au Cordless Internet Handset lorsque les questions de portée et d'autonomie ne sont pas primordiales (petite maison, appartement) ou lorsqu'on souhaite profiter d'un moyen de transporter aisément avec soi une source musicale.

Asus AiGuru S1

6

Les plus

  • Simplicité
  • Fonctionnalités
  • Prix

Les moins

  • Ecran monochrome
  • WiFi

0

Ergonomie8

Performances7

Fonctionnalités8



Cordless Internet Handset

6

Les plus

  • Simplicité
  • Portée et autonomie

Les moins

  • Ecran décevant

0

Ergonomie7

Performances9

Fonctionnalités6



Netgear SPH-101

6

Les plus

  • Premier Skypephone autonome
  • Simplicité

Les moins

  • Autonomie un peu faible
  • Anglais uniquement

0

Ergonomie9

Performances7

Fonctionnalités7





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Alexandre Laurent
Par Alexandre Laurent

Alex, responsable des rédactions. Venu au hardware par goût pour les composants qui fument quand on les maltraite, passé depuis par tout ce qu'on peut de près ou de loin ranger dans la case high-tech, que ça concerne le grand public, l'entreprise, l'informatique ou Internet. Milite pour la réhabilitation de Après que + indicatif à l'écrit comme à l'oral, grand amateur de loutres devant l'éternel, littéraire pour cause de vocation scientifique contrariée, fan de RTS qui le lui rendent bien mal.

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