L'aventure interactive selon Penumbra (preview)

Nerces
Par Nerces, Spécialiste PC & Gaming.
Publié le 20 décembre 2007 à 11h00
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Après la sortie d'une démonstration technologique, Penumbra est devenu un véritable jeu d'aventure avec lequel Frictionnal Games nous a prouvé qu'il était possible d'apporter des innovations au genre. Les Scandinaves ont depuis rejoint Paradox Interactive et disposent ainsi de plus de moyens pour mettre au point la suite. Une suite que nous avons eu l'occasion de découvrir à Copenhague en compagnie des principaux responsables de la petite équipe de développement. Penumbra : Black Plague, c'est parti.

Chéri... Je suis rentré !

Pas grand-chose à voir avec le Shining de Stanley Krubik, mais tout de même, Penumbra : Black Plague repose tout entier sur l'atmosphère un peu malsaine qui se dégage de l'aventure. Les développeurs ont déjà tenté le coup avec Penumbra : Overture, mais certains éléments de gameplay comme la présence de plusieurs armes avait tendance à gâcher un peu l'expérience de jeu. Pour ce nouvel opus, les deux responsables de Frictionnal Games, que nous avons eu l'occasion de rencontrer à Copenhague, avaient deux objectifs en tête. Deux idées-forces que l'on peut schématiquement résumer à ceci : plus d'horreur et plus d'aventure.

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Le principe du jeu restera donc identique à celui d'Overture. Dans un monde représenté en vue subjective, le joueur incarnera un certain Philip que nous ne présenterons pas pour ne pas dévoiler l'intrigue du premier volet. Disons simplement qu'il se réveille dans une pièce étrange sans savoir trop savoir ce qu'il fait là. À la recherche de son père, il doit explorer un complexe souterrain et déjouer divers puzzles. Ces énigmes n'ont toutefois pas grand-chose à voir avec ce que nous proposent de nombreux point & click. Elles reposent effectivement majoritairement sur la possibilité d'attraper et manipuler des objets avec la souris.

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En associant un moteur physique très évolué et le système de mouvements / actions simulés par le déplacement de la souris permet de distinguer Penumbra de la concurrence. Les développeurs ont donc tenu à accentuer encore ce concept et les objets peuvent être manipulés plus précisément jusqu'à les empiler par exemple. Les différents problèmes mis en œuvre disposent en outre de plusieurs solutions afin que le joueur ne se sente pas trop enfermé. Dans le même ordre d'idées, les développeurs ont tenu à bannir les allers-retours si fréquents avec les jeux d'aventure : les objets nécessaires à la résolution d'un puzzle seront le plus souvent à proximité.

Ceci doit également permettre de maintenir l'atmosphère et de ne pas distraire le joueur afin de répondre au second objectif, le plus d'horreur. Philip est en quelque sorte malade et entend une voix dans sa tête. Une voix qui passe son temps à le titiller et qui forme pour ainsi dire une seconde personnalité. En trompant Philip, en lui donnant de fausses informations, elle participe au sentiment d'insécurité ressenti par le joueur qui se demande comment démêler le vrai du faux. L'ambiance s'installe donc petit à petit, à mesure que le joueur explore le complexe et se rend compte qu'il n'est pas seul.

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Diverses créatures plus ou moins hostiles errent effectivement dans les lieux et, sans trop en dévoiler, il convient de préciser que pour leur faire face, le joueur n'a plus aucune arme. Il est toujours possible de saisir n'importe quel objet pour en faire une arme improvisée, mais il ne s'agira que de freiner, rarement de les mettre hors d'état de nuire. Il est également possible de tendre des pièges à ces créatures, mais sans fusil, sans couteau, le joueur se voit attribuer le rôle de la proie... Un rôle qui ne donne pas confiance en soi, mais qui permet d'instiller une atmosphère toute particulière que la bande-son semble plutôt bien souligner.

Techniquement et compte tenu de la petite équipe en place, Penumbra : Black Plague est sympathique. Il n'est pas question de le comparer à Crysis, mais le rendu semble suffisant pour que l'ambiance souhaitée puisse s'installer. Depuis Overture quelques progrès sont observables avec notamment de nouveaux effets graphiques pour la fumée ou la chaleur. Si le complexe souterrain marque le début du jeu, d'autres décors sont au programme afin de varier les situations. Il ne nous reste plus qu'à attendre une version plus avancée pour vérifier ces impressions globalement positives. Une version qui ne devrait pas tarder, Black Plague est attendu pour le premier trimestre 2008.
Nerces
Par Nerces
Spécialiste PC & Gaming

Tombé dans le jeu vidéo à une époque où il fallait une belle imagination pour voir ici un match de foot, là un combat de tanks dans ces quelques barres représentées à l'écran, j'ai suivi toutes les évolutions depuis quarante ans. Fidèle du PC, mais adepte de tous les genres, je n'ai du mal qu'avec les JRPG. Sinon, de la stratégie tour par tour la plus aride au FPS le plus spectaculaire en passant par les simulations sportives ou les jeux musicaux, je me fais à tout... avec une préférence pour la gestion et les jeux combinant plusieurs styles. Mon panthéon du jeu vidéo se composerait de trois séries : Elite, Civilization et Max Payne.

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