Cinq DAC audio USB pour votre musique numérique

Aurélien Audy
Publié le 05 novembre 2014 à 18h05

DAC audio USB : cinq appareils pour embellir votre musique numérique

Un DAC (de l'anglais Digital to Analog Converter), est un appareil qui, littéralement, convertit un flux numérique en signal analogique. Cette conversion est nécessaire dans différents domaines, dont celui de la musique dématérialisée. Vous trouvez vos MP3 ternes ? Votre site de streaming sonne froid ? Un DAC peut arranger cela !

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Qu'elle soit stockée sur ordinateur ou qu'elle émane de plateformes en ligne, la musique alors codée en séquences de 1 et de 0 doit être traduite en analogique, en l'occurrence des tensions électriques, pour, in fine, être jouée sur des enceintes. De la qualité de cette conversion dépend le rendu sonore final.

Le terme français convertisseur numérique-analogique existe bien, mais le sigle CNA n'est jamais utilisé par les fabricants, y compris français, qui lui préfèrent la version anglaise DAC. Dans cet article qui n'a pas d'ambitions « audiophiles » (d'autres confrères plus spécialisés, comme audiofanzine ou On-top audio, font ça très bien), nous avons ciblé des DAC audio USB stéréo, à moins de 300 €. L'idée étant d'expliquer à quoi servent ces appareils dont on parle de plus en plus fréquemment, comment ils fonctionnent et d'en tester quelques-uns pour mesurer l'étendue du bénéfice apporté, à moindre coût.

What the DAC ?

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En guise de préambule, et pour que les personnes les moins au fait du sujet de cet article ne soient pas perdues, il nous faut expliquer deux ou trois choses. La musique qui parvient à nos oreilles est portée par un phénomène physique, la propagation d'ondes sonores dans l'air et la matière. Cette mécanique est analogique puisque les sons véhiculés varient de façon analogue à la source (instrument, enceinte, voix, etc.), de manière continue et d'après une infinité de valeurs. Ces sons peuvent être représentés de façon analogique par des signaux électriques, c'est-à-dire des variations de tension.

Mais lorsque de la musique est numérisée, les sons ne peuvent avoir que deux valeurs : 0 ou 1. On va donc échantillonner l'analogique pour enregistrer un signal numérique, selon une certaine fréquence (nombre d'échantillons par seconde, en kilohertz) et avec un certain nombre de valeurs possibles par échantillon (profondeur ou quantification en bits).

La qualité de cet échantillonnage va déterminer la fidélité de la numérisation. En qualité CD, on utilise du 44,1 kHz sur 16 bits, c'est-à-dire 44 100 échantillons par seconde (un échantillon toutes les 0,02 ms), et chaque échantillon peut prendre 2 puissance 16 soit 65 536 valeurs différentes.

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Illustration de la différence entre un signal analogique en rouge et de son équivalent numérique, constitué ici avec 60 échantillons sur 1 seconde


Certains trouvent que cette numérisation donne un rendu froid et sec au son numérique, malgré une haute qualité d'échantillonnage. Ceci étant dit, tout dépend de comment la musique numérique est restituée. Au moment de la lecture, il faut en effet transformer à la volée le codage binaire en signal analogique. Le souci, c'est que les contrôleurs audio intégrés aux ordinateurs, et notamment aux portables, sont en très large majorité mauvais pour accomplir cette tâche. D'où l'idée d'un DAC dédié à l'écoute musicale, qui une fois relié à un ordinateur, va se comporter comme une carte son externe et shunter (court-circuiter) le contrôleur audio intégré à l'ordinateur.

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Ces DAC audio USB s'adressent donc principalement aux personnes qui lisent leur musique depuis leur ordinateur (fichiers MP3 ou encodés dans tout autre format, lecture de flux depuis Internet, CD lu dans le lecteur du PC/Mac) vers des enceintes ou une chaîne Hi-Fi, et qui ne bénéficient pas d'une bonne carte son dédiée. Attention, certains modèles USB disposent aussi d'entrées audio numériques (optiques ou coaxiales) et peuvent donc accepter d'autres sources que le PC ou le Mac en USB.

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D'ACcord, mais comment choisir ?

Les différences avec un contrôleur audio intégré sont nombreuses, et vont dépendre des composants embarqués dans le DAC et de sa qualité de fabrication. Parmi les plus importantes, il faut mentionner l'échantillonnage géré (fréquences en kHz et profondeur en bits), le rapport signal/bruit (en décibels) et la réponse en fréquence (une fourchette de kilohertz). Ces trois points dépendent essentiellement du chipset audio intégré au DAC. Ils traduisent, pour schématiser, la résolution audio acceptée, la qualité et la neutralité du signal converti. Le soin apporté aux étages de sortie (amplification et coloration du son à la sortie du convertisseur) est également primordial : mais pour en savoir plus dans ce domaine, il faut démonter le DAC et avoir de sérieuses notions d'électronique.

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Un autre point à considérer sera le choix de la connectique offerte : combien d'entrées, combien de sorties, présence d'une prise casque, si possible amplifiée ? Plus n'est pas forcément mieux, le tout est que l'offre soit en adéquation avec les besoins.

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Enfin, même si dans notre sélection tous les DAC sont (presque) logés à la même enseigne, la connectique USB est supposée meilleure lorsqu'elle est asynchrone. Quèsaco ? Dans le cas d'une liaison asynchrone, les flux de données qui transiteront par le bus USB seront optimisés car dictés par l'horloge du DAC, plus précise et adaptée que l'horloge du PC : convertie à la bonne cadence et de manière régulière, la musique souffrira moins du phénomène de jitter (décalage de la fréquence de l'horloge dans le temps, mesuré en pico secondes provoquant des erreurs de décodage, et donc une perte de précision du signal sonore). Les DAC utilisant une liaison USB synchrone reçoivent les flux selon une cadence d'horloge imposée par le PC : les paquets n'arrivent pas forcément au bon moment, ni avec autant de constance, le jitter peut alors devenir conséquent.

Tout ceci reste assez théorique, la perception du jitter à l'oreille étant tout sauf évidente (fonction du matériel, de la pièce d'écoute, de la qualité du flux musical et de l'expertise de l'oreille). Il n'y a cependant pas de limite de qualité de l'un ou l'autre : tant qu'on est en USB 2.0, on peut faire passer du 384 kHz sur 32 bits. Pour résumer, un DAC audio USB doit permettre une conversion de meilleure qualité et offrir plus de polyvalence dans sa connectique. De quoi surpasser en toute logique les contrôleurs son intégrés.

Est-ce que le jeu en vaut la chandelle dans la pratique ? Nous nous sommes mis dans une configuration type très accessible pour nos tests, avec un kit d'enceinte Logitech Z906 et un PC doté d'un contrôleur Realtek ALC892. Et pour aller un peu plus loin, nous avons testé ces DAC sur un système Hi-Fi disons milieu de gamme, composé d'un amplificateur Onkyo A-9070 et d'enceintes KEF IQ90.

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Préparatifs pour une lecture parfaite

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Si nos DAC USB sont tous reconnus automatiquement par Windows, pour que les flux audio natifs soient transmis directement de la source aux DAC, sans la moindre manipulation ni altération, il faut utiliser des pilotes ASIO (soit ceux fournis, soit les génériques ASIO4ALL). Parce que de base, c'est le pilote Direct Sound de Windows qui prend le pas. Et lui, va centraliser tous les flux audio dans son mélangeur avant de les dispatcher vers la carte son ou le DAC. Or, comme l'ensemble des sons entrants (Windows, navigateur Web, différentes applications, etc.) ne sont pas tous de même nature, cet émulateur ré-échantillonne tout à une résolution unique. Donc sauf à caler manuellement, à chaque morceau, l'échantillonnage principal de sa carte, le son est détérioré. Et la latence augmente sérieusement, même si ce défaut concerne avant tout la création musicale et non pas la lecture audio. Nos cinq DAC USB fonctionnent avec les pilotes ASIO.

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Il faut ensuite un logiciel de lecture audio qui soit compatible avec les pilotes ASIO ET avec les fichiers encodés en FLAC HD à 96 kHz et 24 bits que nous avons dans notre playlist de test. Foobar2000 est une référence dans ce domaine, c'est lui que nous utiliserons. Rien de trop compliqué quand on connait. Il faut d'abord installer Foobar2000, puis télécharger le composant ASIO support 2.1.2 et l'installer depuis le logiciel. Il ne reste plus qu'à activer le DAC au sein du logiciel de lecture (menu préférences, playback, output) et c'est parti !

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Pour vérifier que l'installation est opérationnelle, vous pouvez essayer de choisir un autre périphérique de lecture par défaut que le DAC dans le mélangeur de Windows, la musique lue par Foobar2000 doit toujours sortir par le DAC. Les morceaux testés sont des FLAC en 44,1 kHz/16 bits et 96 kHz/24 bits (album Three Sixty de A Perfect Circle, L'Histoire de Melody Nelson de Serge Gainsbourg, Symphonie n°7 en D mineur de Antonin Dvorak), de l'AAC (Amok de Atoms for Peace) et du streaming depuis Spotify (diverses playlists, avec du Keelhaul, du Sly & the Family Stone, etc.).

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Au début, nous voulions faire des tests à l'aveugle entre les différents DAC. Or, l'ASIO ne supportant qu'un seul périphérique de lecture à la fois, ce n'était pas possible. Nous avons donc tenté une approche différente : faire le même test ABX entre un MP3 à 320 Kbps et un FLAC en qualité CD pour chaque DAC, pour voir si un modèle nous permettait de distinguer les deux morceaux plus facilement.


Merci au distributeur Audiophonics (U-Sabre et Aune) et à l'importateur PPLAudio (Cambridge Audio et Arcam), pour leur prêt de matériels (et leur patience).




A lire également : notre une sélection de casques audio à moins de 100 euros

U-Sabre mini USB DAC

Conçu par le distributeur Audiophonics et décliné en plusieurs modèles (dont un Do It Yourself pour les bricoleurs), le DAC mini USB U-Sabre est un appareil premier prix, mais fort intéressant en termes de spécifications. Peut-on se procurer un bon DAC à moins de 50 € ?

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Présentation de l'appareil

Ses dimensions minuscules trompent au premier abord : le mini DAC U-Sabre USB dispose d'une interface relativement complète. A l'arrière logent un port USB type B pour relier le DAC à l'ordinateur, une sortie audio RCA analogique, une autre sortie coaxiale numérique ; à l'avant, une prise casque mini jack et deux LED d'activité. Le boîtier est en aluminium, les plaques avant et arrière sont en plastique : très correct pour 50 €.

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Mais surtout, les composants à l'intérieur sont particulièrement soignés : convertisseur ESS Sabre ES9023 avec 112 dB de plage dynamique, contrôleur USB asynchrone et oscillateur d'horloge TXC (une version avec horloge TCXO très haute précision est proposée pour une vingtaine d'euros de plus). De quoi annoncer un jitter "extrêmement faible", sans plus de détails. L'ES9023 de Sabre fonctionne comme un SoC (System on a Chip), c'est-à-dire qu'il assure de multiples fonctions, comme la conversion, mais aussi l'amplification opérationnelle ou le traitement du jitter. Ce DAC prend en charge les échantillonnages avec des fréquences de 32 à 96 kHz et une quantification sur 16 ou 24 bits. La sortie casque est amplifiée, mais Audiophonics ne précise pas l'impédance maximum gérée.

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Installation

Rien à signaler, le mini DAC USB U-Sabre s'installe sans sourciller. Il est reconnu automatiquement par Windows, comme par les pilotes ASIO4ALL. Si vous préférez, Audiophonics propose d'autres pilotes, mais ça n'a rien de nécessaire.

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Pilotes fournis par Audiophonics, pas nécessaires

Qualité audio

Le mini DAC USB U-Sabre donne une sacrée bouffée d'oxygène à la musique, quand on vient du contrôleur Realtek intégré au PC. Déjà, la puissance en sortie voit son gain méchamment augmenter. Mais surtout, les sons sont plus précis, les graves se détachent grâce à une attaque plus vive, la restitution s'aère. Le jour et la nuit, y compris sur notre kit d'enceinte Logitech !

La belle musicalité du U-Sabre s'exprime encore mieux sur notre tandem Onkyo / KEF : les timbres des instruments et voix gagnent en réalisme. Le seul défaut qui pourra gêner les amateurs d'écoute au casque, c'est que le volume n'est pas réglable depuis le DAC. Et il n'est pas démentiel non plus : les casques Hi-Fi risquent d'avoir du mal à trouver leur compte.

Pas de bénéfice en revanche par rapport au DAC intégré de notre ampli de test lorsque nous sortons depuis le PC en coaxial. Il faut dire que l'Onkyo A-9070 intègre un double Wolfson WM8742 (un DAC par canal)...

Notre avis

Conçu par une équipe de passionnés, également distributeurs, le mini DAC USB U-Sabre est une très bonne surprise. A 50 €, il en donne largement pour son argent : installation facile, bonne connectique, finition sérieuse, extrême compacité et très bonne prestation sonore. Bref, un bénéfice parfaitement palpable pour un budget très serré, on aime ! Il n'y a que la sortie casque, trop faible et pas réglable depuis le DAC, qui pourra poser problème.

U-Sabre Mini DAC USB

10

Les plus

  • Belle musicalité
  • Bonne finition / installation facile
  • Une sortie coaxiale / prise casque
  • Prix

Les moins

  • Volume casque non réglable
  • Pas d'autre entrée que USB
  • C'est tout...

Sonorité7

Connectique8

Finition7

Rapport qualité/prix9

Aune T1 MKII

A l'origine, les Chinois de Aune se sont fait la main sur du "Do It Yourself", au niveau local. A force de progrès, ils ont fini par créer leur propre marque pour décliner une gamme entière de produits audio. Le T1 en version MKII illustre assez bien ce qu'un DAC peut apporter, avec ici un étage de sortie à tube !

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Présentation de l'appareil

Le T1 MKII affiche un look d'enfer : un beau boîtier tout en aluminium brossé (noir ou gris), une prise casque de 6,35 mm en façade, amplifiée et commandée par un gros "potar" sur le dessus, un interrupteur USB/entrée ligne à l'ancienne et... un tube (6922EH de conception russe), couvert par une protection en plexiglas. Indéniablement racé, le T1 MKII sait aussi rester discret, puisque de dimension assez compacte.

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A l'arrière du boîtier, Aune a disposé la grosse fiche d'alimentation, un interrupteur marche-arrêt, la prise USB de type B et deux paires de RCA, une en entrée, l'autre en sortie. Sous le boîtier enfin, on découvre des cavaliers de réglage du gain de la sortie casque, de 0 à 16 dB ! De quoi gérer des impédances de 30 à 600 ohms, avec des puissances de respectivement 1 000 mW à 150 mW. C'est-à-dire des gros casques Hi-Fi bien exigeants !

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D'une manière plus générale, les spécifications ne laissent présager que du bon : contrôleur USB asynchrone, DAC Burr-Brown PCM1793 gérant des fréquences d'échantillonnage de 32 à 96 kHz sur 16 à 24 bits et atteignant un rapport signal/bruit supérieur ou égal à 120 dB, réponse en fréquence de 20 Hz à 20 kHz. Attention : à ceux qui pensaient pouvoir utiliser le T1 MKII comme préamplificateur à tube, sachez que l'entrée RCA ne permet que de sortir par la prise casque. La sortie RCA n'est activée que lorsqu'on entre en USB... dommage !

Installation

Tout roule pour Aune de ce côté-là : le T1 MKII est détecté automatiquement par Windows, et compatible avec les pilotes ASIO4ALL. Pas de mise à jour de firmware ni de pilote en particulier à trouver. Un détail pourra tout de même gêner certains utilisateurs : le bloc d'alimentation est énorme !

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Qualité audio

On attendait un son chaud, on est servi. Mais c'est aussi une courbe sans trop de relief que nous propose Aune : comprenez par-là que les aigus plutôt ronds ne se détachent pas autant qu'avec d'autres DAC plus analytiques, et que les basses ne percutent pas outre mesure. Du coup, c'est le médium qui prime. Un beau médium chaleureux qui met magnifiquement en avant les voix dont celle de Gainsbourg et les instrumentations à corde. Mais les amateurs de densité dans le bas du spectre et de grande brillance dans le haut trouveront meilleur allié chez Arcam, Micromega, et surtout Cambridge Audio. Notez que le tube peut être remplacé par un modèle différent, histoire de changer la coloration du son. Dans tous les cas, il faut attendre une trentaine de secondes que le tube chauffe avant de pouvoir utiliser le T1 MKII.

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Sur notre ensemble Hi-Fi, il y aurait presque un peu trop de chaleur, les KEF IQ90 étant déjà assez généreuses sur le médium. Mais l'aération de la scène sonore est fort belle, la précision intéressante. En revanche, le DAC intégré de l'amplificateur Onkyo n'est pas inquiété, sans grande surprise.

Notre avis

Le T1 MKII de Aune a le mérite d'être atypique, et de vraiment modifier la sonorité de vos équipements, même des bons. Tube oblige, le rendu est chaleureux tout en respectant un bon équilibre entre haut, milieu et bas du spectre. Un raffinement et une coloration sonore qui ne plairont pas à toutes les oreilles cependant. Le T1 MKII est esthétique et bien fini, sa sortie casque musclée ravira les amateurs d'écoute intimiste. On pourra lui reprocher de ne pas autoriser le mode pré-ampli, de ne pas disposer d'entrée audio numérique, ou encore de devoir chauffer pour fonctionner. Mais en tant que DAC USB, il fait très bien son travail, à un prix encore abordable (159 €).

Aune T1 MKII

8

Les plus

  • Sonorité chaude de la lampe
  • Prise casque ultra puissante !
  • Super design / finition aluminium
  • Entrée analog avec switch line/USB

Les moins

  • Rendu moins dynamique qu'autres DAC
  • Pas de mode pré-ampli sur sortie RCA
  • Pas d'entrée numérique
  • Temps de chauffe

Sonorité6

Connectique8

Finition9

Rapport qualité/prix8

Arcam rPAC

Le britannique Arcam existe depuis une quarantaine d'années, son premier DAC externe date de 1988. Voilà qui plante le décor et situe le niveau d'expertise du fabricant pour ceux qui découvriraient aujourd'hui son nom. Arcam dispose d'une gamme très vaste d'amplificateurs, de lecteurs de CD/SACD et de DAC. C'est le rPAC que nous testons là.

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Présentation de l'appareil

Autre petit boîtier de notre sélection, le rPAC impressionne par sa densité : 300 g, pour un format proche du paquet de cigarette. Cette masse conséquente tient essentiellement au lestage du boîtier, par une épaisse plaque de métal, et aux composants internes. De ce côté-là, pas d'excès, mais un tandem sérieux avec un chipset XMOS pour l'USB asynchrone et un Burr-Brown 5102 pour la conversion numérique/analogique. Arcam annonce un rapport signal/bruit de 106 dB, avec une réponse en fréquence de 10 Hz à 20 kHz (à plus ou moins 0,1 dB) et une distorsion harmonique totale (plus bruit) de seulement 0,002 %. Le DAC gère au maximum un échantillonnage de 96 kHz sur 24 bits.

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En dépit d'une technique aguicheuse, le rPAC fait physiquement plutôt dans la simplicité, avec à l'arrière le port USB de type B et la sortie audio RCA, à l'avant la prise casque amplifiée, et sur le dessus deux boutons de volume. Arcam n'évoque pas d'impédance maximum de casque, mais il livre la puissance de sortie, 138 mW, et le rapport signal/bruit, 98 dB. Bon point : Arcam fournit le câble USB ainsi que le double RCA.

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Installation

Le rPAC peut être plug & play... ou pas. Tout va dépendre du mode de connexion USB (classe 1.0 ou 2.0) que vous choisirez. Dans le cas le plus complexe, d'abord, il faut télécharger le zip qui rassemble les drivers USB Audio 2.0 et la mise à jour de firmware. Puis, pour activer le rPAC en mode USB Audio 2.0, il faut presser simultanément les boutons de volume + et - avant de brancher le câble USB. C'est seulement alors que le DAC va fonctionner.

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On se demande par contre pourquoi Arcam propose une classe USB 2.0 alors que le convertisseur est limité à 96 kHz / 24 bits, un échantillonnage que la classe 1.0 gère. Le plus simple, c'est donc de faire avec l'USB 1.0, si le PC ne rechigne pas (le premier ordinateur de test a eu du mal à reconnaître le DAC autrement qu'en classe 2.0).

Qualité audio

Le rPAC apporte un bon gain de puissance par rapport à notre contrôleur intégré, mais surtout une sacrée dose de peps ! Le grave se densifie de façon conséquente, presque un peu trop, l'instrumentation s'espace, la scène sonore s'élargit. C'est d'ailleurs surtout sur l'aération sonore que le test en double aveugle entre le MP3 et le FLAC révèle des différences. Pas tant sur la précision. Pour cela, il faudra passer sur la gamme supérieure, en particulier chez Cambridge Audio.

Maintenant le souci que nous trouvons au rPAC, c'est qu'il ne sonne pas franchement mieux que le U-Sabre, vendu 139 € moins cher. Il y a bien une différence, sur la prise casque : celle du rPAC est nettement plus amplifiée (moins que le Aune T1 MKII), et ajustable en puissance. Et on peut mettre le DAC en sourdine en appuyant simultanément sur les touches + et - (il faut un bon timing mais ça marche), ce qui évite ainsi d'avoir à mettre pause sur le lecteur audio de l'ordinateur.

La fiche casque de meilleure qualité constitue un plus non négligeable, mais pour qui utilise essentiellement la sortie RCA, nous ne voyons pas ce qui légitime une telle dépense par rapport au U-Sabre.

Notre avis

Le rPAC est un petit DAC bien fini et qui sonne de façon énergique, particulièrement sur les basses. Sa prise casque bien amplifiée autorise des écoutes avec des casques exigeants, un bon point. Seulement voilà, Arcam réclame quelques 189 € pour son DAC, et nous trouvons la facture disproportionnée. L'absence de sortie audio numérique (comme sur le U-Sabre) ou d'entrée analogique (comme sur le Aune) limite le DAC à un usage USB exclusif. Et la sonorité proposée ne donne rien à envier au U-Sabre mini DAC USB. L'installation un brin hasardeuse des pilotes et l'activation tordue du mode USB 2.0 finissent d'enfoncer le clou. Dans l'absolu, le DAC n'est pas mauvais, mais dans la pratique, on trouve aussi bien pour beaucoup moins cher.

Arcam rPAC

5

Les plus

  • Peps sonore, basses gonflées
  • Prise casque puissante et réglable
  • Belle finition - compact
  • Câbles RCA et USB fournis

Les moins

  • Pas d'entrée audio
  • Fonctionnement USB seulement
  • Activation de l'USB en classe 2.0
  • Prix élevé pour l'offre

Sonorité7

Connectique4

Finition8

Rapport qualité/prix6

Micromega MyDAC

C'est assez rare dans le milieu de la high-tech pour être souligné : Micromega est une société française. Oui Môsieur ! Eh même qu'elle ne date pas d'hier puisqu'elle approche de la trentaine. En 2007, Micromega est passée sous la direction de Didier Hamdi par le biais de l'entité Audis : c'est alors que va commencer la diversification des appareils, notamment vers les DAC, et ce MyDAC sorti en 2011.

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Présentation de l'appareil

C'est le plus gros boîtier de notre sélection, mais aussi presque le plus léger. Oui, le MyDAC est en plastique, et d'un plastique qui ne fait pas spécialement envie. Peut-être est-ce le coloris, dont on ne sait s'il est naturellement blanc cassé ou si c'est le matériau qui a jauni. Passée cette mauvaise impression, qui perdurera tout de même à chaque manipulation de la molette de sélection des sources en façade, le MyDAC est un appareil très sérieux. Ça se voit déjà au niveau de sa connectique : USB asynchrone de classe 2.0, audio optique (Toslink) et coaxiale, et sortie analogique RCA. Le Bloc d'alimentation est intégré dans le boîtier, mais contrairement au DAC d'Arcam, le MyDAC n'est pas alimenté en USB.

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Et ce que Micromega n'a pas mis dans la finition de son boîtier, il semble l'avoir mis dans les composants. DAC Cirrus Logic CS4351, contrôleur USB XMOS US1210, émetteur-récepteur S/PDIF Wolfson WM8804, et surtout deux horloges maîtres différentes de 22,5792 MHz et 24,5760 MHz pour les multiples de 44,1 kHz et 48 kHz. De quoi livrer de belles spécifications, telles qu'un échantillonnage maximum de 192 kHz sur 24 bits, une réponse en fréquence très large de 5 Hz à 100 kHz (à seulement 0,2 dB de variation), un rapport signal/bruit supérieur à 110 dB ou encore un jitter en S/PDIF inférieur à 50 ps. Pas de sortie casque en revanche, les amateurs d'écoute intimistes devront acquérir un MyZIK chez le même constructeur.

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Installation

Si vous ne souhaitez pas lire des morceaux en 192 kHz / 24 bits, vous pouvez rester en USB de classe 1 (la position par défaut du petit commutateur à l'arrière). Et ça ne sera pas plus mal, parce que le mode 2.0 exige, comme sur l'Arcam rPAC qui partage le même chipset USB, d'installer des pilotes spécifiques. Un premier en version 1.22, puis une mise à jour de firmware, pour enfin pouvoir installer la toute dernière version, 1.56. Tout est bien expliqué dans la section support, mais on préfère tout de même le caractère plug & play de U-Sabre ou Aune.

Le site de Micromega détaille bien la marche à suivre, heureusement.
Il faut commencer par installer la version 1.22 des pilotes.
Windows panique, mais c'est pas grave.
On peut ensuite procéder à la mise à jour de firmware.
Et une fois terminée, on pourra installer la v1.56 des pilotes.

Qualité audio

Comme avec les autres DAC testés dans ce dossier, le MyDAC provoque une très nette amélioration du rendu audio par rapport à notre contrôleur intégré. Un gain de volume conséquent, mais aussi un meilleur détachement des sons, ces derniers étant mieux définis. Pour autant, il nous est difficile de vraiment saisir toutes les subtilités qui séparent en théorie cet appareil d'un U-Sabre (hormis bien sûr la lecture de fichiers 192 kHz / 24 bits).

Notre test en double aveugle entre MP3 et FLAC n'a rien donné de satisfaisant, et l'appareil s'est montré capricieux lors des différents branchements/débranchements et activations/désactivations de périphérique. Autrement dit, et en dépit d'une fiche technique alléchante, nous sommes assez tentés de recommander le Cambridge Audio, pour 40 € de plus.

Comparé au DAC interne de notre amplificateur Onkyo, le MyDAC semble apporter un tout petit peu plus d'amplitude, mais ça n'est pas facile à déceler, donc guère probant.

Notre avis

Si le schéma électronique et la conception audio du MyDAC semblent parfaitement bien exécutés, l'appareil de Micromega ne parvient pas à nous enchanter plus que cela. D'abord, à 250 €, on estime que la finition devrait être plus soignée que ce qui est proposé là. Pour un élément supposé s'intégrer dans un système Hi-Fi, ça fait un peu tache. Ensuite, le MyDAC s'est révélé extrêmement capricieux lors de nos tests : le périphérique souvent mal reconnu a dû être débranché maintes fois. Enfin sur le plan strictement sonore, si le MyDAC s'en sort très bien, plus équilibré qu'Arcam, plus puissant que U-Sabre, il ne change pas non plus radicalement la donne. A qui recherche des entrées numériques et un mode 192 kHz, dans cette gamme de prix, nous conseillons plus volontiers le DacMagic 100 de Cambridge Audio.

Micromega MyDAC

5

Les plus

  • Bon niveau de sortie - aération sonore
  • Deux entrées numériques
  • Lecture du 192 kHz
  • Alimentation intégrée - double horloge

Les moins

  • Pas de sortie casque
  • Finition cheap pour le prix
  • Installation - comportement capricieux

Sonorité8

Connectique7

Finition4

Rapport qualité/prix6

Cambridge Audio DacMagic 100

Constructeur britannique de renom, Cambridge Audio est apparu en 1968. Enceintes, amplificateurs, lecteurs CD ou réseau, DAC : tout ce qui sonne y passe, même si Cambridge Audio est particulièrement connu pour ses amplis. Le DacMagic 100, haut de gamme de notre sélection, surpasse-t-il tous les autres ?

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Présentation de l'appareil

Le boîtier de taille moyenne est tout en aluminium brossé, comme la plupart des produits Cambridge Audio. L'esprit Hi-Fi du constructeur se constate dès la façade, avec des commandes simples (marche/arrêt, source) et des affichages par LED (sources et fréquence d'échantillonnage entrante). Simple mais appréciable. A l'arrière du boîtier, la connectique ne démérite pas : USB type B asynchrone (classe et 1 et 2.0), audio optique (Toslink), deux coaxiales S/PDIF et une sortie analogique RCA évidemment. L'alimentation est externe, le transformateur n'est pas trop imposant.

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A l'intérieur, Cambridge Audio livre un DAC Wolfson WM8742, un contrôleur baptisé Single Core Audio Processor V1.0 (en fait un XMOS US1206 en charge des flux USB) et un émetteur-récepteur S/PDIF Wolfson WM8805 pour s'en tenir aux principaux composants. Là-aussi, le DAC gère les échantillonnages en 192 kHz sur 24 bits. La réponse en fréquence colle quasi parfaitement à la plage typique de 20 Hz à 20 kHz (plus ou moins 0,1 dB) tandis que le rapport signal/bruit atteint 113 dB et le jitter total ne dépasse pas 130 picosecondes. En revanche, à l'instar du MyDAC de Micromega, il n'y a pas de sortie casque sur ce DacMagic 100.

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Installation

L'installation se fait sans encombre. Mais dans le doute et suite aux aléas que nous avons rencontrés avec les DAC d'Arcam et Micromega, nous sommes allés voir sur le site de Cambridge Audio s'il n'y avait pas de pilotes et/ou de mise à jour de firmware. La réponse est : il y a un pilote pour l'USB classe 2.0, nécessaire si vous voulez lire du 192 kHz / 24 bits. Nous l'avons installé sans la moindre difficulté.

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Qualité audio

Le DacMagic 100 engendre, comme avec les autres DAC, une bascule sonore assez prodigieuse par rapport au rendu du contrôleur intégré au PC. Mais de notre expérience, il va un peu plus loin encore. Sur le test en double aveugle, c'est le seul DAC où la différence entre MP3 et FLAC devient identifiable, 10 fois sur 10. Cette différence se situe essentiellement sur la brillance dans les aigus. Très analytique et précis, le DacMagic 100 pardonnera moins sur une source de mauvaise qualité. Mais si la qualité suit, le rendu sera alors d'une limpidité à toute épreuve. Du beau travail !

C'est également le seul DAC des cinq modèles testés qui dépasse le DAC intégré de notre amplificateur Onkyo : le DacMagic 100 sort effectivement plus de volume, mais aussi une sonorité plus chaude et ronde. Un son bien vivant qui remplit davantage la pièce d'écoute, c'est agréable. Et là on ne parle pas d'une subtilité pour laquelle il faut tendre l'oreille, non, ça s'entend assez bien.

Notre avis

Le DacMagic 100 est le DAC le plus cher de ce comparatif, certes (289 €). Mais c'est aussi un des plus réussis, riche en entrées audio, généreux en fréquences d'échantillonnage gérées, et soigné dans sa finition. La restitution de l'audio est plus propre et précise qu'avec n'importe quel autres DAC parmi ceux testés, ce Cambridge Audio a sa patte, identifiable. Les amateurs de son qui écoutent de la musique encodée avec soin sur un système Hi-Fi de qualité trouveront ici un allié fiable, sans pour autant aller piocher dans du matériel trop hors de prix.

Cambridge Audio DacMagic 100

8

Les plus

  • Superbe précision - niveau de sortie élevé
  • Trois entrées numériques
  • Lecture du 192 kHz
  • Finition - affichage flux en entrée

Les moins

  • Pas de sortie casque
  • Près de 300 € !

Sonorité9

Connectique8

Finition8

Rapport qualité/prix7

Conclusion

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Cinq DAC plus tard, nous sommes en mesure de vous livrer notre sentiment. Un DAC est-il un appareil utile quand on écoute beaucoup de musique dématérialisée ? A cette question, nous répondrons avec toute la nuance d'un : "Oui, mais...". Oui, parce que le bénéfice en matière de puissance, de précision, d'aération sonore, et plus généralement de musicalité est parfaitement réel et tout à fait appréciable. Il y a toutefois un "mais" parce que ce gain va dépendre du matériel utilisé pour l'écoute et parce que tous les DAC ne présentent pas à nos yeux le même intérêt, eu égard de leur prix. Précisions.

Si votre système audio consiste à sortir d'un ordinateur via la fiche mini jack analogique (la verte), alors oui, un DAC fera le plus grand bien à vos oreilles. Ce, avec un kit d'enceintes modeste comme une Hi-Fi sérieuse. Quel DAC ? Là, les choses se corsent. En comparant les sorties audio de façon totalement empirique, c'est-à-dire à l'écoute, on constate que la différence entre un DAC à 50 € comme le U-Sabre et un autre à 189 € comme le rPAC d'Arcam est tout sauf flagrante. Dès lors, vous comprendrez que l'on conseille plutôt le premier, moins le second. Chez Micromega et Cambridge Audio, l'offre se distingue avec le passage à des échantillonnages extrêmement élevés de 192 kHz, qui, osons le dire, ne courent pas les rues, et exigent du matériel d'écoute ultra sophistiqué, une oreille dressée, et des conditions optimum pour être appréciés à leur juste valeur. Comme me l'avait une fois dit mon revendeur de matériel audio : "il vaut mieux un bon 96 kHz qu'un mauvais 192". Tout cela pour signifier que les chiffres et la réalité ne sont pas systématiquement en phase.

Cambridge Audio et son DacMagic 100 est le seul des cinq modèles testés qui se distingue véritablement et que l'on parvienne à reconnaître facilement à l'oreille, peu importe les réglages et, de préférence, avec un bon matériel d'écoute. Avec les autres DAC, c'est plus compliqué (exception faite du Aune T1 MKII et de sa chaleur à tube typique). Le gros des différences va donc se jouer sur la connectique (entrées, sorties, mais aussi prise casque) et l'ergonomie (réglage manuel du volume sur prise casque, utilisation possible sans USB si ordinateur éteint, etc.). Là, on note des écarts d'un DAC à un autre, ça sera à vous de voir s'ils comptent ou pas, pour jauger l'équilibre d'une offre. U-Sabre mini DAC USB, Aune T1 MKII et Cambridge Audio DacMagic 100 sont pour nous les trois meilleures options : le premier pour son rapport qualité/prix, le second pour sa typicité et son ampli casque, le troisième pour sa qualité audio au-dessus du lot.

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Maintenant, si vous avez la possibilité de sortir de votre PC en coaxial vers un kit d'enceinte ou un amplificateur doté d'une entrée numérique, ça vaut le coup d'essayer avant d'acheter un DAC audio USB. Parce que c'est aussi la grande médiocrité des sorties analogiques des ordinateurs qui a été mise en évidence ici.

Merci au distributeur Audiophonics (U-Sabre et Aune) et à l'importateur PPLAudio (Cambridge Audio et Arcam), pour leurs prêts de matériels (et leur patience).
Aurélien Audy
Par Aurélien Audy

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gothax

Merci pour ce dossier et toutes les explications didactiques

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