Oxygen Audio MiniBlok
Spécialisée dans l'audio nomade et embarqué, la société française Oxygen Audio fait bien évidemment dans l'enceinte nomade, un marché assurément convoité. Un modèle présenté au Medpi avait alors attiré notre attention : la MiniBlok. Design personnalisable sympa, chaînage filaire et prix agressif (moins de 100 €), trois ingrédients valables pour oser marcher sur les platebandes de la Jambox. La recette est-elle concluante ?Présentation et ergonomie
La MiniBlok a des airs de Rubik's cube allongé. L'enceinte offre certes moins de combinaisons colorées que le casse-tête culte, mais on peut tout de même personnaliser son apparence en remplaçant les deux bordures de caoutchouc souple (les « Blokiz »). Oxygen Audio propose 10 coloris en plus du noir et du blanc de base, pour lesquels il faut tout de même compter 5 € pièce. Les grilles de haut-parleur (en plastique) existent quant à elles en blanc et noir.Dotée d'un micro, l'enceinte remplit également le rôle de kit mains libres, avec un certain brio tant que l'utilisateur reste dans un périmètre de 30 cm. Par ailleurs, la Miniblok se voit dotée de la technologie High Definition Air Audio (dite HD2A), une tambouille maison qui consiste à occulter temporairement le canal du Bluetooth habituellement dédié aux données pour réserver toute la bande passante à l'audio. La compatibilité avec tous les équipements Bluetooth est préservée, puisqu'il ne s'agit en fait que d'une gestion spécifique des flux Bluetooth par le processeur de l'enceinte, sur la base du codec standard SBC. Oxygen Audio livre une housse de transport et un câble mini jack.
Autonomie et qualité audio
L'autonomie annoncée par le constructeur table autour de 10 h, à 85 dB. Nous avons peiné à dépasser 5 h 30 lors de nos tests, malgré les différents modèles de test envoyés. Un peu juste, alors qu'Oxygen Audio nous assure qu'il y a normalement de la marge sur les 10 heures annoncées.Là encore, les prévisions d'Oxygen Audio sont ambitieuses : sur les 90 dB de volume sonore maximum promis, seuls 83,1 dB sont mesurés par notre sonomètre, au fil de notre morceau de test (Kid A de Radiohead). À pareil niveau, les graves craquent au point de provoquer des coupures sonores (comme un rupteur préserve son moteur à haut régime). Mais les médiums et aigus ne souffrent que peu de la distorsion. Il faut descendre quatre crans plus bas, à 77,3 dB, pour faire disparaître les sons parasites. Cela reste tout à fait décent comme prestation.
Les volumes maximums mesurés par notre sonomètre à 1 m des enceintes, sur le même morceau de test (Kid A de Radiohead)
Même chose, mais en baissant les volumes pour chaque enceinte jusqu'à faire disparaître la saturation
La Miniblok repose sur une conception 2.2, avec deux transducteurs actifs et deux passifs. Le rendu sonore est relativement maîtrisé, à défaut d'être enjoué. Les aigus sont nets, les médiums correctement dosés par rapport au potentiel des haut-parleurs, et l'impression de basses acceptable. Les morceaux joués manquent un peu de vie par rapport à ce que peut produire une Solemate de Jabra par exemple, mais la restitution demeure suffisamment propre pour qu'on s'en accommode. Pour ce niveau de tarif, la Miniblok réalise une belle performance, au-delà d'une Ktulu de Divacore. Dommage que le son ne soit pas aussi ouvert que sur une Jambox. Et on perçoit de temps en temps des microcoupures de la connexion Bluetooth, peut-être liée à des engorgements de la technologie HD2A
Conclusion
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