Près de 56% des internautes envisagent de faire leurs achats sur Internet à l'occasion de cette campagne d'hiver, un chiffre légèrement inférieur à celui enregistré l'an dernier à la même époque, où 58% des sondés déclaraient faire leurs soldes en ligne. Si 71% d'entre eux effectueront leurs achats depuis un ordinateur, ils seront 26% à consommer depuis leur smartphone et 24% sur tablette.
Au chapitre du budget alloué à ces soldes, la Fevad relève que six internautes interrogés sur dix envisagent de dépenser la même somme qu'en 2013 alors qu'un tiers prévoit de réduire la voilure. Au final, le budget moyen envisagé pour les soldes cette année augmente tout de même et passe la barre des 200 euros, soit 9 euros de plus que l'année dernière où le panier moyen se situait à 198 euros.
Comme d'habitude, l'habillement reste la catégorie la plus prisée des « intentionnistes » qui envisagent à 83% d'acheter des vêtements. Arrive en deuxième position les produits dits bruns et blancs, soit le high-tech et l'électroménager, qui sont convoités par 31% des consommateurs interrogés.
Le budget réservé aux soldes se stabilise
Dans une autre étude, l'institut Ipsos apprend que 79% des Français prévoient de se rendre en magasin pour profiter des soldes, contre 65% pour Internet - un chiffre légèrement inférieur donc à la Fevad. Le budget moyen en boutique serait de 121 euros selon Ipsos, et de 111 euros sur Internet, marquant ici également une différence significative avec ce qu'a relevé l'étude de la Fédération du e-commerce.
« Les soldes d'hiver se dérouleront cette année dans un contexte où la pression économique demeure importante. Il est toutefois à noter que si l'inquiétude reste forte, elle ne s'accentue pas », analyse Ipsos. Alors que le budget des Français envisageant de faire les soldes avait baissé entre 2011 et 2013, il se stabilise cette année à un montant moyen équivalent à celui de l'an dernier, soit 225 euros.
Pour autant, la proportion de Français sensible aux charmes des soldes se réduit d'année en année. En 2011, 85% des consommateurs interrogés indiquaient vouloir acheter en période de soldes, contre 74% en 2014. Pour l'institut, « la période bien définie des soldes a en effet perdu de sa singularité tant les bonnes affaires sont devenues accessibles à tout moment ».