Comme souvent dans le domaine des cartes graphiques, une référence se décline en différentes versions. La GeForce GT 730 n'échappe pas à la règle. Vous pourrez donc trouver des modèles dotés de 1 Go de DDR3 utilisant un bus mémoire de 64 ou128 bits, des modèles équipés de 2 Go de DDR3 disposant cette fois d'un bus 64 bits, et enfin des cartes dotées de 1 Go de GDDR5, toujours sur un bus 64 bits.
La puissance de calcul de ces cartes, somme toute très modeste, pose la question de leur existence. A quelle problématique peuvent-elles répondre ? Un PC silencieux ? Ces cartes sont toutes dotées de ventilateur... Et les parties graphiques associées aux récents processeurs d'Intel ou d'AMD peuvent très bien répondre à ce besoin.
Il semblerait donc que NVIDIA cherche simplement à assurer sa présence sur un créneau, tout en sachant que ce dernier est peu porteur. Ce qui explique probablement pourquoi NVIDIA ne cherche pas à investir et préfère réutiliser ses anciennes puces pour créer artificiellement de nouvelles références.
Les GT 730 2 Go et 1 Go GDDR5 se basent l'architecture Kepler et profite d'une gravure en 28 nm. La première n'est qu'une GT 630 renommée, sans aucune modification. Cette GT 630 existe également en GDDR55 : NVIDIA s'est contenté d'augmenter la fréquence des cœurs CUDA pour les faire passer de 810 à 905 MHz.
Mais la palme revient à la GT 730 1 Go DDR3, qui n'est ni plus ni moins qu'une... GT 430, c'est à dire un GPU de génération Fermi lancée il y a presque 4 ans !
Cela n'empêche pas NVIDIA de convaincre certains constructeurs : eVGA, PNY et Palit proposent d'ores et déjà leurs cartes. Leur intérêt principal se trouve probablement dans le prix : le modèle PNY, qui n'offre qu'un gigaoctet de DDR3 sur un bus 128 bits, se trouve à moins de 55 euros.