Le spécialiste du travail intérim Adecco a été victime d'un piratage de sa base de données.
Cela n'arrive pas qu'à Twitter ! De nombreuses personnes pourraient aujourd'hui être concernées par une fuite de données touchant Adecco. Même celle dont le lien avec le numéro 1 français du recrutement temporaire remonte à longtemps.
Adecco victime d'une tentative d'extraction de données
Depuis quelques jours, les employés d'Adecco, mais aussi d'anciens salariés et des personnes ayant déposé une candidature auprès de l'agence d'emploi ont, selon Le Parisien, reçu un e-mail avec pour objet « Information - Divulgation de données ».
Le groupe a en effet été la victime d'une tentative d'extraction de données, qui a permis aux hackers de collecter de nombreuses informations. « Cette enquête a permis de constater que certaines de vos données personnelles présentes dans un de nos systèmes d’informations (noms, prénoms, adresses mails et numéros de sécurité sociale) ont été potentiellement divulguées », est-il ainsi expliqué.
Et ce n'est pas le premier accroc subi par Adecco. Déjà au mois de novembre dernier, une tentative d'extraction avait été menée contre l'entreprise, ce qui avait conduit au vol d'informations personnelles et bancaires. Certains intérimaires avaient par la suite vu une société, « Solfex France SASU », faire des prélèvements de 49,85 euros sur leur compte bancaire.
Un seconde intrusion moins grave
Cette seconde intrusion devrait entraîner des conséquences moins désagréables que la première, puisque les coordonnées bancaires des victimes n'ont pas pu être collectées, cette fois.
Pour autant le nombre de victimes potentielles est assez élevé. Adecco compte environ 9 000 salariés et, « en fonction des contrats de nos entreprises clientes, entre 100 000 et 150 000 personnes collaborateurs intérimaires par semaine ».
Afin de répondre aux interrogations des personnes inquiètes, Adecco a mis en place une ligne dédiée. L'entreprise conseille aussi à ceux ayant reçu l'e-mail d'informer de ce hack leur établissement bancaire et leur caisse d'assurance maladie. La Commission nationale de l'informatique et des libertés (CNIL) a par ailleurs été alertée. De plus, une plainte a été déposée, et le dossier, transmis à la police judiciaire.
Sources : Le Parisien, Le Monde