Vendredi matin, près de 1 800 banques de données ont été touchées par une cyberattaque.
Vous hébergez vos données sur un Cloud ? Vérifiez qu'elle soient sécurisées ! Depuis quelques jours, une mystérieuse attaque informatique « Meow » sévit en effaçant des banques de données non-protégées.
Plus de 1700 databases touchées par « Meow »
Le chercheur Bob Diachenko a mis le doigt sur le problème en début de semaine. Depuis, « Meow » et une cyberattaque similaire ont détruit plus de 1 000 banques de données non-sécurisées.
Première victime repérée : une banque de données d’UFO VPN. Après qu’une première brèche de sécurité a été exposée mardi, le VPN avait déplacé sa banque de donnée dans le Cloud… Sans réussir à sécuriser les données hébergées. Le même jour, « Meow » détruisait la banque de données.
Selon le site Shodan, 1 755 databases ont été touchées par la cyberattaque, à l'heure actuelle, dans le monde.
Pas de demande de rançon
L’originalité de « Meow » ? La cyberattaque n’a pas de motif apparent. Si l’argent est un motif récurrent des ransomwares et autres attaques informatiques, « Meow » ne laisse rien derrière elle… Excepté un railleur meow en signature.
« Je pense que dans la plupart [des derniers cas de cyberattaques], les acteurs malveillants derrière les attaques agissent juste pour le plaisir, parce qu'ils le peuvent et parce que c'est vraiment simple à faire », conjecture Bob Diachenko. « C’est donc un nouveau signal d'alarme pour l'industrie et les entreprises qui ignorent la cyber-hygiène, et qui perdent leurs données et celles de leurs clients en un clin d'œil », met-il en garde.
Tout comme le chercheur, les cyber-pirates derrière « Meow » scrutent Internet à la recherche de banques de données non-protégées par un mot de passe. Celles qu'ils identifient sont attaquées, leurs données détruites.
Selon B. Diachenko, le nombre de banques de données touchées pourrait doubler dans les prochains jours.
Source : Ars Technica